Cette observation des empreintes de l'évolution sur le cerveau a été faite par hasard dans le cadre d'une recherche étudiant le développement cérébral à long terme des nouveau-nés prématurés
Les prématurés courent un risque accru de difficultés d'apprentissage, de déficit d'attention, de problèmes de comportement et de handicap mental, notent ces chercheurs de la faculté de médecine de l'Université de St Louis (Missouri, centre) dont l'étude paraît dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS).
«Le nombre des naissances prématurées augmente ces dernières années et actuellement 12% de tous les bébés aux Etats-Unis naissent prématurément», précise le Dr Terrie Inder, professeur de pédiatrie, un des principaux auteurs de cette communication.
«Jusqu'à présent nous étions très limités dans nos capacités à étudier les effets sur le cerveau d'une naissance prématurée car nous avions très peu d'informations sur ce à quoi ressemble le développement cérébral normal», ajoute-il dans un communiqué.
Ces chercheurs ont utilisé une technique avec un scanner permettant de comparer de façon très détaillée l'anatomie de la surface du cerveau et de créer des atlas des structures cérébrales.
Ils ont ainsi analysé le cerveau de douze enfants nés à terme et de celui de douze jeunes adultes en bonne santé de manière à les comparer à des cerveaux de prématurés.
Les données et images recueillies ont été combinées dans un seul atlas de manière à ce que les auteurs de l'étude puissent comparer quantitativement les différences entre le cerveau d'un nouveau-né et celui d'un jeune adulte.
Ils ont découvert que le cortex cérébral, la substance grise périphérique des hémisphères cérébraux responsable des fonctions mentales supérieures comme la capacité à parler, se développe de façon irrégulière.
De un quart à un tiers du cortex se développe environ deux fois plus que les autres régions corticales durant le développement normal de l'enfant jusqu'à l'âge adulte, ont observé ces chercheurs.
En comparant ces atlas du développement cérébral humain avec des recherches précédentes faites sur des cerveaux de macaques, ils se sont rendus compte que ces mêmes régions surdéveloppées du cortex cérébral chez les humains sont le résultats de changement récents dans l'évolution.
«Ces changements expliquent pourquoi le cerveau humain est beaucoup plus gros que celui de n'importe quel autre primate», souligne David Van Essen, professeur d'anatomie et neurobiologie à la faculté de médecine de l'Université de St Louis.
«La corrélation n'est pas parfaite mais suffisamment grande pour ne pas être le fruit du hasard», ajoute-t-il.
Les prématurés courent un risque accru de difficultés d'apprentissage, de déficit d'attention, de problèmes de comportement et de handicap mental, notent ces chercheurs de la faculté de médecine de l'Université de St Louis (Missouri, centre) dont l'étude paraît dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS).
«Le nombre des naissances prématurées augmente ces dernières années et actuellement 12% de tous les bébés aux Etats-Unis naissent prématurément», précise le Dr Terrie Inder, professeur de pédiatrie, un des principaux auteurs de cette communication.
«Jusqu'à présent nous étions très limités dans nos capacités à étudier les effets sur le cerveau d'une naissance prématurée car nous avions très peu d'informations sur ce à quoi ressemble le développement cérébral normal», ajoute-il dans un communiqué.
Ces chercheurs ont utilisé une technique avec un scanner permettant de comparer de façon très détaillée l'anatomie de la surface du cerveau et de créer des atlas des structures cérébrales.
Ils ont ainsi analysé le cerveau de douze enfants nés à terme et de celui de douze jeunes adultes en bonne santé de manière à les comparer à des cerveaux de prématurés.
Les données et images recueillies ont été combinées dans un seul atlas de manière à ce que les auteurs de l'étude puissent comparer quantitativement les différences entre le cerveau d'un nouveau-né et celui d'un jeune adulte.
Ils ont découvert que le cortex cérébral, la substance grise périphérique des hémisphères cérébraux responsable des fonctions mentales supérieures comme la capacité à parler, se développe de façon irrégulière.
De un quart à un tiers du cortex se développe environ deux fois plus que les autres régions corticales durant le développement normal de l'enfant jusqu'à l'âge adulte, ont observé ces chercheurs.
En comparant ces atlas du développement cérébral humain avec des recherches précédentes faites sur des cerveaux de macaques, ils se sont rendus compte que ces mêmes régions surdéveloppées du cortex cérébral chez les humains sont le résultats de changement récents dans l'évolution.
«Ces changements expliquent pourquoi le cerveau humain est beaucoup plus gros que celui de n'importe quel autre primate», souligne David Van Essen, professeur d'anatomie et neurobiologie à la faculté de médecine de l'Université de St Louis.
«La corrélation n'est pas parfaite mais suffisamment grande pour ne pas être le fruit du hasard», ajoute-t-il.
