Les deux militants ont ouvert à la tronçonneuse un passage dans le toit du Palais de Beaulieu à Lausanne (ouest de la Suisse), descendant ensuite à l'aide de cordes en rappel dans la salle où des milliers d'actionnaires du groupe étaient réunis pour l'assemblée générale annuelle.
Ils ont déployé une banderole disant en anglais: «Nestlé, donnez du répit aux orangs-outangs», en référence à un slogan publicitaire pour les barres chocolatées Kit Kat, l'un des produits phare du groupe suisse.
Les deux manifestants sont ensuite restés suspendus à environ vingt mètres au-dessus des actionnaires assis dans la salle et ont jeté des tracts, a constaté un photographe de l'AFP.
Greenpeace avait lancé en mars une campagne dénonçant la déforestation en Indonésie -qui chasse les orangs-outans, déjà menacés d'extinction, de leurs habitats naturels- au profit de la culture des palmiers dont l'huile est utilisée dans la fabrication de nombreux produits alimentaires et cosmétiques.
«Nous sommes en train de diminuer constamment, là où on peut, l'utilisation d'huile de palme», a répliqué le président du Conseil d'administration de Nestlé, Peter Brabeck-Letmathe.
Il a indiqué que le groupe avait écrit mardi à Greenpeace pour détailler de quelle façon il pensait acheter d'ici 2015 100% d'huile d'origine durable certifiée.
«Les vraies [causes] de cette déforestation» résident dans les «décisions politiques d'utiliser [des produits destinés à] l'alimentation comme biocarburant pour faire marcher nos voitures», a-t-il affirmé.
Selon lui, l'Allemagne et la Grande-Bretagne transforment ainsi bien plus d'huile de palme en biocarburant que Nestlé n'en utilise, le groupe achetant 0,7% de la production mondiale d'huile de palme par an, soit 320.000 tonnes.
Des dizaines de militants de l'organisation écologiste déguisés en orangs-outans manifestaient également aux abords du Palais de Beaulieu, a encore constaté un photographe de l'AFP.
Nestlé avait annoncé le 18 mars qu'il ne s'approvisionnerait plus en huile de palme auprès de la société Smart, filiale de Sinar Mas, poids lourd de l'économie indonésienne, en raison des preuves de son implication dans la déforestation apportées par Greenpeace.
Greenpeace accuse notamment Sinar Mas de se livrer à «des pratiques de déboisement illégal» dans ses concessions d'huile de palme.
Mais l'organisation affirme que Nestlé a encore des contrats de livraison avec «des négociants qui, comme (la société américaine) Cargill, s'approvisionnent auprès du groupe Sinar Mas».
Selon Greenpeace, l'équivalent de trois cents terrains de football de forêts est défriché chaque heure en Indonésie, qui produit avec la Malaisie 80% de l'huile de palme mondiale.
Ils ont déployé une banderole disant en anglais: «Nestlé, donnez du répit aux orangs-outangs», en référence à un slogan publicitaire pour les barres chocolatées Kit Kat, l'un des produits phare du groupe suisse.
Les deux manifestants sont ensuite restés suspendus à environ vingt mètres au-dessus des actionnaires assis dans la salle et ont jeté des tracts, a constaté un photographe de l'AFP.
Greenpeace avait lancé en mars une campagne dénonçant la déforestation en Indonésie -qui chasse les orangs-outans, déjà menacés d'extinction, de leurs habitats naturels- au profit de la culture des palmiers dont l'huile est utilisée dans la fabrication de nombreux produits alimentaires et cosmétiques.
«Nous sommes en train de diminuer constamment, là où on peut, l'utilisation d'huile de palme», a répliqué le président du Conseil d'administration de Nestlé, Peter Brabeck-Letmathe.
Il a indiqué que le groupe avait écrit mardi à Greenpeace pour détailler de quelle façon il pensait acheter d'ici 2015 100% d'huile d'origine durable certifiée.
«Les vraies [causes] de cette déforestation» résident dans les «décisions politiques d'utiliser [des produits destinés à] l'alimentation comme biocarburant pour faire marcher nos voitures», a-t-il affirmé.
Selon lui, l'Allemagne et la Grande-Bretagne transforment ainsi bien plus d'huile de palme en biocarburant que Nestlé n'en utilise, le groupe achetant 0,7% de la production mondiale d'huile de palme par an, soit 320.000 tonnes.
Des dizaines de militants de l'organisation écologiste déguisés en orangs-outans manifestaient également aux abords du Palais de Beaulieu, a encore constaté un photographe de l'AFP.
Nestlé avait annoncé le 18 mars qu'il ne s'approvisionnerait plus en huile de palme auprès de la société Smart, filiale de Sinar Mas, poids lourd de l'économie indonésienne, en raison des preuves de son implication dans la déforestation apportées par Greenpeace.
Greenpeace accuse notamment Sinar Mas de se livrer à «des pratiques de déboisement illégal» dans ses concessions d'huile de palme.
Mais l'organisation affirme que Nestlé a encore des contrats de livraison avec «des négociants qui, comme (la société américaine) Cargill, s'approvisionnent auprès du groupe Sinar Mas».
Selon Greenpeace, l'équivalent de trois cents terrains de football de forêts est défriché chaque heure en Indonésie, qui produit avec la Malaisie 80% de l'huile de palme mondiale.
