L'ouvrage, paru en deux versions bilingues (Français-Anglais et Espagnol-Arabe), relate la genèse du Moussem de Tan Tan, une grande manifestation annuelle réunissant une trentaine de tribus nomades qui avait pris une forme structurée en 1963, mais a été suspendue durant les débuts des années 70 avant d'être relancée fastueusement en septembre 2004, sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI.
Dans une allocution de circonstance, Fadel Benyaich, chargé de mission au cabinet royal, a souligné l'importance du Moussem de Tan Tan qui a été durant des siècles un point de rencontre annuel des tribus nomades du Sahara qui regroupait plus d'une trentaine de tribus du Sud du Maroc et d'autres régions d'Afrique.
Le festival était à l'origine une espèce d'agroupement annuel à la fois économique, culturel et social et un prétexte pour laisser libre court aux diverses et riches expressions culturelles, musicales, chants populaires et concours de poésies orales, avant de prendre en 1963 une forme structurée, a expliqué M. Benyaich.
Toutefois, le Moussem va disparaître dans les années 1970, mais sera relancé fastueusement en septembre 2004, sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI.
«Grâce à la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Moussem de Tan Tan va renaître et se convertir en une manifestation de renommée internationale qui va contribuer à la sauvegarde de la culture locale Sahraouie et de la diversité culturelle marocaine», a-t-il dit.
M. Benyaich a tenu à cette occasion à relever l'importance qu'accorde S.M. le Roi à la culture comme vecteur de développement et comme un outil d'échange et de rapprochement des peuples, affirmant que le Souverain porte un grand intérêt au patrimoine culturel immatériel porteur d'identité et de valeurs, un patrimoine «fragile et vulnérable» que la communauté internationale se doit d'intensifier ses efforts pour le protéger et le léguer aux générations futures.
Il a également souligné que grâce au haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, le Moussem de Tan Tan s'est converti en un haut lieu de rencontre, de diversité et de dialogue des cultures.
«La renaissance de cette manifestation a permis à la région de devenir un point de rencontres des différentes expressions qui font la richesse de ce patrimoine local aux nobles valeurs culturelles», a affirmé M. Benyaich.
Il a tenu, dans ce contexte, à rendre hommage à l'auteur de l'ouvrage Kitin Munoz, ambassadeur de bonne volonté de l'Unesco depuis 1997, qui ne cesse d'œuvrer en faveur d'une meilleure connaissance et en faveur du respect des différentes traditions de par le monde.
A travers cet ouvrage, Kitin Munoz a contribué non seulement à la reconnaissance et à la sauvegarde de la culture immatérielle du Moussem de Tan Tan, mais également à la diffusion de ses valeurs.
Cet ouvrage vient «conforter la diversité culturelle du Maroc et mettre en relief la richesse de la culture orale et artistique de nos régions du Sud», a-t-il dit.
«Il contribuera également à favoriser le rapprochement et la compréhension entre les peuples Marocain et Espagnol déjà unis par les nombreux liens d'amitié et de coopération», a relevé le chargé de mission au Cabinet Royal.
De son côté, l'ambassadeur du Maroc en Espagne, Omar Azziman a exalté le travail de l'explorateur et ethnologue Kitin Munoz dont les actions menées «avec conviction, amour et grande humilité» contribuent à la préservation et la sauvegarde de la culture immatérielle et la diversité culturelle locale.
Après avoir évoqué le grand effort consenti par l'explorateur espagnol pour faire connaître le Moussem de Tan Tan comme haut lieu de rencontres des tribus nomades Sahraouies du Sud du Maroc et d'autres régions d'Afrique, M. Azziman a relevé que ce Moussem est l'un des rares lieux de rencontre auquel affluent des tribus de plusieurs pays notamment du Maroc, de Mauritanie, d'Algérie et du Mali.
«Le Moussem de Tan Tan, chef d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité» se démarque par le noble objectif qu'il s'est fixé à savoir contribuer par l'écrit à la sauvegarde du patrimoine orale et de la culture des nomades du Sahara et préserver l'identité Sahraouie et la diversité culturelle qui font la richesse du Maroc.
Par la suite, l'explorateur espagnol a présenté, au cours de cette cérémonie, organisée par la fondation «Casa Arabe» en collaboration avec la maison d'édition espagnole Planeta et l'ambassade du Maroc en Espagne, son ouvrage «Le Moussem de Tan Tan, chef d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité «.
