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Dénonciation vigoureuse du comportement malhonnête

La dénonciation par le Maroc, du parti pris avéré et des dérives déontologiques graves d'une certaine presse espagnole à l'encontre du Royaume vient d'être, éloquemment, confirmée par le comportement malhonnête de deux organes de presse majeurs en Espagne, «El Pais» et «El Mundo», a souligné, lundi à Rabat, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri.

Dénonciation vigoureuse du comportement malhonnête
«Nous sommes là, à nouveau, en face d'une calomnie d'une extrême gravité, doublée d'une faute professionnelle supplémentaire inadmissible, errements» que le ministre des AE a décidé de porter devant la justice espagnole, a indiqué Naciri.
Après avoir, en effet, enduré, pendant un mois, avec beaucoup de retenue une campagne systématique de calomnie, de manipulation et de désinformation, le Maroc, dans un geste de bonne volonté, a bien voulu accéder à la demande insistante des autorités espagnoles, d'accueillir à Laâyoune, Ana Romero d'»El Mundo» et Tomas Barbulo Marcos d'«El Pais» pour leur permettre d'accomplir leur mission journalistique, sans entrave aucune, à l'instar de ce qui a été accordé à d'autres medias européens, plus objectifs et sans complaisance, a indiqué le ministre dans une déclaration à la presse.

«La bonne foi marocaine a, de nouveau, été trahie», a affirmé Naciri, précisant que les deux correspondants espagnols n'ont cessé de publier «un torrent de contrevérités sur les événements de Laâyoune et refusent délibérément de reconnaître leurs errements passés» au sujet de la situation dans le campement de Gdeim Izik, avant, pendant et après son démantèlement par des forces de maintien de l'ordre.

Au lieu de s'en tenir à «une approche objective, respectueuse des faits et de la vérité éclatante» sur l'opération de démantèlement du campement le 8 novembre, telle que démontrée par les témoignages d'ONG spécialisées et crédibles internationales et nationales, a ajouté le ministre, les deux journalistes espagnols se sont, en effet, focalisés sur «des allégations intéressées de violations des droits de l'homme», à l'occasion des actes de violence barbare et de destruction sauvage de biens publics et privés, perpétrés par la suite, par des criminels dans la ville de Laâyoune.

Leurs rédactions ont poussé l'outrecuidance jusqu'à refuser de publier les démentis et mises au point que les autorités marocaines leur ont, pourtant, adressés, en rectification de leurs manipulations, a-t-il déploré.

Après avoir largement dépassé la durée de séjour convenue et publié toutes les contrevérités qu'elle souhaitait, Ana Romero «se permet, aujourd'hui, de déclarer son intégrité physique menacée», tout en refusant paradoxalement de quitter cette ville. «Le comble est atteint, ce matin, par le directeur général d' »El Mundo» qui est allé jusqu'à revendiquer, sur les ondes d'une radio, la protection de l'Etat espagnol en faveur de cette journaliste, qui a cru devoir quitter son hôtel pour trouver, dit-elle, refuge à la Casa de Espana, à Laâyoune même», a-t-il poursuivi.

Face à cette situation, le gouvernement marocain «dénonce vigoureusement cette attitude provocatrice» d'«El Mundo» et de sa correspondante, contraire à la pratique et à la déontologie d'un organe de presse qui se respecte, a affirmé Naciri.

Tomas Barbulo Marcos, du journal «El Pais», a eu recours aux mêmes procédés de «dénaturation méthodique et de focalisation obsessionnelle» sur les événements post-démantèlement du campement de Gdeim Izik.

Malgré sa démarche structurellement hostile, l'intéressé a bénéficié, quant à lui, d'une interview exclusive, le vendredi 26 novembre, du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïb Fassi Fihri, dans un geste de bonne volonté marocaine et de nouvelle mise à l'épreuve du journal «El Pais».

Le résultat de cet entretien, de plus d'une heure, «confirme, hélas, l'orientation anti-marocaine» stratégique sur la question nationale, de ce journal, a indiqué le ministre.

Les arguments précis et les démonstrations irréfutables sont ainsi passés sous silence parce qu'elles remettent en cause les fondements de la thèse des adversaires du Maroc : autodétermination et référendum, responsabilité algérienne dans le différend, réalité du polisario , situation dans les camps de Tindouf, responsabilité historique du colonialisme espagnol, parti pris de la presse espagnole qui manipule l'opinion publique de son pays, a-t-i relevé.

Par contre, la seule thématique qui intéressait Barbulo jusqu'à l'obsession, concernait les allégations de torture que le Ministre marocain a, à plusieurs occasions, rejetées. «Cela n'a pas empêché le journaliste de lui prêter des propos qu'il n'a jamais tenus, en publiant, de manière insidieuse, que le responsable marocain aurait implicitement reconnu les faits», a souligné Naciri.

«Nous sommes là, à nouveau, en face d'une calomnie d'une extrême gravité, doublée d'une faute professionnelle supplémentaire inadmissible, errements» que le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a décidé de porter devant la justice espagnole, a indiqué Naciri.
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