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La hausse des températures et l'humidité créent les conditions favorables pour qu'éclorent les œufs ayant survécu à l'hiver et qui peuvent, en seulement 10 jours, se transformer en moustiques adultes capables de transmettre le virus de la dengue à l'être humain.
L'Argentine où le virus responsable de la dengue est apparu dans les années cinquante, a procédé à la mise en place d'un plan national de prévention et de lutte contre la dengue, en collaboration avec, entre autres, l'Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS) et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Le plan est orienté, entre autres, vers le renforcement des activités d'élimination des gîtes larvaires et de la vigilance épidémiologique, le traitement adéquat de tous les cas de dengue, le contrôle entomologique intégré, la détection précoce et le contrôle de la présence du vecteur responsable de la maladie pour diminuer le risque, la formation du personnel médical et le lancement d'une campagne de sensibilisation sociale.
Les autorités argentines estiment à quelque 70 millions de dollars les fonds nécessaires pour combattre le virus, dont le moustique transmetteur, l'Aedes aegypti, avait été éliminé en 1963, avant de réapparaître en 1983, selon les experts.
Ils estimaient, à cet égard, qu'il s'agissait de cas isolés, une vingtaine en 1997, avant que la situation ne se complique avec la détection de 330 cas suspects en 1998, 1.493 en 2004, 3.452 en 2008, et 25.897 jusqu'au mois de juin dernier.
Selon des données du ministère de la Santé publique, les provinces du Nord et du nord-est du pays demeurent les plus touchées par le virus, la province de Chaco en tête avec 11.035 cas, suivie de Catamarca (8.847 infections), Salta (2.678), Jujuy (1.267) et Santa Fe (992).
Conscientes du risque que représente la dengue pour la sécurité sanitaire des habitants, ces provinces ont adhéré au plan national de lutte contre la dengue, notamment Chaco, qui a procédé au renforcement de ses infrastructures à travers l'acquisition d'équipement modernes permettant une meilleur détection de la maladie.
Dans la province de Jujuy, également parmi les régions ayant enregistré des taux élevés d'infection, les autorités ont procédé au lancement de cycles de formation en faveur du personnel médical et paramédical dans les établissements sanitaires de la province.
Dans la province de Buenos Aires, où 106 cas d'infections ont été enregistrés jusqu'au mois de juin dernier, dont 14 autochtones et 92 importés, une campagne de sensibilisation a été présentée le 8 novembre, suite à l'apparition des premières gîtes larvaires du moustique, détectées par le réseau provincial de surveillance entomologique.
Dans le cadre de cette campagne, les autorités appellent la population à redoubler de vigilance et à prendre toutes les mesures qui s'imposent afin de se prémunir contre cette maladie, qui touche entre soixante et cent millions de personnes chaque année dans le monde.
Toutefois, les autorités en charge de la lutte contre le virus estiment que les mesures prises dans le cadre du Plan national demeureront insuffisantes, en l'absence d'une coopération intense et de politiques coordonnées avec les pays voisins, le Paraguay, la Bolivie et le Brésil.
«Nous devons travailler dès maintenant pour éliminer le moustique de la dengue et parvenir à atténuer l'impact de cette maladie», avait affirme le ministre argentin de la santé, Juan Manzur, en lançant en août dernier le Plan national de prévention et de lutte contre la dengue et la fièvre jaune.
Pour lui, l'élimination de la dengue dans la région passe par une action conjointe entre les quatre pays, soulignant que «le grand défi consiste à éliminer entre tous le moustique Aedes aegypti responsable de la transmission de la maladie».
L'Argentine où le virus responsable de la dengue est apparu dans les années cinquante, a procédé à la mise en place d'un plan national de prévention et de lutte contre la dengue, en collaboration avec, entre autres, l'Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS) et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Le plan est orienté, entre autres, vers le renforcement des activités d'élimination des gîtes larvaires et de la vigilance épidémiologique, le traitement adéquat de tous les cas de dengue, le contrôle entomologique intégré, la détection précoce et le contrôle de la présence du vecteur responsable de la maladie pour diminuer le risque, la formation du personnel médical et le lancement d'une campagne de sensibilisation sociale.
Les autorités argentines estiment à quelque 70 millions de dollars les fonds nécessaires pour combattre le virus, dont le moustique transmetteur, l'Aedes aegypti, avait été éliminé en 1963, avant de réapparaître en 1983, selon les experts.
Ils estimaient, à cet égard, qu'il s'agissait de cas isolés, une vingtaine en 1997, avant que la situation ne se complique avec la détection de 330 cas suspects en 1998, 1.493 en 2004, 3.452 en 2008, et 25.897 jusqu'au mois de juin dernier.
Selon des données du ministère de la Santé publique, les provinces du Nord et du nord-est du pays demeurent les plus touchées par le virus, la province de Chaco en tête avec 11.035 cas, suivie de Catamarca (8.847 infections), Salta (2.678), Jujuy (1.267) et Santa Fe (992).
Conscientes du risque que représente la dengue pour la sécurité sanitaire des habitants, ces provinces ont adhéré au plan national de lutte contre la dengue, notamment Chaco, qui a procédé au renforcement de ses infrastructures à travers l'acquisition d'équipement modernes permettant une meilleur détection de la maladie.
Dans la province de Jujuy, également parmi les régions ayant enregistré des taux élevés d'infection, les autorités ont procédé au lancement de cycles de formation en faveur du personnel médical et paramédical dans les établissements sanitaires de la province.
Dans la province de Buenos Aires, où 106 cas d'infections ont été enregistrés jusqu'au mois de juin dernier, dont 14 autochtones et 92 importés, une campagne de sensibilisation a été présentée le 8 novembre, suite à l'apparition des premières gîtes larvaires du moustique, détectées par le réseau provincial de surveillance entomologique.
Dans le cadre de cette campagne, les autorités appellent la population à redoubler de vigilance et à prendre toutes les mesures qui s'imposent afin de se prémunir contre cette maladie, qui touche entre soixante et cent millions de personnes chaque année dans le monde.
Toutefois, les autorités en charge de la lutte contre le virus estiment que les mesures prises dans le cadre du Plan national demeureront insuffisantes, en l'absence d'une coopération intense et de politiques coordonnées avec les pays voisins, le Paraguay, la Bolivie et le Brésil.
«Nous devons travailler dès maintenant pour éliminer le moustique de la dengue et parvenir à atténuer l'impact de cette maladie», avait affirme le ministre argentin de la santé, Juan Manzur, en lançant en août dernier le Plan national de prévention et de lutte contre la dengue et la fièvre jaune.
Pour lui, l'élimination de la dengue dans la région passe par une action conjointe entre les quatre pays, soulignant que «le grand défi consiste à éliminer entre tous le moustique Aedes aegypti responsable de la transmission de la maladie».
