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«Mes peintures reflètent mon enfance, mon environnement familial et ce féminin qui m'habite depuis toujours, incarné par ma mère, ma femme et mes filles», indique-t-il dans un entretien à la MAP à l'occasion de cette exposition, tenue sous le thème «Vie des formes», à l'initiative du Club diplomatique marocain, dont M. Laâbi est le secrétaire général.
Il faut dire que l'ambiance familiale dans laquelle a grandi cet ancien diplomate a été pour beaucoup dans l'émergence et le développement de ce penchant pour la peinture qui s'est révélé, chez lui, à un âge précoce.
Ses toiles sont chargées de «mémoire», dira-t-il, celle de sa famille à Fès, de son père qui était maître sellier et de sa mère qui brodait. «Tout le monde était à l'oeuvre pour réaliser des harnachements de chevaux», explique-t-il.
«C'était tout un enchantement car cela mettait en jeu une dizaine de matériaux et techniques: fer, laine, cuir, broderieà Il y avait une ruche qui s'animait, c'est la source de mon inspiration», dit-il.
Laâbi, le bonheur de peindre et de partager
La peinture de Laâbi, une combinaison de formes, de lignes, de couleurs et de lumières, s'est aussi enrichie à la faveur de ses nombreux voyages à l'étranger dans le cadre de missions diplomatiques du Royaume dans différents pays, en Afrique, en Europe, en Amérique et en Asie. Pour lui, «être diplomate et avoir des responsabilités n'empêchent pas de rêver».
«Peindre simplement, spontanément, sans fioriture ni une quelconque prétention, me procure une telle émotion qu'un rêve discret de la partager m'envahit», confie M. Laâbi qui refuse de donner des titres à ces oeuvres ou s'identifier dans un courant de peinture déterminé.
Une toile sur la Destruction de Gaza
«Dans mes oeuvres, je ne délivre délibérément aucun message, et ne suggère aucun chemin d'école, aucune définition», dit cet artiste qui trouve son bonheur dans la peinture, un moyen pour lui de se faire plaisir et de faire plaisir à ceux qui l'entourent. Pourtant l'un de ses dessins porte un nom : «Destruction de Gaza» (décembre 2008).
Ce tableau, qui illustre la couverture du dernier numéro de la revue du Club diplomatique marocain (mars 2009), met en avant un ensemble de signes de violence : sang, crânes etc.
«J'étais inconsciemment influencé au moment de sa réalisation par l'horreur de l'agression israélienne contre la bande de Gaza mais je ne m'y suis rendu compte que par la suite», explique-t-il.
Né en 1937, Abdelaziz Laâbi est lauréat de l'Ecole nationale de l'administration à Paris (ENA). Il a débuté sa carrière dans le ministère des postes et télécommunications (PTT) en tant que responsable de la construction d'établissements publics à travers le Maroc, avant sa nomination au poste de Secrétaire général du ministère de l'Information, où il a contribué ainsi à la création notamment de Medi-1 en collaboration avec la Société financière de radiodiffusion (Sofirad).
Il rejoindra par la suite le ministère des affaires étrangères et de la coopération (MAEC) où il sera nommé directeur de l'administration générale avec grade d'ambassadeur, poste qu'il occupera jusqu'à sa nomination ambassadeur de sa Majesté le Roi en Grèce (1988-1996), puis conseiller technique auprès le MAEC (1998-2004) et enfin chef de cabinet de ce ministère (2004-2007).
En tant qu'artiste-peintre, il a tenu plusieurs expositions. En plus de celle tenue en tandem avec sa fille Rim Laâbi (Rabat, 2004), il a eu d'autres collectives ou individuelles au Maroc et à l'étranger, notamment à Athènes (1990, 1995).
Son actuelle exposition «Vie des formes», dont le vernissage a eu lieu jeudi soir en présence de plusieurs personnalités des mondes diplomatique, de la culture et de l'art, doit se poursuivre jusqu'au 30 avril.
Il faut dire que l'ambiance familiale dans laquelle a grandi cet ancien diplomate a été pour beaucoup dans l'émergence et le développement de ce penchant pour la peinture qui s'est révélé, chez lui, à un âge précoce.
Ses toiles sont chargées de «mémoire», dira-t-il, celle de sa famille à Fès, de son père qui était maître sellier et de sa mère qui brodait. «Tout le monde était à l'oeuvre pour réaliser des harnachements de chevaux», explique-t-il.
«C'était tout un enchantement car cela mettait en jeu une dizaine de matériaux et techniques: fer, laine, cuir, broderieà Il y avait une ruche qui s'animait, c'est la source de mon inspiration», dit-il.
Laâbi, le bonheur de peindre et de partager
La peinture de Laâbi, une combinaison de formes, de lignes, de couleurs et de lumières, s'est aussi enrichie à la faveur de ses nombreux voyages à l'étranger dans le cadre de missions diplomatiques du Royaume dans différents pays, en Afrique, en Europe, en Amérique et en Asie. Pour lui, «être diplomate et avoir des responsabilités n'empêchent pas de rêver».
«Peindre simplement, spontanément, sans fioriture ni une quelconque prétention, me procure une telle émotion qu'un rêve discret de la partager m'envahit», confie M. Laâbi qui refuse de donner des titres à ces oeuvres ou s'identifier dans un courant de peinture déterminé.
Une toile sur la Destruction de Gaza
«Dans mes oeuvres, je ne délivre délibérément aucun message, et ne suggère aucun chemin d'école, aucune définition», dit cet artiste qui trouve son bonheur dans la peinture, un moyen pour lui de se faire plaisir et de faire plaisir à ceux qui l'entourent. Pourtant l'un de ses dessins porte un nom : «Destruction de Gaza» (décembre 2008).
Ce tableau, qui illustre la couverture du dernier numéro de la revue du Club diplomatique marocain (mars 2009), met en avant un ensemble de signes de violence : sang, crânes etc.
«J'étais inconsciemment influencé au moment de sa réalisation par l'horreur de l'agression israélienne contre la bande de Gaza mais je ne m'y suis rendu compte que par la suite», explique-t-il.
Né en 1937, Abdelaziz Laâbi est lauréat de l'Ecole nationale de l'administration à Paris (ENA). Il a débuté sa carrière dans le ministère des postes et télécommunications (PTT) en tant que responsable de la construction d'établissements publics à travers le Maroc, avant sa nomination au poste de Secrétaire général du ministère de l'Information, où il a contribué ainsi à la création notamment de Medi-1 en collaboration avec la Société financière de radiodiffusion (Sofirad).
Il rejoindra par la suite le ministère des affaires étrangères et de la coopération (MAEC) où il sera nommé directeur de l'administration générale avec grade d'ambassadeur, poste qu'il occupera jusqu'à sa nomination ambassadeur de sa Majesté le Roi en Grèce (1988-1996), puis conseiller technique auprès le MAEC (1998-2004) et enfin chef de cabinet de ce ministère (2004-2007).
En tant qu'artiste-peintre, il a tenu plusieurs expositions. En plus de celle tenue en tandem avec sa fille Rim Laâbi (Rabat, 2004), il a eu d'autres collectives ou individuelles au Maroc et à l'étranger, notamment à Athènes (1990, 1995).
Son actuelle exposition «Vie des formes», dont le vernissage a eu lieu jeudi soir en présence de plusieurs personnalités des mondes diplomatique, de la culture et de l'art, doit se poursuivre jusqu'au 30 avril.
