"Lorsque je joue de la musique, je suis heureux, je ne me sens pas fatigué, je n'ai pas faim et je ne m'ennuie pas", explique cet homme de 57 ans au sourire permanent.
"Je fais cela depuis des années et je n'ai jamais été malade. Je suis heureux", ajoute celui qui a fondé il y a près de dix ans un groupe musical.
L'ensemble joue toutes les semaines dans une pagode de Xi'an, dans la province du Shaanxi (nord), qui fut autrefois Chang'an, la capitale de la dynastie des Tang (618-907), l'une des périodes les plus florissantes de l'histoire chinoise.
L'influence de l'empire s'étendait alors de l'Asie centrale, via la route de la Soie, jusqu'au Japon.
"J'ai réalisé que cette musique ancienne allait disparaître si personne ne la jouait, c'est pour cela que j'ai créé ce groupe", dit Li, dont l'instrument est le tambour.
"Mon but est de faire revivre, de protéger et de développer la musique de la dynastie Tang. Comme Chinois, j'ai cette responsabilité", explique celui qui porte une tunique verte et jaune, comme celle des musiciens qui jouaient pour les empereurs Tang.
Les 18 membres du groupe proviennent de milieux très différents, comprenant notamment un ancien policier proche de la retraite, 59 ans, et un étudiant en tourisme de 22 ans.
Selon M. Li, il y a 60 ans, lors de l'arrivée des communistes au pouvoir, après des dizaines d'années de guerre civile et de révolution, il existait 50 groupes de musique Tang dans le Shaanxi.
Mais, après la Révolution culturelle, où tout ce qui était ancien devait être éradiqué, seulement une douzaine subsistaient dans tout le pays, réunissant 200 personnes.
M. Li affirme que la musique des Tang a été la première dans l'histoire à être écrite sur des partitions.
Mélangeant percussions, clochettes et instruments à vent, comme des flûtes, elle était destiné à l'élite impériale et remonte très loin.
Il l'a découverte en 1981 de manière accidentelle, en passant dans la rue près d'un groupe qui en jouait. Sa passion a été telle qu'il est allé jusqu'à dépenser l'héritage de 1,5 million de yuans (165.000 euros) que lui avait légué un grand-père fortuné.
Sa femme l'a même quitté il y a sept ans, lassée de passer derrière la musique.
"Je n'ai plus de femme, pas d'enfant, c'est la musique de la dynastie Tang qui les remplace", lance-t-il.
Il a aussi abandonné son travail en 1999 et dépend maintenant de ses économies et de quelques subventions officielles.
Il organise des concerts à Xi'an, l'une des villes les plus touristiques de Chine, connue pour ses guerriers de terre cuite. Mais aussi dans des lieux insolites, comme des avions.
Li projette aussi de construire une salle de concert entièrement consacrée à la musique de la dynastie des Tang.
"La dynastie des Tang a été la période où la Chine était puissante et prospère. Le pays était très riche, la musique reflète cette vie raffinée et harmonieuse", affirme Li.
"Par conséquent, quels que soient leur âge ou leur profession, les gens vont l'aimer lorsqu'ils entendront cette musique raffinée et mélodieuse".
"Je fais cela depuis des années et je n'ai jamais été malade. Je suis heureux", ajoute celui qui a fondé il y a près de dix ans un groupe musical.
L'ensemble joue toutes les semaines dans une pagode de Xi'an, dans la province du Shaanxi (nord), qui fut autrefois Chang'an, la capitale de la dynastie des Tang (618-907), l'une des périodes les plus florissantes de l'histoire chinoise.
L'influence de l'empire s'étendait alors de l'Asie centrale, via la route de la Soie, jusqu'au Japon.
"J'ai réalisé que cette musique ancienne allait disparaître si personne ne la jouait, c'est pour cela que j'ai créé ce groupe", dit Li, dont l'instrument est le tambour.
"Mon but est de faire revivre, de protéger et de développer la musique de la dynastie Tang. Comme Chinois, j'ai cette responsabilité", explique celui qui porte une tunique verte et jaune, comme celle des musiciens qui jouaient pour les empereurs Tang.
Les 18 membres du groupe proviennent de milieux très différents, comprenant notamment un ancien policier proche de la retraite, 59 ans, et un étudiant en tourisme de 22 ans.
Selon M. Li, il y a 60 ans, lors de l'arrivée des communistes au pouvoir, après des dizaines d'années de guerre civile et de révolution, il existait 50 groupes de musique Tang dans le Shaanxi.
Mais, après la Révolution culturelle, où tout ce qui était ancien devait être éradiqué, seulement une douzaine subsistaient dans tout le pays, réunissant 200 personnes.
M. Li affirme que la musique des Tang a été la première dans l'histoire à être écrite sur des partitions.
Mélangeant percussions, clochettes et instruments à vent, comme des flûtes, elle était destiné à l'élite impériale et remonte très loin.
Il l'a découverte en 1981 de manière accidentelle, en passant dans la rue près d'un groupe qui en jouait. Sa passion a été telle qu'il est allé jusqu'à dépenser l'héritage de 1,5 million de yuans (165.000 euros) que lui avait légué un grand-père fortuné.
Sa femme l'a même quitté il y a sept ans, lassée de passer derrière la musique.
"Je n'ai plus de femme, pas d'enfant, c'est la musique de la dynastie Tang qui les remplace", lance-t-il.
Il a aussi abandonné son travail en 1999 et dépend maintenant de ses économies et de quelques subventions officielles.
Il organise des concerts à Xi'an, l'une des villes les plus touristiques de Chine, connue pour ses guerriers de terre cuite. Mais aussi dans des lieux insolites, comme des avions.
Li projette aussi de construire une salle de concert entièrement consacrée à la musique de la dynastie des Tang.
"La dynastie des Tang a été la période où la Chine était puissante et prospère. Le pays était très riche, la musique reflète cette vie raffinée et harmonieuse", affirme Li.
"Par conséquent, quels que soient leur âge ou leur profession, les gens vont l'aimer lorsqu'ils entendront cette musique raffinée et mélodieuse".
