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Dans son enfance, le futur maillot vert du Tour 2005 ignorait pourtant tout du vélo. Son idole, comme celle de milliers de gamins norvégiens, était le skieur de fond Björn Daehlie, demi-dieu en son pays. Là-bas, le vélo n'est, le plus souvent, qu'un moyen d'entretenir sa forme entre deux saisons de ski.
"J'ai finalement privilégié le vélo parce que mes parents habitaient dans le sud du pays, où il y a moins de neige", se souvient-il. Dès l'âge de neuf ans, il s'aligne dans de petites courses régionales, tout en continuant à jouer au football.
Incroyablement doué, il met pourtant plusieurs années à se prendre au jeu, au point de penser abandonner vers l'âge de 17 ans. Mais les succès l'encouragent. En catégorie espoir, il devient champion du monde contre-la-montre puis remporte Paris-Roubaix, ce qui lui vaut de rejoindre fin 1999 l'équipe pro du Crédit Agricole.
Inconscience
Athlète impressionnant (1,83 m pour 80 kg), le Norvégien possède quelques qualités innées pour le sprint: l'explosivité, la puissance, mais aussi la forme d'inconscience nécessaire pour se lancer à 70 km/h dans des coude à coude vertigineux avec les autres rois de la vitesse.
"Un sprinteur comme lui, lorsqu'il voit une ligne d'arrivée, il ne pense plus ni aux bobos ni aux pépins de la journée. Il gagne!", témoigna un jour Christophe Le Mevel, son ex-coéquipier au Crédit Agricole.
Après la dissolution de l'équipe, Hushovd a été recruté cette saison par l'équipe suisse Cervélo, du vainqueur du Tour 2008 Carlos Sastre. Il y bénéficie du concours de quelques "lanceurs" remarquables, dont l'Australien Brett Lancaster, qui l'aident à se placer au mieux sur les sprints.
Décrit comme un garçon doux et gentil par ses proches, Hushovd a une palette relativement plus large que celles des autres sprinteurs. A Barcelone, le surdoué Cavendish n'a ainsi pas pu se placer au sommet de la colline de Montjuich, alors qu'Hushovd a tiré profit de l'arrivée en côte pour imposer sa puissance.
Ses qualités de rouleur lui ont aussi permis de porter le maillot jaune du Tour 2006, après sa victoire dans le prologue, et de glaner des places d'honneur sur les classiques.
"Je veux le maillot vert à Paris", a-t-il dit à Barcelone après sa victoire, la septième dans le Tour depuis 2002.
Dans la lutte pour le classement par points, Hushovd est mieux armé que la plupart des autres sprinteurs. Capable de passer la montagne, il peut aussi rouler en tête dans les étapes vallonnées, et sait marquer des points dans les sprints intermédiaires, quand d'autres souffrent déjà à l'arrière du peloton.
"J'ai finalement privilégié le vélo parce que mes parents habitaient dans le sud du pays, où il y a moins de neige", se souvient-il. Dès l'âge de neuf ans, il s'aligne dans de petites courses régionales, tout en continuant à jouer au football.
Incroyablement doué, il met pourtant plusieurs années à se prendre au jeu, au point de penser abandonner vers l'âge de 17 ans. Mais les succès l'encouragent. En catégorie espoir, il devient champion du monde contre-la-montre puis remporte Paris-Roubaix, ce qui lui vaut de rejoindre fin 1999 l'équipe pro du Crédit Agricole.
Inconscience
Athlète impressionnant (1,83 m pour 80 kg), le Norvégien possède quelques qualités innées pour le sprint: l'explosivité, la puissance, mais aussi la forme d'inconscience nécessaire pour se lancer à 70 km/h dans des coude à coude vertigineux avec les autres rois de la vitesse.
"Un sprinteur comme lui, lorsqu'il voit une ligne d'arrivée, il ne pense plus ni aux bobos ni aux pépins de la journée. Il gagne!", témoigna un jour Christophe Le Mevel, son ex-coéquipier au Crédit Agricole.
Après la dissolution de l'équipe, Hushovd a été recruté cette saison par l'équipe suisse Cervélo, du vainqueur du Tour 2008 Carlos Sastre. Il y bénéficie du concours de quelques "lanceurs" remarquables, dont l'Australien Brett Lancaster, qui l'aident à se placer au mieux sur les sprints.
Décrit comme un garçon doux et gentil par ses proches, Hushovd a une palette relativement plus large que celles des autres sprinteurs. A Barcelone, le surdoué Cavendish n'a ainsi pas pu se placer au sommet de la colline de Montjuich, alors qu'Hushovd a tiré profit de l'arrivée en côte pour imposer sa puissance.
Ses qualités de rouleur lui ont aussi permis de porter le maillot jaune du Tour 2006, après sa victoire dans le prologue, et de glaner des places d'honneur sur les classiques.
"Je veux le maillot vert à Paris", a-t-il dit à Barcelone après sa victoire, la septième dans le Tour depuis 2002.
Dans la lutte pour le classement par points, Hushovd est mieux armé que la plupart des autres sprinteurs. Capable de passer la montagne, il peut aussi rouler en tête dans les étapes vallonnées, et sait marquer des points dans les sprints intermédiaires, quand d'autres souffrent déjà à l'arrière du peloton.
