«Nous demeurons convaincus que le Ticen est plus pertinent que jamais et que son entrée en vigueur s'impose avec une grande urgence à la lumière des défis auxquels doit faire face le régime de non-prolifération», a insisté M. Fassi Fihri, dans une tribune publiée dans le dernier numéro du magazine spécialisé «CTBTO Spectrum».
Le ministre a plaidé, à ce propos, en faveur de la conjugaison des efforts en vue de faire de l'année 2010, «un tournant dans la non-prolifération et le désarmement» en capitalisant sur les progrès réalisés par la Troisième session du Comité préparatoire de la Conférence d'examen du Traité de non-prolifération (TNP) tenue à New York, en mai 2009, dans le but d'assurer le succès de la conférence prévue l'année prochaine.
Une fois entré en vigueur, le Ticen sera d'un grand apport au TNP et insufflera une nouvelle dynamique au régime de non-prolifération nucléaire, a fait observer M. Fassi Fihri, tout en adhérant à l'idée selon laquelle ce Traité consolidera les mesures de confiance, en particulier dans les régions où les risques d'une prolifération nucléaire constituent un défi à cause des différends politiques non résolus.
A contrario, le ministre a déploré qu'un instrument de paix et de sécurité aussi important que le Ticen n'ait pas encore trouvé la voie de sa mise en œuvre effective, expliquant qu'il manque à son entrée en vigueur neuf ratifications supplémentaires et ce, en dépit de cinq conférences de facilitation tenues depuis 1999 et des efforts déployés par nombre de pays pour la promotion de sa signature et de sa ratification.
Néanmoins, a-t-il fait remarquer, la volonté commune qui est la base de ce Traité a été confirmée à travers le soutien politique dont il fait l'objet au niveau international, expliquant que le Ticen a été signé par 181 pays, dont 149 l'ont, déjà, ratifié. Ces derniers ont ainsi clairement démontré leur volonté d'être liés aux dispositions de ce Traité une fois entré en vigueur, a souligné le ministre dans cette tribune.
«Les difficultés sont réelles et beaucoup reste à faire», a-t-il fait savoir tout en relevant qu'il existe des raisons qui poussent à un certain optimisme.
M. Fassi Fihri en veut pour preuve, en particulier, le fait que la Conférence sur le désarmement ait convenu d'engager des négociations en vue de concrétiser un traité sur l'élimination des matériaux fissiles et que le Président Barack Obama ait renouvelé l'engagement des Etats-Unis vis-à-vis du Ticen.
Le ministre a, également, indiqué que la Chine avait entamé le processus de ratification, alors que la Russie, qui avait déjà ratifié le traité, a aussi renouvelé son soutien au Ticen et sa volonté d'aller de l'avant sur la voie du contrôle des armes et du désarmement.
Si ces engagements se traduisent dans la réalité, «ils contribueront grandement à l'amélioration des perspectives d'entrée en vigueur du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires», a estimé M. Fassi Fihri.
La promotion de son entrée en vigueur figurera d'ailleurs parmi les objectifs de la prochaine conférence au titre de l'article XIV, que le Maroc co-présidera avec la France à New York, au mois de septembre courant, a souligné M. Fassi Fihri, ajoutant que cette rencontre sera l'occasion pour la communauté internationale de démontrer son unité quant aux objectifs dudit Traité.
Les pays ayant ratifié le Ticen devront se mettre d'accord sur les moyens à mettre en œuvre pour amener d'autres pays à ratifier ledit Traité, notamment les neuf dont la ratification manque à son entrée en vigueur, a indiqué le ministre, pour qui la prochaine conférence est cruciale au maintien du momentum politique et diplomatique nécessaire à la concrétisation du Ticen.
M. Fassi Fihri a, par ailleurs, fait observer que la paix et la sécurité ne sont pas les seuls avantages de ce Traité, notant que les pays qui en sont parties, notamment ceux en voie de développement, attachent une grande importance aux possibles applications civiles des technologies mises en place pour les besoins des vérifications.
Et d'expliquer que les experts et les scientifiques ont exploré les éventuelles mises à contribution de ces technologies pour ce qui est des tremblements de terre, des volcans sous-marins, d'observation des évolutions des océans, de détection des tsunamis, de changement climatique et des accidents nucléaires.
