Bien sûr, juste après la victoire en championnat samedi, l'entraîneur rennais Frédéric Antonetti n'a fait que furtivement évoquer ce 8e de finale. Coincé entre Bordeaux et Auxerre en L1, le rendez-vous de mardi, à Rouen, n'est pour lui qu'une occasion supplémentaire de progresser vers une «maîtrise collective plus affirmée», l'objectif désigné du technicien corse.
Mais ce 8e de finale revêt sans doute un cachet différent pour ses joueurs, marqués par l'affront du triomphe guingampais (2-1) en mai dernier alors qu'Antonetti officiait encore à Nice. En perdant cette finale de Coupe de France, le Stade Rennais s'est mis dans l'obligation morale d'effacer l'affront cette saison.
Il n'y a qu'à se souvenir des paroles de certains joueurs rennais prononcées début janvier, au moment où le club entamait contre Caen un nouveau parcours dans la compétition, pour s'en convaincre.
«Franchement, quand tu perds une finale, tu oublies tous les matches que tu as disputés dans la compétition avant. Tu oublies ton beau parcours et tu ne gardes que le mauvais souvenir», enrageait encore le capitaine Petter Hansson.
Neuf mois après, la défaite fait donc encore parler.
Antonetti lui-même, arrivé deux mois après la déroute, l'a bien senti, et il a dû chercher les raisons de l'échec.
«Je ne jette la pierre à personne, mais je crois qu'il y avait un traumatisme à l'intérieur. Il y avait des divisions internes et c'est dommage d'avoir perdu à cause de ça», avance-t-il.
Sans les nommer, Antonetti fait allusion aux relations tendues entre l'entraîneur d'alors, Guy Lacombe, et ses dirigeants (le manageur Pierre Dréossi et le président Frédéric de Saint-Sernin), qui ont pu troubler les joueurs.
Petter Hansson, lui, n'est pas de cet avis. «Je ne suis pas d'accord avec le coach. On n'a pas fait un bon match, c'est tout», explique-t-il.
C'est aussi ce que pense Romain Danzé, qui, en tant que Breton, a peut-être encore plus mal vécu cet échec que les autres joueurs de l'effectif.
«L'idée de revanche, elle n'est pas présente dans les premiers tours, mais ça ne s'oublie pas comme ça», concède-t-il. «On ne s'était pas mis trop de pression, on ne s'était pas trop coupé du monde extérieur, non, et ce n'est pas non plus à cause des dissensions internes qu'on a perdu», assure-t-il.
Mardi contre Quevilly, Rennes, comme lors des tours précédents contre Caen (2-0) et Saumur (4-0) a donc l'intention de faire respecter son rang. Car tout autre résultat serait une humiliation qui en rappellerait une autre, décidément difficile à oublier.
Mais ce 8e de finale revêt sans doute un cachet différent pour ses joueurs, marqués par l'affront du triomphe guingampais (2-1) en mai dernier alors qu'Antonetti officiait encore à Nice. En perdant cette finale de Coupe de France, le Stade Rennais s'est mis dans l'obligation morale d'effacer l'affront cette saison.
Il n'y a qu'à se souvenir des paroles de certains joueurs rennais prononcées début janvier, au moment où le club entamait contre Caen un nouveau parcours dans la compétition, pour s'en convaincre.
«Franchement, quand tu perds une finale, tu oublies tous les matches que tu as disputés dans la compétition avant. Tu oublies ton beau parcours et tu ne gardes que le mauvais souvenir», enrageait encore le capitaine Petter Hansson.
Neuf mois après, la défaite fait donc encore parler.
Antonetti lui-même, arrivé deux mois après la déroute, l'a bien senti, et il a dû chercher les raisons de l'échec.
«Je ne jette la pierre à personne, mais je crois qu'il y avait un traumatisme à l'intérieur. Il y avait des divisions internes et c'est dommage d'avoir perdu à cause de ça», avance-t-il.
Sans les nommer, Antonetti fait allusion aux relations tendues entre l'entraîneur d'alors, Guy Lacombe, et ses dirigeants (le manageur Pierre Dréossi et le président Frédéric de Saint-Sernin), qui ont pu troubler les joueurs.
Petter Hansson, lui, n'est pas de cet avis. «Je ne suis pas d'accord avec le coach. On n'a pas fait un bon match, c'est tout», explique-t-il.
C'est aussi ce que pense Romain Danzé, qui, en tant que Breton, a peut-être encore plus mal vécu cet échec que les autres joueurs de l'effectif.
«L'idée de revanche, elle n'est pas présente dans les premiers tours, mais ça ne s'oublie pas comme ça», concède-t-il. «On ne s'était pas mis trop de pression, on ne s'était pas trop coupé du monde extérieur, non, et ce n'est pas non plus à cause des dissensions internes qu'on a perdu», assure-t-il.
Mardi contre Quevilly, Rennes, comme lors des tours précédents contre Caen (2-0) et Saumur (4-0) a donc l'intention de faire respecter son rang. Car tout autre résultat serait une humiliation qui en rappellerait une autre, décidément difficile à oublier.
