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Nouvelle défection au sein du gouvernement

Après la démission la semaine dernière de quatre membres du gouvernement italien, Mara Carfagna, ministre de l'Egalité des chances, vient à son tour d'annoncer son intention de renoncer à ses fonctions mais non sans avoir au préalable voté la confiance à l'équipe Berlusconi.

Nouvelle défection au sein du gouvernement
Après deux ans passés dans le gouvernement de Silvio Berlusconi, Maria Carfagna jette l'éponge, la ministre italienne pour l'Egalité des chances et la Parité. (Photo : AFP)
Dans un entretien au journal «Il Mattino», relayé depuis dimanche par les médias italiens, Carfagna, également députée, a indiqué en effet qu'elle votera, le 14 décembre, en faveur du gouvernement, mais rendra dès le lendemain son maroquin.

Dans la foulée, elle a fait état aussi de son départ du parti du Peuple de la liberté (PDL), la principale formation de la coalition gouvernementale dont est issu le chef du gouvernement, Silvio Berlusconi.

La ministre se dit marginalisée au sein de l'équipe ministérielle désormais livrée, selon elle, aux rivalités claniques.

Carfagna a cependant exclu qu'elle puisse rejoindre Gianfranco Fini, président de la Chambre des députés et cofondateur du PDL, devenu l'un des plus virulents détracteurs de Berlusconi.

Les divergences entre Berlusconi et Fini sur la gestion gouvernementale de plusieurs dossiers (justice, fiscalité, immigration...) ont abouti, fin juillet, à la rupture entre eux et à la création d'un nouveau mouvement, «Futur et liberté pour l'Italie» (FLI).

Selon les observateurs, les voix de la quarantaine de députés et de sénateurs ayant rejoint Fini pour la constitution de ce mouvement sont suffisantes pour faire tomber le gouvernement.

Lundi dernier, quatre membres du gouvernement italien, membres du FLI, avaient démissionné de leurs postes.

Il s'agit du ministre des Affaires européennes, Andrea Ronchi, du vice-ministre du Développement économique, Adolfo Urso, et des sous-secrétaires d'Etat à l'Environnement et à l'agriculture, Roberto Menia et Antonio Buonfiglio.

A la mi-décembre, le gouvernement de centre-droit se pliera au vote simultané de deux motions au parlement : l'une de confiance au gouvernement au Sénat et l'autre de censure à la Chambre des députés.
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