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"La sécurité et la stabilité de cet espace ne peut plus être appréhendée strictement dans l'Atlantique Nord, mais nécessitent une approche globale et indivisible de type tricontinental", a insisté le ministre, lors de la séance d'ouverture du Forum international "Pour une initiative tricontinentale", vendredi à Skhirat.
Malgré "l'amélioration considérable" réalisée en Afrique en termes de paix et de stabilité, plusieurs pays du Continent demeurent "politiquement et économiquement fragiles", a souligné M. Fassi Fihri, notant que la réalité socio-économique dans cette région du monde "contraint les jeunes populations à l'émigration clandestine, au trafic de drogue et, parfois, au mercenariat".
L'ensemble de ses facteurs combinés ont permis "à des organisations criminelles et terroristes d'élire domicile en Afrique de l'Ouest ou dans le Sahel et de développer les routes des trafics de tous genres", a-t-il poursuivi, mettant en garde contre la prolifération du trafic de cocaïne qui transite par les côtes africaines, en provenance de l'Amérique du Sud et destinée à l'Europe.
Ce nouveau phénomène, qui a "un impact sur la sécurité de nos pays et en particulier ceux de la région", vient "saper les processus politiques déjà fragiles et même menacer la souveraineté et la stabilité dans plusieurs pays", a-t-il fait remarquer, relevant que les pays concernés, que ce soit en Europe, en Amérique du Sud ou dans l'Afrique de l'Ouest, "ont tous une responsabilité partagée pour trouver les solutions concrètes à long terme à cette menace" et développer impérativement "une approche régionale coordonnée pour faire face à cette situation inquiétante".
Evoquant la question de la piraterie qui ne concerne pas uniquement la côte Est du continent, puisque 40 attaques ont été perpétrées dans le Golfe de Guinée, le ministre a indiqué que ce phénomène pourrait se développer "à cause des conditions économiques difficiles dans certains pays de la côte ouest-africaine et du manque de ressources économiques suffisantes pour contrôler efficacement leurs frontières maritimes".
La piraterie dans le Golfe de Guinée est devenue "une menace à la sécurité énergétique" et "affecte le commerce maritime mondial", a encore dit le ministre, rappelant les initiatives prises par certains groupements régionaux, à l'instar de la Communauté économique des Etats de l'Afrique Centrale, qui ont commencé à se pencher sur ce fléau à travers des exercices militaires communs, avec le soutien de pays comme la France et les Etats-Unis.
Dans ce contexte, le ministre estime "nécessaire" le développement d'une coopération renforcée entre les organisations régionales de l'Atlantique Sud et celles du Nord, du fait que la sécurité doit être "collective pour être effective".
"C'est pour cette raison que nous pensons au Maroc qu'il importe de créer un espace de dialogue et de réflexion qui réunit l'ensemble des acteurs riverains de l'Atlantique", a-t-il fait savoir, appelant à "se consacrer à ces menaces qui nous guettent, mais aussi à ce potentiel qui nous attend".
"Tout comme les grands projets stratégiques ont besoin d'un père fondateur, peut-être, ces pères fondateurs sont aujourd'hui autour de cette table", a dit M. Fassi Fihri, faisant allusion aux participants à ce forum international qui, selon lui, "participe d'une démarche ouverte et d'une réflexion conjointe si utile à l'amélioration des perceptions de part et d'autre de l'Atlantique".
Placé sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, ce Forum, organisé par le Haut commissariat au Plan dans le cadre de la réflexion prospective "Maroc 2030", réunit d'éminentes personnalités des trois Continents bordant l'océan Atlantique, dont des responsables gouvernementaux, des présidents d'organisations régionales et des académiciens de renom.
Malgré "l'amélioration considérable" réalisée en Afrique en termes de paix et de stabilité, plusieurs pays du Continent demeurent "politiquement et économiquement fragiles", a souligné M. Fassi Fihri, notant que la réalité socio-économique dans cette région du monde "contraint les jeunes populations à l'émigration clandestine, au trafic de drogue et, parfois, au mercenariat".
L'ensemble de ses facteurs combinés ont permis "à des organisations criminelles et terroristes d'élire domicile en Afrique de l'Ouest ou dans le Sahel et de développer les routes des trafics de tous genres", a-t-il poursuivi, mettant en garde contre la prolifération du trafic de cocaïne qui transite par les côtes africaines, en provenance de l'Amérique du Sud et destinée à l'Europe.
Ce nouveau phénomène, qui a "un impact sur la sécurité de nos pays et en particulier ceux de la région", vient "saper les processus politiques déjà fragiles et même menacer la souveraineté et la stabilité dans plusieurs pays", a-t-il fait remarquer, relevant que les pays concernés, que ce soit en Europe, en Amérique du Sud ou dans l'Afrique de l'Ouest, "ont tous une responsabilité partagée pour trouver les solutions concrètes à long terme à cette menace" et développer impérativement "une approche régionale coordonnée pour faire face à cette situation inquiétante".
Evoquant la question de la piraterie qui ne concerne pas uniquement la côte Est du continent, puisque 40 attaques ont été perpétrées dans le Golfe de Guinée, le ministre a indiqué que ce phénomène pourrait se développer "à cause des conditions économiques difficiles dans certains pays de la côte ouest-africaine et du manque de ressources économiques suffisantes pour contrôler efficacement leurs frontières maritimes".
La piraterie dans le Golfe de Guinée est devenue "une menace à la sécurité énergétique" et "affecte le commerce maritime mondial", a encore dit le ministre, rappelant les initiatives prises par certains groupements régionaux, à l'instar de la Communauté économique des Etats de l'Afrique Centrale, qui ont commencé à se pencher sur ce fléau à travers des exercices militaires communs, avec le soutien de pays comme la France et les Etats-Unis.
Dans ce contexte, le ministre estime "nécessaire" le développement d'une coopération renforcée entre les organisations régionales de l'Atlantique Sud et celles du Nord, du fait que la sécurité doit être "collective pour être effective".
"C'est pour cette raison que nous pensons au Maroc qu'il importe de créer un espace de dialogue et de réflexion qui réunit l'ensemble des acteurs riverains de l'Atlantique", a-t-il fait savoir, appelant à "se consacrer à ces menaces qui nous guettent, mais aussi à ce potentiel qui nous attend".
"Tout comme les grands projets stratégiques ont besoin d'un père fondateur, peut-être, ces pères fondateurs sont aujourd'hui autour de cette table", a dit M. Fassi Fihri, faisant allusion aux participants à ce forum international qui, selon lui, "participe d'une démarche ouverte et d'une réflexion conjointe si utile à l'amélioration des perceptions de part et d'autre de l'Atlantique".
Placé sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, ce Forum, organisé par le Haut commissariat au Plan dans le cadre de la réflexion prospective "Maroc 2030", réunit d'éminentes personnalités des trois Continents bordant l'océan Atlantique, dont des responsables gouvernementaux, des présidents d'organisations régionales et des académiciens de renom.
