Le double champion du monde des rallyes (1990 et 1992) sortait pourtant d'une journée positive, qui l'avait vu empocher mardi sa première victoire d'étape, regagnant 1 min 40 sur le Qatarien, quand ce dernier lui avait repris 6 minutes la veille.
Mais la trajectoire sinusoïdale des deux pilotes s'est poursuivie mercredi. Parti le couteau entre les dents, l'Espagnol a dû faire face à deux crevaisons lentes, a indiqué son copilote Lucas Cruz.
+El matador+, le surnom de Sainz, s'est du coup retrouvé dans la poussière d'autres pilotes, perdant encore davantage de temps. «Cela nous a porté préjudice», a reconnu Lucas Cruz, sur le visage duquel se lisait l'abattement au terme de la 11e étape.
«Nous n'avons pas été très chanceux. C'est la vie», a opiné Carlos Sainz, qui ne devance plus Al-Attiyah que de 4 min 28 sec. «Le problème est que (jeudi), notre position de départ sera très à l'arrière», a-t-il ajouté.
L'ordre de départ étant déterminé par celui d'arrivée de l'étape précédente, l'Espagnol s'élancera derrière le Français Nicolas Misslin (Stradale), Stéphane Peterhansel (BMW), Robby Gordon (Hummer) et surtout son coéquipier Mark Miller, troisième au général, qui joue encore la gagne.
«(Mercredi), il n'a pas laissé passer Nasser. Il ne le fera pas pour nous. Chacun d'entre nous fait sa course et il n'y a pas de consignes d'équipe», a observé Lucas Cruz.
«Nous sommes venus ici pour courir et gagner proprement, pas pour décider d'un rallye sur un coin de table. Si nous étions dans la position de Nasser, cela ne nous plairait pas que le chef d'équipe arrête les positions», a-t-il poursuivi.
Un avis auquel souscrit d'autant plus Al-Attiyah qu'il se sait dans une position idéale.
«(Sainz) va avoir un problème de poussière, alors que moi, je suis en bonne position, car Giniel (de Villiers, son coéquipier 3e mercredi), qui porte beaucoup de nos pièces de rechange (et ne peut plus rien attendre du Dakar-2010, NDLR), va s'arrêter juste après le départ», a observé le Qatarien.
«J'aurai donc un espace de 4 minutes devant moi (les dix premiers concurrents démarrant chaque 2 minutes, NDLR), ce qui sera parfait», s'est réjoui Al-Attiyah.
«L'écart était de 15 minutes, puis de 10, de 8, maintenant de 4... Maintenant, ce sera le talent du pilote de rallye WRC qui va s'exprimer, ce que nous sommes tous les deux. Là, ça va devenir vraiment intéressant, vraiment marrant aussi», a-t-il commenté, se disant «prêt» et «fort».
«La course continue, mais c'est Nasser qui doit nous reprendre 4 min 30, a tempéré Lucas Cruz. Nous savons que nous les avons, ces 4 min 30, et nous devons jouer un peu avec eux, pas nous rendre fous parce qu'au final, c'est lui qui va devoir nous chercher, pas le contraire.»
Le poker-menteur est bien à son comble avant la 12e étape, la plus longue du Dakar-2010 (796 km), avec notamment 476 km de spéciale, durant lesquels terre et sable s'alterneront, pour une journée «fatigante», selon l'organisation.
En moto, le Néerlandais Frans Verhoeven (BMW) s'est imposé mercredi. Mais Cyril Despres (KTM) reste largement en tête du général, avec plus d'1 h 20 d'avance sur le Norvégien Pal Ullevalseter.
Mais la trajectoire sinusoïdale des deux pilotes s'est poursuivie mercredi. Parti le couteau entre les dents, l'Espagnol a dû faire face à deux crevaisons lentes, a indiqué son copilote Lucas Cruz.
+El matador+, le surnom de Sainz, s'est du coup retrouvé dans la poussière d'autres pilotes, perdant encore davantage de temps. «Cela nous a porté préjudice», a reconnu Lucas Cruz, sur le visage duquel se lisait l'abattement au terme de la 11e étape.
«Nous n'avons pas été très chanceux. C'est la vie», a opiné Carlos Sainz, qui ne devance plus Al-Attiyah que de 4 min 28 sec. «Le problème est que (jeudi), notre position de départ sera très à l'arrière», a-t-il ajouté.
L'ordre de départ étant déterminé par celui d'arrivée de l'étape précédente, l'Espagnol s'élancera derrière le Français Nicolas Misslin (Stradale), Stéphane Peterhansel (BMW), Robby Gordon (Hummer) et surtout son coéquipier Mark Miller, troisième au général, qui joue encore la gagne.
«(Mercredi), il n'a pas laissé passer Nasser. Il ne le fera pas pour nous. Chacun d'entre nous fait sa course et il n'y a pas de consignes d'équipe», a observé Lucas Cruz.
«Nous sommes venus ici pour courir et gagner proprement, pas pour décider d'un rallye sur un coin de table. Si nous étions dans la position de Nasser, cela ne nous plairait pas que le chef d'équipe arrête les positions», a-t-il poursuivi.
Un avis auquel souscrit d'autant plus Al-Attiyah qu'il se sait dans une position idéale.
«(Sainz) va avoir un problème de poussière, alors que moi, je suis en bonne position, car Giniel (de Villiers, son coéquipier 3e mercredi), qui porte beaucoup de nos pièces de rechange (et ne peut plus rien attendre du Dakar-2010, NDLR), va s'arrêter juste après le départ», a observé le Qatarien.
«J'aurai donc un espace de 4 minutes devant moi (les dix premiers concurrents démarrant chaque 2 minutes, NDLR), ce qui sera parfait», s'est réjoui Al-Attiyah.
«L'écart était de 15 minutes, puis de 10, de 8, maintenant de 4... Maintenant, ce sera le talent du pilote de rallye WRC qui va s'exprimer, ce que nous sommes tous les deux. Là, ça va devenir vraiment intéressant, vraiment marrant aussi», a-t-il commenté, se disant «prêt» et «fort».
«La course continue, mais c'est Nasser qui doit nous reprendre 4 min 30, a tempéré Lucas Cruz. Nous savons que nous les avons, ces 4 min 30, et nous devons jouer un peu avec eux, pas nous rendre fous parce qu'au final, c'est lui qui va devoir nous chercher, pas le contraire.»
Le poker-menteur est bien à son comble avant la 12e étape, la plus longue du Dakar-2010 (796 km), avec notamment 476 km de spéciale, durant lesquels terre et sable s'alterneront, pour une journée «fatigante», selon l'organisation.
En moto, le Néerlandais Frans Verhoeven (BMW) s'est imposé mercredi. Mais Cyril Despres (KTM) reste largement en tête du général, avec plus d'1 h 20 d'avance sur le Norvégien Pal Ullevalseter.
