Né en 1940 à Mexico dans une famille de six frères et sœurs, Carlos Slim a une âme d'investisseur depuis son plus jeune âge. Il a acquis ses premières actions de la Banque nationale du Mexique à l'âge de 12 ans, grâce à un carnet d'épargne reçu en cadeau de son père.
Sa biographie officielle le décrit comme un élève studieux et intelligent, il a enseigné les mathématiques à l'Université autonome de Mexico au même moment où il préparait un diplôme d'ingénieur civil, qu'il a décroché en 1961.
Immédiatement après sa sortie d'université, Carlos Slim crée une société d'investissement en bourse et enchaîne les acquisitions d'entreprises opérant dans des domaines aussi divers que la construction, l'imprimerie, l'hôtellerie, l'industrie, les mines, le commerce, le tabac.
Il jetait, alors qu'il était âgé de seulement 25 ans, les bases de ce qui allait devenir, des années plus tard, le groupe Carso, fleuron du monde entrepreneurial au Mexique.
Entre temps, Carlos Slim prend pour épouse Soumaya Domit Gemayel, du clan Gemayel dont seront issus, dans les années 80 du siècle passé, deux ex-présidents libanais, Bachir et Amine.
En 1982, au plus fort de la crise de la dette au Mexique, Carlos Slim et son groupe Carso a entamé une campagne d'acquisitions de canards boiteux que 'l'ingénieur» remettait sur les rails et les revendait au prix fort.
Moins d'une décennie plus tard, Carlos Slim réalise 'l'acquisition du siècle» lorsque l'opérateur historique de téléphonie au Mexique, Telefonos de Mexico, tomba dans son escarcelle. Cette opération a été le tremplin espéré pour conquérir le marché latino américain de la téléphonie mobile et de l'Internet.
En bon visionnaire, il transforme l'ancien monopole étatique bringuebalant en entreprise dynamique et rentable qui contrôle plus de 80% des lignes fixes au Mexique. Revigoré par cette réussite, l'apparition des mobiles aidant, Carlos Slim part à la conquête du grand marché latino-américain en appliquant la même recette: acquérir des entreprises déficitaires à petits prix, transformer leur mode de gestion et en faire des joyaux de la rentabilité et du bénéfice.
Le conglomérat 'America Movil», qui contrôle toutes les sociétés de téléphonie de Carlos Slim en Amérique latine à l'exception du Mexique, compte actuellement plus de 200 millions de clients dans 18 pays.
Son goût pour le risque l'avait amené, en 2008, à investir 250 millions de dollars dans le fameux journal américain «New York Times», alors que cette publication newyorkaise piquait du nez. Beaucoup de personnes avaient exprimé à l'époque leur étonnement pour cette opération à haut risque.
A ce propos, Carlos Slim avait ironisé, lors d'une rencontre avec les correspondants étrangers à Mexico, qu'il fait partie de la vieille école qui préfère le papier du journal au clavier d'un ordinateur pour s'informer.
Sa vocation d'investisseur invétéré se conjugue avec un amour démesuré pour la chose artistique. Il a amassé une collection de plus de 72 mille pièces d'art, dont une partie sera exposée dans le futur musée Soumaya, dédié à la mémoire de son épouse décédée en 1999.
Carlos Slim, auquel on attribue un mode de vie austère, est aussi un grand philanthrope. La fondation qui porte son nom a un patrimoine de 4 milliards de dollars qu'elle investit dans des œuvres de charité et des projets de lutte contre la pauvreté et en faveur de l'enfance en Amérique Latine.
Bien que Carlos Slim ne soit pas un inconnu sur les listes de Forbes, c'est la première fois qu'il trône en tête de liste avec une fortune estimée à 53,5 milliards de dollars.
Toutefois, des voix critiques au Mexique répètent jusqu'à la satiété qu'il est inconcevable que le pays compte parmi ses citoyens l'homme le plus riche de la planète, alors qu'environ 50% de sa population est pauvre et où le salaire minimum journalier ne dépasse pas 5 dollars.
