Le dernier bilan dressé dimanche par le directeur général du ministère de la Santé publique, Gabriel Thimoté, qui fait état de 253 morts et 3.115 hospitalisations, marque une augmentation de 30 morts par rapport au dernier bilan communiqué samedi, alors que les hospitalisations semblent stagner.
Le choléra, éradiqué à Haïti depuis plus de cent ans, a fait son apparition dans le nord la semaine dernière en raison de la mauvaise qualité de l'eau potable. Tout le monde craint qu'il ne se développe maintenant à Port-au-Prince, où des centaines de milliers d'Haïtiens dorment dans des camps de fortune après le séisme du 12 janvier qui avait fait plus de 250.000 morts.
Sur les 253 morts annoncés dimanche, deux ont été enregistrés dans un village proche de Port-au-Prince. Une vingtaine de personnes souffrant de «diarrhée aïgue» ont aussi été admises ce week-end dans un centre de traitement du choléra installé dans la capitale par Médecins sans frontière (MSF).
Tard samedi soir, un laboratoire du ministère haïtien de la Santé publique avait confirmé des cas de choléra dans le département Ouest qui comprend Port-au-Prince, selon un communiqué de l'Organisation panaméricaine pour la santé (OPS), liée à l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
A Genève, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha) avait aussi confirmé samedi cinq cas de choléra à Port-au-Prince, tout en précisant que «ces cas ne constituaient pas une propagation de l'épidémie car il ne s'agit pas d'un nouveau foyer d'infection».
«Sur les cinq cas confirmés de choléra à Port-au-Prince, quatre se sont avérés être des personnes originaires de l'Artibonite (nord) et une du département Centre», selon l'Ocha. «L'identification de ces cinq cas dans la capitale, bien qu'inquiétante, démontre que le système de surveillance de l'épidémie fonctionne».
De fait, la ministre haïtienne des Affaires étrangères, Marie Michèle Rey, a assuré dimanche que l'épidémie semblait «contenue jusqu'à nouvel ordre», en marge du Sommet de la Francophonie qui se tenait en Suisse. Faisant état d'une épidémie limitée géographiquement, elle s'est déclaré «confiante».
Le choléra, une maladie hautement contagieuse causé par une bactérie, provoque de très violentes diarrhées. En l'absence de soins immédiats basés d'abord sur une réhydratation, cette déperdition gravissime de liquides (un malade peut perdre 10% de son poids en quatre heures) est souvent mortelle.
On sait cependant prévenir les décès dûs au choléra en administrant des antibiotiques, en purifiant l'eau et en distribuant des kits d'hygiène.
Dimanche, les 56 pays membres de l'Organisation Internationale de la francophonie (Oif) ont appelé «à poursuivre et à renforcer leur mobilisation en faveur de la reconstruction d'Haïti (...) pays prioritaire de la solidarité francophone». «Tous les francophones sont des Haïtiens», a assuré le Sénégalais Abdou Diouf, secrétaire général de l'Oif.
Outre le choléra, les autorités haïtiennes doivent composer avec la menace latente d'un nouveau séisme. Une étude d'une équipe de géologues américains de l'US Geological Survey de Menlo Park dévoilée dimanche montre que le séisme du 12 janvier a certes été dévastateur mais n'a pas relâché toutes les tensions accumulées au fil des ans le long d'une faille sismique bien connue, qui présente toujours un danger important pour la capitale, Port-au-Prince.
Le choléra, éradiqué à Haïti depuis plus de cent ans, a fait son apparition dans le nord la semaine dernière en raison de la mauvaise qualité de l'eau potable. Tout le monde craint qu'il ne se développe maintenant à Port-au-Prince, où des centaines de milliers d'Haïtiens dorment dans des camps de fortune après le séisme du 12 janvier qui avait fait plus de 250.000 morts.
Sur les 253 morts annoncés dimanche, deux ont été enregistrés dans un village proche de Port-au-Prince. Une vingtaine de personnes souffrant de «diarrhée aïgue» ont aussi été admises ce week-end dans un centre de traitement du choléra installé dans la capitale par Médecins sans frontière (MSF).
Tard samedi soir, un laboratoire du ministère haïtien de la Santé publique avait confirmé des cas de choléra dans le département Ouest qui comprend Port-au-Prince, selon un communiqué de l'Organisation panaméricaine pour la santé (OPS), liée à l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
A Genève, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha) avait aussi confirmé samedi cinq cas de choléra à Port-au-Prince, tout en précisant que «ces cas ne constituaient pas une propagation de l'épidémie car il ne s'agit pas d'un nouveau foyer d'infection».
«Sur les cinq cas confirmés de choléra à Port-au-Prince, quatre se sont avérés être des personnes originaires de l'Artibonite (nord) et une du département Centre», selon l'Ocha. «L'identification de ces cinq cas dans la capitale, bien qu'inquiétante, démontre que le système de surveillance de l'épidémie fonctionne».
De fait, la ministre haïtienne des Affaires étrangères, Marie Michèle Rey, a assuré dimanche que l'épidémie semblait «contenue jusqu'à nouvel ordre», en marge du Sommet de la Francophonie qui se tenait en Suisse. Faisant état d'une épidémie limitée géographiquement, elle s'est déclaré «confiante».
Le choléra, une maladie hautement contagieuse causé par une bactérie, provoque de très violentes diarrhées. En l'absence de soins immédiats basés d'abord sur une réhydratation, cette déperdition gravissime de liquides (un malade peut perdre 10% de son poids en quatre heures) est souvent mortelle.
On sait cependant prévenir les décès dûs au choléra en administrant des antibiotiques, en purifiant l'eau et en distribuant des kits d'hygiène.
Dimanche, les 56 pays membres de l'Organisation Internationale de la francophonie (Oif) ont appelé «à poursuivre et à renforcer leur mobilisation en faveur de la reconstruction d'Haïti (...) pays prioritaire de la solidarité francophone». «Tous les francophones sont des Haïtiens», a assuré le Sénégalais Abdou Diouf, secrétaire général de l'Oif.
Outre le choléra, les autorités haïtiennes doivent composer avec la menace latente d'un nouveau séisme. Une étude d'une équipe de géologues américains de l'US Geological Survey de Menlo Park dévoilée dimanche montre que le séisme du 12 janvier a certes été dévastateur mais n'a pas relâché toutes les tensions accumulées au fil des ans le long d'une faille sismique bien connue, qui présente toujours un danger important pour la capitale, Port-au-Prince.