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Les producteurs doivent baisser leurs prix

Le français Lactalis, numéro un européen du fromage, a jugé lundi nécessaire la poursuite de la baisse du prix du lait payé aux producteurs alors que les négociations doivent reprendre dans le secteur pour fixer les nouveaux tarifs.

Les producteurs doivent baisser leurs prix
Le numéro un européen du fromage français Lactalis, a jugé nécessaire la poursuite de la baisse du prix du lait payé aux producteurs. (Photo : www.journaldunet.com)
Le groupe, qui détient des marques comme le camembert Président ou le beurre Bridel, ne prévoit pas de changer ses prix grand public en 2009, a déclaré Michel Leonard, directeur général du groupe, dans une interview au quotidien "Les Echos".

En 2008, Lactalis, dont le siège est à Laval (Mayenne) et qui est contrôlé à 100% par la famille Besnier, avait augmenté ses tarifs de 8 à 10%.

En ce concerne ses relations avec les producteurs de lait, le groupe affirme que les prix doivent encore baisser en 2009 "en raison de la pesanteur du marché des produits industriels".

Les cours mondiaux du lait en poudre et du beurre se sont effondrés ces derniers mois alors que le prix du lait payé aux producteurs a globalement augmenté en 2008.

Depuis le dernier trimestre de l'année dernière, le prix versé aux éleveurs est toutefois reparti à la baisse pour tenir compte de cette dégradation.

Le secteur doit reprendre les négociations pour fixer les tarifs à long terme. Cette nouvelle grille doit entrer en vigueur à partir d'avril.

"Ces négociations-là promettent d'être plus compliquées que celles de la métropole avec la Guadeloupe", a estimé M. Leonard qui passera la main à la fin de cette année à Daniel Jaouen, actuel directeur des affaires internationales.

"Depuis plusieurs mois, on perd 140 euros aux 1.000 litres de lait quand on le vend sous forme de beurre et de poudre", a-t-il précisé.

Les négociations entre producteurs et industriels n'ont pas encore repris formellement mais "trois réunions de travail ont eu lieu au sein du Cniel (Centre national interprofessionnel de l'économie laitière) et cela patine", a reconnu un proche du dossier, interrogé lundi par l'AFP.
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