Tian Wenhua, 66 ans, qui dirigeait le groupe basé à Shijiazhuang, dans le Hebei (nord), a reconnu mercredi devant la justice qu'elle était informée depuis le mois de mai que des enfants étaient tombés malades après avoir consommé des produits de Sanlu mais qu'elle n'en avait pas informé les autorités avant le mois d'août, a rapporté China Daily, citant le ministère public.
Tian Wenhua est accusée d'avoir produit et vendu des produits "faux et de qualité inférieure" et est passible de la détention à perpétuité si elle est reconnue coupable, selon des avocats interrogés par l'AFP.
Elle a plaidé coupable de ses accusations, selon l'agence officielle Chine Nouvelle. Contactée jeudi par l'AFP, l'avocat de Mme Tian, Liu Xinwei n'a pas confirmé que sa cliente ait plaidé coupable.
Mme Tian a pour co-accusés trois anciens hauts cadres de Sanlu, dont l'un a comparu mercredi en chaise roulante, ayant perdu l'usage de ses jambes après une tentative de suicide, a affirmé Chine Nouvelle.
Sanlu a été accusé d'avoir étouffé l'affaire pendant plusieurs mois avant d'avertir les autorités locales, lesquelles, à la veille de l'ouverture des jeux Olympiques de Pékin, ont également tardé à réagir.
Aujourd'hui laminé, Sanlu figurait parmi les trois plus gros producteurs de lait du pays. L'entreprise produisait notamment un lait pour nourrissons bon marché et populaire, à l'origine de la chute du groupe lorsqu'a été révélée sa contamination à la mélamine en septembre.
Cette substance chimique utilisée dans l'industrie du plastique, par la suite décélée chez 21 autres companies laitières, a tué six enfants et en a rendu malades 294.000, et a valu aux produits chinois contenant du lait des interdictions d'importation à travers le monde.
Les 22 entreprises laitières ayant mis sur le marché des produits frelatés ont annoncé la création d'un fonds spécial d'indemnisation, doté de 160 millions de dollars.
Les procès de 17 trafiquants et intermédiaires se sont déjà tenus depuis vendredi dans le Hebei, sans jugement annoncé.
Tian Wenhua est accusée d'avoir produit et vendu des produits "faux et de qualité inférieure" et est passible de la détention à perpétuité si elle est reconnue coupable, selon des avocats interrogés par l'AFP.
Elle a plaidé coupable de ses accusations, selon l'agence officielle Chine Nouvelle. Contactée jeudi par l'AFP, l'avocat de Mme Tian, Liu Xinwei n'a pas confirmé que sa cliente ait plaidé coupable.
Mme Tian a pour co-accusés trois anciens hauts cadres de Sanlu, dont l'un a comparu mercredi en chaise roulante, ayant perdu l'usage de ses jambes après une tentative de suicide, a affirmé Chine Nouvelle.
Sanlu a été accusé d'avoir étouffé l'affaire pendant plusieurs mois avant d'avertir les autorités locales, lesquelles, à la veille de l'ouverture des jeux Olympiques de Pékin, ont également tardé à réagir.
Aujourd'hui laminé, Sanlu figurait parmi les trois plus gros producteurs de lait du pays. L'entreprise produisait notamment un lait pour nourrissons bon marché et populaire, à l'origine de la chute du groupe lorsqu'a été révélée sa contamination à la mélamine en septembre.
Cette substance chimique utilisée dans l'industrie du plastique, par la suite décélée chez 21 autres companies laitières, a tué six enfants et en a rendu malades 294.000, et a valu aux produits chinois contenant du lait des interdictions d'importation à travers le monde.
Les 22 entreprises laitières ayant mis sur le marché des produits frelatés ont annoncé la création d'un fonds spécial d'indemnisation, doté de 160 millions de dollars.
Les procès de 17 trafiquants et intermédiaires se sont déjà tenus depuis vendredi dans le Hebei, sans jugement annoncé.