Kitin Munoz a tenu, à cette occasion, à exprimer toute sa gratitude à SM le Roi Mohammed VI, pour la haute sollicitude dont Il ne cesse d'entourer la culture et les hommes de culture et pour le soutien qu'Il accorde pour toutes les actions visant la préservation du Patrimoine Culturel Immatériel.
Il a également mis en relief, lors de cette cérémonie marquée par la présence de plusieurs princes et princesses de Bulgarie et de Grèce, les efforts déployés par le Maroc en matière de préservation du patrimoine oral et immatériel, évoquant dans ce contexte l'importance d'un autre haut lieu de rencontres celui de Jamma El Fna de Marrakech classé lui aussi par l'Unesco comme patrimoine oral et immatériel de l'Humanité.
Avant de terminer son intervention, l'explorateur Espagnol, très ému, a tenu à clamer de toutes ses forces en langue arabe et en langue espagnole «Vive le Sahara Marocain», «Viva El Sahara Marroqui» au milieu d'applaudissements nourris d'une grande assistance parmi laquelle on distinguait des élus Sahraouis et des représentants des habitants des provinces du Sud du Royaume.
L'explorateur Espagnol et ambassadeur de bonne volonté de l'Unesco, a confié, récemment au journal espagnol «El Mundo», qu'il avait décidé de s'installer aux côtés de sa femme, la princesse Kalina de Bulgarie et de son fils Siméon Hassan, «en plein désert du Sahara, dans la ville marocaine de Tarfaya».
«A partir d'aujourd'hui, notre foyer sera à Tarfaya, un lieu magique, car c'est là où Saint-Exupéry a écrit son livre 'le petit prince'. Nous résiderons dans une véritable khaïma», a affirmé Kitin Munoz.
Natif de la ville de Sidi Ifni, Kitin Munoz Valcarcel est chercheur en histoire et en ethnologie, dont les études s'inscrivent en continuité des travaux de l'explorateur norvégien Thor Heyerdahl sur la navigation primitive.
Il a participé et dirigé de nombreuses expéditions, notamment au Pérou, aux Marquises et à Tahiti et réalisé plusieurs documentaires sur l'Histoire, la nature et les populations «indigènes».
Dans une allocution de circonstance, Fadel Benyaich, chargé de mission au cabinet royal, a souligné l'importance du Moussem de Tan Tan qui a été durant des siècles un point de rencontre annuel des tribus nomades du Sahara qui regroupait plus d'une trentaine de tribus du Sud du Maroc et d'autres régions d'Afrique.
Le festival était à l'origine une espèce d'agroupement annuel à la fois économique, culturel et social et un prétexte pour laisser libre court aux diverses et riches expressions culturelles, musicales, chants populaires et concours de poésies orales, avant de prendre en 1963 une forme structurée, a expliqué M. Benyaich.
Toutefois, le Moussem va disparaître dans les années 1970, mais sera relancé fastueusement en septembre 2004, sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI.
«Grâce à la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Moussem de Tan Tan va renaître et se convertir en une manifestation de renommée internationale qui va contribuer à la sauvegarde de la culture locale Sahraouie et de la diversité culturelle marocaine», a-t-il dit.
M. Benyaich a tenu à cette occasion à relever l'importance qu'accorde S.M. le Roi à la culture comme vecteur de développement et comme un outil d'échange et de rapprochement des peuples, affirmant que le Souverain porte un grand intérêt au patrimoine culturel immatériel porteur d'identité et de valeurs, un patrimoine «fragile et vulnérable» que la communauté internationale se doit d'intensifier ses efforts pour le protéger et le léguer aux générations futures.
Il a également souligné que grâce au haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, le Moussem de Tan Tan s'est converti en un haut lieu de rencontre, de diversité et de dialogue des cultures.
«La renaissance de cette manifestation a permis à la région de devenir un point de rencontres des différentes expressions qui font la richesse de ce patrimoine local aux nobles valeurs culturelles», a affirmé M. Benyaich.
Il a tenu, dans ce contexte, à rendre hommage à l'auteur de l'ouvrage Kitin Munoz, ambassadeur de bonne volonté de l'Unesco depuis 1997, qui ne cesse d'œuvrer en faveur d'une meilleure connaissance et en faveur du respect des différentes traditions de par le monde.
