Sa guitare en bandoulière, l'artiste franco-algérienne, accompagnée du guitariste François Kellener, du percussionniste Rabah Khalfa et du luthiste (Oud) Amid Djouhri, a gratifié le public d'un concert acoustique «anesthésiant, hypnotisant et apaisant».
Souad Massi, auteur, compositeur et interprète, chante en arabe, en français et en Amazigh des paroles «sorties de ses tripes», a-t-elle confié à la MAP quelques heures avant son concert.
Empreinte de ses origines nord-africaines, sa musique est, particulièrement, influencée par le folk rock américain, le chaabi, le flamenco, le fado et la musique arabo-andalouse.
Lui donnant ainsi un style si particulier, une sorte de mélange métissé de guitare et de luths, de légèreté, de délicatesse, de nostalgie et d'espoir.
«Sans aucunes prétentions, j'écris des chansons avec des paroles très simples du premier jet, je n'essaie pas d'embellir», a-t-elle dit.
Son inspiration : le vécu, ses expériences personnelles. «Je me suis toujours inspirée de mon entourage, des histoires d'amour ou de déception», révèle-t-elle.
Belle, sensible, simple et émouvante, Souad Massi a repris les plus belles chansons de son répertoire dont «Yemma», «Hayati», «Deb» Dar jaddi» et la célèbre «Raoui» qui traite de l'exil, la liberté, l'amour, les rencontres et la vie.
Avec beaucoup d'émotion, elle s'est dite «très contente» de se produire pour la première fois au Maroc, pays d'origine de son mari. La fragile Souad Massi et ses mélopées pleines de douceur, ont conquis un public cosmopolite qui a vivement applaudi l'artiste.
Native du quartier populaire de Bab El Oud à Alger, elle a confié que ses débuts ont été difficiles parce que être artiste dans le monde arabe est «très mal vu», d'abord la famille ensuite la société qui considère que seule les personnes ayant raté leur vie font de la musique.
Ingénieur de formation, Souad Massi a commencé à composer et à écrire en Algérie. «J'étais une jeune fille pleine de rêves mais qui était oppressée et opprimée par la guerre civile, par l'entourage familial, qui ne voulait pas que je chante».
L'artiste a indiqué qu'elle chante pour dénoncer, sensibiliser aux injustices, à la situation de la femme, aux inégalités entre les riches et les pauvres ajoutant qu'être artiste aujourd'hui est une lourde responsabilité notamment sur le plan personnel.
Le parcours artistique est parsemé d'embûche et de sacrifices : «on n'a pas une vie normale surtout quand on a des enfants», justifie-t-elle. Sans pour autant nier que d'un autre coté, «il y a le plaisir d'être sur scène, d'être 'connu', de voyager...».
Pour le plaisir de ses fans, Souad Massi se produira à nouveau, ce mercredi soir à Bab Boujloud, pour un concert Pop.
Après «Raoui» (Le conteur), son premier album paru en 2001, «Deb» en 2003 et «Mesk Ellil» (Le Chèvrefeuille) en 2005, l'année 2006 est celle de la consécration internationale qui voit Souad Massi obtenir à Londres un British Award et les Victoires de la Musique à Paris. Un quatrième album est en gestation pour l'autonome prochain.
Placé sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, ce Festival, qui perpétue cette année sa 15e édition sous le signe «L'Arbre de vie» dans le même esprit de paix et de rapprochement entre les peuples, fera découvrir au public les polyphonies corses sacrées et profanes «I Muvrini» (France), «Divna» chants byzantins (Serbie) et les chants spirituels de Sami Yusuf (Angleterre).
Souad Massi, auteur, compositeur et interprète, chante en arabe, en français et en Amazigh des paroles «sorties de ses tripes», a-t-elle confié à la MAP quelques heures avant son concert.
Empreinte de ses origines nord-africaines, sa musique est, particulièrement, influencée par le folk rock américain, le chaabi, le flamenco, le fado et la musique arabo-andalouse.
Lui donnant ainsi un style si particulier, une sorte de mélange métissé de guitare et de luths, de légèreté, de délicatesse, de nostalgie et d'espoir.
«Sans aucunes prétentions, j'écris des chansons avec des paroles très simples du premier jet, je n'essaie pas d'embellir», a-t-elle dit.
Son inspiration : le vécu, ses expériences personnelles. «Je me suis toujours inspirée de mon entourage, des histoires d'amour ou de déception», révèle-t-elle.
Belle, sensible, simple et émouvante, Souad Massi a repris les plus belles chansons de son répertoire dont «Yemma», «Hayati», «Deb» Dar jaddi» et la célèbre «Raoui» qui traite de l'exil, la liberté, l'amour, les rencontres et la vie.
Avec beaucoup d'émotion, elle s'est dite «très contente» de se produire pour la première fois au Maroc, pays d'origine de son mari. La fragile Souad Massi et ses mélopées pleines de douceur, ont conquis un public cosmopolite qui a vivement applaudi l'artiste.
Native du quartier populaire de Bab El Oud à Alger, elle a confié que ses débuts ont été difficiles parce que être artiste dans le monde arabe est «très mal vu», d'abord la famille ensuite la société qui considère que seule les personnes ayant raté leur vie font de la musique.
Ingénieur de formation, Souad Massi a commencé à composer et à écrire en Algérie. «J'étais une jeune fille pleine de rêves mais qui était oppressée et opprimée par la guerre civile, par l'entourage familial, qui ne voulait pas que je chante».
L'artiste a indiqué qu'elle chante pour dénoncer, sensibiliser aux injustices, à la situation de la femme, aux inégalités entre les riches et les pauvres ajoutant qu'être artiste aujourd'hui est une lourde responsabilité notamment sur le plan personnel.
Le parcours artistique est parsemé d'embûche et de sacrifices : «on n'a pas une vie normale surtout quand on a des enfants», justifie-t-elle. Sans pour autant nier que d'un autre coté, «il y a le plaisir d'être sur scène, d'être 'connu', de voyager...».
Pour le plaisir de ses fans, Souad Massi se produira à nouveau, ce mercredi soir à Bab Boujloud, pour un concert Pop.
Après «Raoui» (Le conteur), son premier album paru en 2001, «Deb» en 2003 et «Mesk Ellil» (Le Chèvrefeuille) en 2005, l'année 2006 est celle de la consécration internationale qui voit Souad Massi obtenir à Londres un British Award et les Victoires de la Musique à Paris. Un quatrième album est en gestation pour l'autonome prochain.
Placé sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, ce Festival, qui perpétue cette année sa 15e édition sous le signe «L'Arbre de vie» dans le même esprit de paix et de rapprochement entre les peuples, fera découvrir au public les polyphonies corses sacrées et profanes «I Muvrini» (France), «Divna» chants byzantins (Serbie) et les chants spirituels de Sami Yusuf (Angleterre).
