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La France au premier rang des nations

L'équipe de France masculine a plus que rempli son contrat en terminant en tête des qualifications vendredi aux Championnats d'Europe de gymnastique artistique à Birmingham, et en décrochant six places pour les finales par appareil.

La France au premier rang des nations
Le Français Samir Aït-Saïd sur les anneaux lors des championnats d'Europe de Gymnastique à Birmingham. (Photo : AFP)
L'équipe de France masculine a plus que rempli son contrat en terminant en tête des qualifications vendredi aux Championnats d'Europe de gymnastique artistique à Birmingham, et en décrochant six places pour les finales par appareil.

Les Français, qui voulaient avant tout finir dans les huit premières nations pour revenir samedi en finale, sont parvenus à devancer avec un total de 263,850 points les Allemands (263,300) et les Britanniques (262,025), les deux grandes nations prétendantes au podium en l'absence des Russes, double tenant du titre continental qui n'ont pu rejoindre Birmingham.

Cyril Tommasone, le généraliste du groupe, a été à la hauteur des espoirs placés en lui, en réussissant le meilleur total individuel. Les spécialistes ont aussi répondu présents, et les cinq Français reviendront tous dimanche pour disputer une finale par engin.

Tommasone, 22 ans, a assuré une place en finale des arçons, son appareil de prédilection. Yann Cucherat, double médaillé l'an dernier à Milan, a fini en tête aux barres parallèles, un appareil dont il est champion d'Europe en titre, et aura une autre chance à la barre fixe.

Le jeune Samir Aït-Saïd s'est classé premier aux anneaux, Hamilton Sabot a pris la deuxième place aux parallèles (derrière Cucherat) tandis que Yann Rayepin s'est qualifié de justesse au saut de cheval.

«On pourrait dire que ces Championnats d'Europe ne sont pas comme les autres, si ce n'est qu'il faut être là au bon moment, que ce tour de qualifications est symbolique d'un bon travail, d'une belle ambiance», a souligné Daniel Goury, le Directeur technique national.

Aux derniers Championnats du monde à Londres, l'équipe masculine avait six finalistes, ce qui ne l'avait pas empêché de repartir bredouille.

«C'est une étape importante certes mais ce ne sont que les qualifications. Tout repart à zéro. On ne peut pas se reposer là-dessus même si la performance est belle ce soir», a insisté Yann Cucherat, qui à 30 ans est le doyen de cette jeune équipe.
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