Trente quatre ans à peine et déjà elle siège aux tribunaux de Belgique. Elle vient, en effet, d'être nommée magistrate près les Cours d'Appel de Neufchâteau et d'Arlon au sud du pays pour devenir la première juge issue de parents immigrés maghrébins.
Désignée juge de Complément du ressort de la Cour d'appel traitant les dossiers des droits civil et pénal, elle a prêté serment, courant octobre à Liège, lors de la traditionnelle cérémonie devant les membres de la Cour Supérieure de Justice.
Source de fierté pour sa famille ainsi que pour la communauté maghrébine en général, et marocaine en particulier, Najat Arbib confie, dans un entretien à l'agence MAP, avoir été «agréablement» surprise de savoir qu'elle était la première maghrébine de parents immigrés à occuper «un poste aussi sensible» dans le système judiciaire belge.
«Mon objectif était de réussir et de me confirmer, tout en montrant l'exemple que les Belges d'origine marocaine peuvent apporter leur pierre à l'édifice au pays qui les a accueillis», a-t-elle dit.
Fille unique d'une fratrie de quatre garçons, la jeune magistrate a entamé sa carrière de juriste dans un cabinet d'affaires ayant pignon sur rue à Liège, avant d'assister trois ans durant, l'un des plus célèbres procureurs belges, Michel Bourlet qui était chargé de l'affaire «Dutroux».
Sa motivation et son ardeur ont été vite remarquées par le magistrat qui a poussé la jeune prodige à aller loin dans une carrière qui s'annonçait prometteuse.
«Mon mentor, un homme d'expérience et de conviction, ainsi que mes collègues m'ont encouragée à passer l'examen d'accès que j'ai réussi. Sur 243 candidats qui s'étaient présentés, j'étais parmi les 16 retenus'', s'enorgueillit la jeune juge.
«Il faut reconnaître aussi que mon mari Jaouad, un Marocain qui est cadre supérieur dans une société de télécoms, m'a apporté tout son soutien», a ajouté cette maman de trois enfants.
Fière de ses origines marocaines qu'elle affirme ne «peut jamais renier», elle garde toujours des liens solides avec le Maroc qu'elle visite en famille trois à quatre fois par an.
«Je garde depuis toujours le lien avec mon pays d'origine que nous visitons, ma petite famille et moi, chaque année. Mes enfants, Salim 8 ans, Ilias 6 ans et le petit dernier Ismael âgé de 2 ans, adorent s'y rendre et parlent parfaitement l'arabe», s'est-elle réjouie.
«Nous avons une double culture que nous souhaitons faire bénéficier au Maroc», a-t-elle dit, se disant «entièrement disposée» à répondre à toute proposition marocaine dans ce sens.
Parlant un parfait arabe marocain, Najat Arbib se dit, en outre, friande de la cuisine de ses origines que sa mère lui a inculquée notamment tajines, couscous et autres mets de l'art culinaire marocain.
Se considérant comme une passerelle entre deux cultures et deux générations différentes, la magistrate affiche une ambition et un optimisme sans faille quant à l'avenir d'une communauté marocaine en mesure de contribuer au développement autant du pays d'accueil que celui d'origine.
«Le Maroc a de quoi être fier de sa communauté installée en Europe et notamment en Belgique», a-t-elle insisté.
Najat Arbib fait désormais partie des 2.500 gens de robe que compte la Belgique, dont 1.150 magistrats francophones.
Désignée juge de Complément du ressort de la Cour d'appel traitant les dossiers des droits civil et pénal, elle a prêté serment, courant octobre à Liège, lors de la traditionnelle cérémonie devant les membres de la Cour Supérieure de Justice.
Source de fierté pour sa famille ainsi que pour la communauté maghrébine en général, et marocaine en particulier, Najat Arbib confie, dans un entretien à l'agence MAP, avoir été «agréablement» surprise de savoir qu'elle était la première maghrébine de parents immigrés à occuper «un poste aussi sensible» dans le système judiciaire belge.
«Mon objectif était de réussir et de me confirmer, tout en montrant l'exemple que les Belges d'origine marocaine peuvent apporter leur pierre à l'édifice au pays qui les a accueillis», a-t-elle dit.
Fille unique d'une fratrie de quatre garçons, la jeune magistrate a entamé sa carrière de juriste dans un cabinet d'affaires ayant pignon sur rue à Liège, avant d'assister trois ans durant, l'un des plus célèbres procureurs belges, Michel Bourlet qui était chargé de l'affaire «Dutroux».
Sa motivation et son ardeur ont été vite remarquées par le magistrat qui a poussé la jeune prodige à aller loin dans une carrière qui s'annonçait prometteuse.
«Mon mentor, un homme d'expérience et de conviction, ainsi que mes collègues m'ont encouragée à passer l'examen d'accès que j'ai réussi. Sur 243 candidats qui s'étaient présentés, j'étais parmi les 16 retenus'', s'enorgueillit la jeune juge.
«Il faut reconnaître aussi que mon mari Jaouad, un Marocain qui est cadre supérieur dans une société de télécoms, m'a apporté tout son soutien», a ajouté cette maman de trois enfants.
Fière de ses origines marocaines qu'elle affirme ne «peut jamais renier», elle garde toujours des liens solides avec le Maroc qu'elle visite en famille trois à quatre fois par an.
«Je garde depuis toujours le lien avec mon pays d'origine que nous visitons, ma petite famille et moi, chaque année. Mes enfants, Salim 8 ans, Ilias 6 ans et le petit dernier Ismael âgé de 2 ans, adorent s'y rendre et parlent parfaitement l'arabe», s'est-elle réjouie.
«Nous avons une double culture que nous souhaitons faire bénéficier au Maroc», a-t-elle dit, se disant «entièrement disposée» à répondre à toute proposition marocaine dans ce sens.
Parlant un parfait arabe marocain, Najat Arbib se dit, en outre, friande de la cuisine de ses origines que sa mère lui a inculquée notamment tajines, couscous et autres mets de l'art culinaire marocain.
Se considérant comme une passerelle entre deux cultures et deux générations différentes, la magistrate affiche une ambition et un optimisme sans faille quant à l'avenir d'une communauté marocaine en mesure de contribuer au développement autant du pays d'accueil que celui d'origine.
«Le Maroc a de quoi être fier de sa communauté installée en Europe et notamment en Belgique», a-t-elle insisté.
Najat Arbib fait désormais partie des 2.500 gens de robe que compte la Belgique, dont 1.150 magistrats francophones.