Pour toutes ces raisons et avantages, la Communauté internationale ne devrait ménager aucun effort pour assurer l'entrée en vigueur du TICEN, qui de ce fait représentera «sans aucun doute, la plus grande réalisation depuis l'adoption du TNP», a conclu Taib Fassi Fihri.
Le ministre a plaidé, à ce propos, en faveur de la conjugaison des efforts en vue de faire de l'année 2010, «un tournant dans la non-prolifération et le désarmement» en capitalisant sur les progrès réalisés par la Troisième session du Comité préparatoire de la Conférence d'examen du Traité de non-prolifération (TNP) tenue à New York, en mai 2009, dans le but d'assurer le succès de la conférence prévue l'année prochaine.
Une fois entré en vigueur, le Ticen sera d'un grand apport au TNP et insufflera une nouvelle dynamique au régime de non-prolifération nucléaire, a fait observer M. Fassi Fihri, tout en adhérant à l'idée selon laquelle ce Traité consolidera les mesures de confiance, en particulier dans les régions où les risques d'une prolifération nucléaire constituent un défi à cause des différends politiques non résolus.
A contrario, le ministre a déploré qu'un instrument de paix et de sécurité aussi important que le Ticen n'ait pas encore trouvé la voie de sa mise en œuvre effective, expliquant qu'il manque à son entrée en vigueur neuf ratifications supplémentaires et ce, en dépit de cinq conférences de facilitation tenues depuis 1999 et des efforts déployés par nombre de pays pour la promotion de sa signature et de sa ratification.
Néanmoins, a-t-il fait remarquer, la volonté commune qui est la base de ce Traité a été confirmée à travers le soutien politique dont il fait l'objet au niveau international, expliquant que le Ticen a été signé par 181 pays, dont 149 l'ont, déjà, ratifié. Ces derniers ont ainsi clairement démontré leur volonté d'être liés aux dispositions de ce Traité une fois entré en vigueur, a souligné le ministre dans cette tribune.
«Les difficultés sont réelles et beaucoup reste à faire», a-t-il fait savoir tout en relevant qu'il existe des raisons qui poussent à un certain optimisme.
M. Fassi Fihri en veut pour preuve, en particulier, le fait que la Conférence sur le désarmement ait convenu d'engager des négociations en vue de concrétiser un traité sur l'élimination des matériaux fissiles et que le Président Barack Obama ait renouvelé l'engagement des Etats-Unis vis-à-vis du Ticen.
Le ministre a, également, indiqué que la Chine avait entamé le processus de ratification, alors que la Russie, qui avait déjà ratifié le traité, a aussi renouvelé son soutien au Ticen et sa volonté d'aller de l'avant sur la voie du contrôle des armes et du désarmement.
Si ces engagements se traduisent dans la réalité, «ils contribueront grandement à l'amélioration des perspectives d'entrée en vigueur du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires», a estimé M. Fassi Fihri.
La promotion de son entrée en vigueur figurera d'ailleurs parmi les objectifs de la prochaine conférence au titre de l'article XIV, que le Maroc co-présidera avec la France à New York, au mois de septembre courant, a souligné M. Fassi Fihri, ajoutant que cette rencontre sera l'occasion pour la communauté internationale de démontrer son unité quant aux objectifs dudit Traité.
Les pays ayant ratifié le Ticen devront se mettre d'accord sur les moyens à mettre en œuvre pour amener d'autres pays à ratifier ledit Traité, notamment les neuf dont la ratification manque à son entrée en vigueur, a indiqué le ministre, pour qui la prochaine conférence est cruciale au maintien du momentum politique et diplomatique nécessaire à la concrétisation du Ticen.
M. Fassi Fihri a, par ailleurs, fait observer que la paix et la sécurité ne sont pas les seuls avantages de ce Traité, notant que les pays qui en sont parties, notamment ceux en voie de développement, attachent une grande importance aux possibles applications civiles des technologies mises en place pour les besoins des vérifications.
Et d'expliquer que les experts et les scientifiques ont exploré les éventuelles mises à contribution de ces technologies pour ce qui est des tremblements de terre, des volcans sous-marins, d'observation des évolutions des océans, de détection des tsunamis, de changement climatique et des accidents nucléaires.
Pour toutes ces raisons et avantages, la Communauté internationale ne devrait ménager aucun effort pour assurer l'entrée en vigueur du TICEN, qui de ce fait représentera «sans aucun doute, la plus grande réalisation depuis l'adoption du TNP», a conclu Taib Fassi Fihri.