A travers cet ouvrage, Kitin Munoz a contribué non seulement à la reconnaissance et à la sauvegarde de la culture immatérielle du Moussem de Tan Tan, mais également à la diffusion de ses valeurs.
Cet ouvrage vient «conforter la diversité culturelle du Maroc et mettre en relief la richesse de la culture orale et artistique de nos régions du Sud», a-t-il dit.
«Il contribuera également à favoriser le rapprochement et la compréhension entre les peuples Marocain et Espagnol déjà unis par les nombreux liens d'amitié et de coopération», a relevé le chargé de mission au Cabinet Royal.
De son côté, l'ambassadeur du Maroc en Espagne, Omar Azziman a exalté le travail de l'explorateur et ethnologue Kitin Munoz dont les actions menées «avec conviction, amour et grande humilité» contribuent à la préservation et la sauvegarde de la culture immatérielle et la diversité culturelle locale.
Après avoir évoqué le grand effort consenti par l'explorateur espagnol pour faire connaître le Moussem de Tan Tan comme haut lieu de rencontres des tribus nomades Sahraouies du Sud du Maroc et d'autres régions d'Afrique, M. Azziman a relevé que ce Moussem est l'un des rares lieux de rencontre auquel affluent des tribus de plusieurs pays notamment du Maroc, de Mauritanie, d'Algérie et du Mali.
«Le Moussem de Tan Tan, chef d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité» se démarque par le noble objectif qu'il s'est fixé à savoir contribuer par l'écrit à la sauvegarde du patrimoine orale et de la culture des nomades du Sahara et préserver l'identité Sahraouie et la diversité culturelle qui font la richesse du Maroc.
Par la suite, l'explorateur espagnol a présenté, au cours de cette cérémonie, organisée par la fondation «Casa Arabe» en collaboration avec la maison d'édition espagnole Planeta et l'ambassade du Maroc en Espagne, son ouvrage «Le Moussem de Tan Tan, chef d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité «.
Kitin Munoz a tenu, à cette occasion, à exprimer toute sa gratitude à SM le Roi Mohammed VI, pour la haute sollicitude dont Il ne cesse d'entourer la culture et les hommes de culture et pour le soutien qu'Il accorde pour toutes les actions visant la préservation du Patrimoine Culturel Immatériel.
Il a également mis en relief, lors de cette cérémonie marquée par la présence de plusieurs princes et princesses de Bulgarie et de Grèce, les efforts déployés par le Maroc en matière de préservation du patrimoine oral et immatériel, évoquant dans ce contexte l'importance d'un autre haut lieu de rencontres celui de Jamma El Fna de Marrakech classé lui aussi par l'Unesco comme patrimoine oral et immatériel de l'Humanité.
Avant de terminer son intervention, l'explorateur Espagnol, très ému, a tenu à clamer de toutes ses forces en langue arabe et en langue espagnole «Vive le Sahara Marocain», «Viva El Sahara Marroqui» au milieu d'applaudissements nourris d'une grande assistance parmi laquelle on distinguait des élus Sahraouis et des représentants des habitants des provinces du Sud du Royaume.
L'explorateur Espagnol et ambassadeur de bonne volonté de l'Unesco, a confié, récemment au journal espagnol «El Mundo», qu'il avait décidé de s'installer aux côtés de sa femme, la princesse Kalina de Bulgarie et de son fils Siméon Hassan, «en plein désert du Sahara, dans la ville marocaine de Tarfaya».
«A partir d'aujourd'hui, notre foyer sera à Tarfaya, un lieu magique, car c'est là où Saint-Exupéry a écrit son livre 'le petit prince'. Nous résiderons dans une véritable khaïma», a affirmé Kitin Munoz.
Natif de la ville de Sidi Ifni, Kitin Munoz Valcarcel est chercheur en histoire et en ethnologie, dont les études s'inscrivent en continuité des travaux de l'explorateur norvégien Thor Heyerdahl sur la navigation primitive.
Il a participé et dirigé de nombreuses expéditions, notamment au Pérou, aux Marquises et à Tahiti et réalisé plusieurs documentaires sur l'Histoire, la nature et les populations «indigènes».
