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Nécessité de recenser les séquestrées à Tindouf

La secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Latifa Akherbach, a insisté, mardi à Tirana (Albanie), sur la nécessité de recenser les populations séquestrées à Tindouf, comme l'a souligné le secrétaire général des Nations unies dans son dernier rapport sur le Sahara, présenté le mois courant au Conseil de sécurité de l'Onu.

Nécessité de recenser les séquestrées à Tindouf
La secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Latifa Akharbach. (Photo : Kartouch) (Photo : MAP)
Lors d'une séance de travail avec Edith Harxhi, vice-ministre albanaise des Affaires étrangères, Mme Akherbach, en visite de travail du 20 au 21 avril à Tirana, a évoqué la situation dramatique des populations séquestrées dans les camps de Tindouf qui sont «victimes de nombreuses violations des droits de l'Homme commises sur le territoire algérien», indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

Elle a aussi réitéré la détermination du Maroc «de parvenir à une solution négociée à ce différend régional, dans le cadre de l'Initiative marocaine d'autonomie et conformément à l'esprit de réalisme et de compromis prôné par les dernières résolutions du conseil de sécurité de l'Onu».

Les deux parties ont, par ailleurs, exprimé leur satisfaction quant à la qualité des relations politiques entre les deux pays, tout en soulignant la nécessité de redoubler d'efforts sur le plan des échanges économiques et commerciaux «qui demeurent en deçà des aspirations et des potentialités des deux pays», ajoute la même source.

Dans ce sens, Mme Akherbach a souligné que l'accès du Maroc au statut avancé avec l'Union européenne et l'engagement de l'Albanie dans un processus de préadhésion à l'UE leur ouvrent de larges perspectives pour approfondir et développer leur partenariat au niveau de plusieurs espaces de coopération, notamment l'OCI, l'Union pour la méditerranée (UPM) et l'Otan.

Dans le cadre des consultations périodiques entre les ministères des affaires étrangères du Maroc et de l'Albanie, Mme Akherbach s'est ensuite entretenue avec le ministre de l'économie, de l'énergie et du commerce, Dritan Prifti, sur l'importance d'œuvrer pour la promotion d'une coopération économique multisectorielle entre les deux pays, notamment dans les domaines de l'agriculture, du tourisme et de l'énergie.

Elle a souligné la nécessité de se doter d'un cadre juridique de nature à encourager les échanges commerciaux et à inciter les investissements bilatéraux.

Mme Akherbach a aussi mis en exergue «l'amélioration notable du climat des affaires au Maroc, ainsi que la stratégie intégrée mise en œuvre par le Royaume dans le domaine du développement économique, à travers notamment les plans sectoriels structurants».

Le renforcement des relations économiques et commerciales et leur rehaussement au niveau de la qualité des rapports politiques existant entre les deux pays a été aussi à l'ordre du jour d'une séance de travail entre la secrétaire d'Etat et le président de la Chambre de commerce et d'industrie d'Albanie, Nikolin Jaka.

Lors d'un autre entretien avec le ministre albanais de la culture, des sports et de l'information, Ferdinand Xhaferri, les deux parties ont souligné l'importance de ces secteurs dans la consolidation des relations bilatérales, ainsi que la volonté commune d'identifier des actions et des initiatives à même de donner une nouvelle impulsion à la coopération entre les deux pays dans ces domaines.

Au cours de cette série d'entretiens, l'accent a été mis, de part et d'autre, sur l'importance primordiale de renforcer le cadre juridique régissant les relations entre les deux pays, notamment par la finalisation des projets d'accords actuellement en examen, relatifs à la suppression des visas pour les passeports diplomatiques, de services et spéciaux, à la création d'une commission mixte, à la protection et à l'encouragement réciproques des investissements et à la non-double imposition .
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