Construit sur une superficie de près de 5.000 m3, ce pavillon offre aux visiteurs une large vision sur l'héritage scientifique légué par la présence arabo-musulmane dans la péninsule ibérique, une région du monde qui fut, des siècles durant, l'une des principales étapes des circuits du savoir.
Le pavillon «Al-Andalus et la science» propose, par le biais de riches ressources muséographiques utilisées aussi bien lors d'expositions permanentes que temporaires, des informations sur l'Andalousie et surtout sur l'énorme contribution des savants arabes de l'époque au développement de l'Europe et de la civilisation mondiale. Des modules descriptifs et interactifs, mettant à profit les nouvelles technologies de l'information et de la communication, jettent la lumière sur les connaissances scientifiques transmises par les érudits andalusis entre les 8e et 15e siècle dans les différentes disciplines.
A travers des répliques fidèles, cartes, panneaux, photos et éléments interactifs, le visiteur pourra s'approcher de l'originalité et de l'importance de la science de l'époque d'Al-Andalus et de son rôle en tant que source de transmission du savoir à l'Europe et au monde entier.
Le pouvoir d'intégration et de développement par les scientifiques arabes des savoirs hellénistiques, syriaques, sanscrits et perses, entre autres, est également mis en évidence dans les contenus interactifs illustrés, montrant également les itinéraires des connaissances scientifiques en provenance d'Orient et d'ailleurs, et transmises vers d'autres terres. Disponibles en espagnol, anglais et arabe, les discours descriptifs sont une introduction dans le monde fascinant de la science d'Al-Andalus dans des domaines comme l'astronomie, les mathématiques, la médicine, la botanique, la pharmacologie, l'agronomie ou la navigation.
Les contenus développés tournent autour des différents apports techniques des savants arabo-musulmans, dont les travaux sur métaux, l'introduction du papier, les textiles, la technologie militaire, la céramique, le verre et la musique.
D'autres modules thématiques viennent compléter cette présentation, notamment celui axé sur l'eau et l'agriculture avec le développement des différents systèmes hydrauliques à l'époque (norias, bassins, mines, réservoirs) et de nouveaux produits agricoles méconnues auparavant (la canne à sucre, le coton, le riz asiatique, les agrumes, les bananes ou le palmier dattier).
Le module consacré à l'astronomie et à la navigation, avec l'astrolabe comme principal objet exposé, est également parmi les plus fascinants.
Le pavillon «Al-Andalus et la science», inauguré en novembre dernier, incarne pleinement les objectifs poursuivis par son initiateur, la Fondation «El Legado Andalusi», notamment la mise en valeur et la diffusion du patrimoine culturel se rapportant à la période arabo-musulmane en Espagne, ses richesses et son influence sur le monde.
L'une des missions de cette Fondation est, en outre, le renforcement des liens de l'Espagne avec les pays partageant avec elle une histoire commune, notamment le Maroc.
Il n'est pas un hasard donc que le premier colloque abrité par le pavillon «Al-Andalus et la science» (6 mars) ait porté sur le thème «Le Maroc et l'Espagne : mémoire partagée et regards croisés».
Le pavillon «Al-Andalus et la science» propose, par le biais de riches ressources muséographiques utilisées aussi bien lors d'expositions permanentes que temporaires, des informations sur l'Andalousie et surtout sur l'énorme contribution des savants arabes de l'époque au développement de l'Europe et de la civilisation mondiale. Des modules descriptifs et interactifs, mettant à profit les nouvelles technologies de l'information et de la communication, jettent la lumière sur les connaissances scientifiques transmises par les érudits andalusis entre les 8e et 15e siècle dans les différentes disciplines.
A travers des répliques fidèles, cartes, panneaux, photos et éléments interactifs, le visiteur pourra s'approcher de l'originalité et de l'importance de la science de l'époque d'Al-Andalus et de son rôle en tant que source de transmission du savoir à l'Europe et au monde entier.
Le pouvoir d'intégration et de développement par les scientifiques arabes des savoirs hellénistiques, syriaques, sanscrits et perses, entre autres, est également mis en évidence dans les contenus interactifs illustrés, montrant également les itinéraires des connaissances scientifiques en provenance d'Orient et d'ailleurs, et transmises vers d'autres terres. Disponibles en espagnol, anglais et arabe, les discours descriptifs sont une introduction dans le monde fascinant de la science d'Al-Andalus dans des domaines comme l'astronomie, les mathématiques, la médicine, la botanique, la pharmacologie, l'agronomie ou la navigation.
Les contenus développés tournent autour des différents apports techniques des savants arabo-musulmans, dont les travaux sur métaux, l'introduction du papier, les textiles, la technologie militaire, la céramique, le verre et la musique.
D'autres modules thématiques viennent compléter cette présentation, notamment celui axé sur l'eau et l'agriculture avec le développement des différents systèmes hydrauliques à l'époque (norias, bassins, mines, réservoirs) et de nouveaux produits agricoles méconnues auparavant (la canne à sucre, le coton, le riz asiatique, les agrumes, les bananes ou le palmier dattier).
Le module consacré à l'astronomie et à la navigation, avec l'astrolabe comme principal objet exposé, est également parmi les plus fascinants.
Le pavillon «Al-Andalus et la science», inauguré en novembre dernier, incarne pleinement les objectifs poursuivis par son initiateur, la Fondation «El Legado Andalusi», notamment la mise en valeur et la diffusion du patrimoine culturel se rapportant à la période arabo-musulmane en Espagne, ses richesses et son influence sur le monde.
L'une des missions de cette Fondation est, en outre, le renforcement des liens de l'Espagne avec les pays partageant avec elle une histoire commune, notamment le Maroc.
Il n'est pas un hasard donc que le premier colloque abrité par le pavillon «Al-Andalus et la science» (6 mars) ait porté sur le thème «Le Maroc et l'Espagne : mémoire partagée et regards croisés».