Un célèbre commentateur de radio, José Cardenas, a affirmé mercredi que si Carlos Slim décide de distribuer sa fortune à ses concitoyens, chacun des 107 millions de mexicains aura droit à une somme de 500 dollars. .
Sa biographie officielle le décrit comme un élève studieux et intelligent, il a enseigné les mathématiques à l'Université autonome de Mexico au même moment où il préparait un diplôme d'ingénieur civil, qu'il a décroché en 1961.
Immédiatement après sa sortie d'université, Carlos Slim crée une société d'investissement en bourse et enchaîne les acquisitions d'entreprises opérant dans des domaines aussi divers que la construction, l'imprimerie, l'hôtellerie, l'industrie, les mines, le commerce, le tabac.
Il jetait, alors qu'il était âgé de seulement 25 ans, les bases de ce qui allait devenir, des années plus tard, le groupe Carso, fleuron du monde entrepreneurial au Mexique.
Entre temps, Carlos Slim prend pour épouse Soumaya Domit Gemayel, du clan Gemayel dont seront issus, dans les années 80 du siècle passé, deux ex-présidents libanais, Bachir et Amine.
En 1982, au plus fort de la crise de la dette au Mexique, Carlos Slim et son groupe Carso a entamé une campagne d'acquisitions de canards boiteux que 'l'ingénieur» remettait sur les rails et les revendait au prix fort.
Moins d'une décennie plus tard, Carlos Slim réalise 'l'acquisition du siècle» lorsque l'opérateur historique de téléphonie au Mexique, Telefonos de Mexico, tomba dans son escarcelle. Cette opération a été le tremplin espéré pour conquérir le marché latino américain de la téléphonie mobile et de l'Internet.
En bon visionnaire, il transforme l'ancien monopole étatique bringuebalant en entreprise dynamique et rentable qui contrôle plus de 80% des lignes fixes au Mexique. Revigoré par cette réussite, l'apparition des mobiles aidant, Carlos Slim part à la conquête du grand marché latino-américain en appliquant la même recette: acquérir des entreprises déficitaires à petits prix, transformer leur mode de gestion et en faire des joyaux de la rentabilité et du bénéfice.
Le conglomérat 'America Movil», qui contrôle toutes les sociétés de téléphonie de Carlos Slim en Amérique latine à l'exception du Mexique, compte actuellement plus de 200 millions de clients dans 18 pays.
Son goût pour le risque l'avait amené, en 2008, à investir 250 millions de dollars dans le fameux journal américain «New York Times», alors que cette publication newyorkaise piquait du nez. Beaucoup de personnes avaient exprimé à l'époque leur étonnement pour cette opération à haut risque.
A ce propos, Carlos Slim avait ironisé, lors d'une rencontre avec les correspondants étrangers à Mexico, qu'il fait partie de la vieille école qui préfère le papier du journal au clavier d'un ordinateur pour s'informer.
Sa vocation d'investisseur invétéré se conjugue avec un amour démesuré pour la chose artistique. Il a amassé une collection de plus de 72 mille pièces d'art, dont une partie sera exposée dans le futur musée Soumaya, dédié à la mémoire de son épouse décédée en 1999.
Carlos Slim, auquel on attribue un mode de vie austère, est aussi un grand philanthrope. La fondation qui porte son nom a un patrimoine de 4 milliards de dollars qu'elle investit dans des œuvres de charité et des projets de lutte contre la pauvreté et en faveur de l'enfance en Amérique Latine.
Bien que Carlos Slim ne soit pas un inconnu sur les listes de Forbes, c'est la première fois qu'il trône en tête de liste avec une fortune estimée à 53,5 milliards de dollars.
Toutefois, des voix critiques au Mexique répètent jusqu'à la satiété qu'il est inconcevable que le pays compte parmi ses citoyens l'homme le plus riche de la planète, alors qu'environ 50% de sa population est pauvre et où le salaire minimum journalier ne dépasse pas 5 dollars.
Un célèbre commentateur de radio, José Cardenas, a affirmé mercredi que si Carlos Slim décide de distribuer sa fortune à ses concitoyens, chacun des 107 millions de mexicains aura droit à une somme de 500 dollars. .
