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Le gouvernement poursuivra ses efforts

Le gouvernement continuera à déployer tous les efforts nécessaires en vue de rendre justice, de soutenir et d'assister les Marocains qui ont été expulsés d'une manière injuste d'Algérie et privés de leurs biens sans aucune considération humaine ou juridique, a affirmé, mercredi, le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mohamed Ouzzine.

Le gouvernement poursuivra ses efforts
Les Marocains expulsés de l'Algérie en 1975 appellent Alger à reconnaître leur droit à la réparation morale et matérielle.
Intervenant lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, M. Ouzzine a souligné que le gouvernement œuvre à assurer une parfaite collaboration entre les parties concernées par cet important dossier de droits de l'Homme, qui revêt désormais une dimension internationale.

Il a également relevé que le comité spécial de la convention relative à la protection de tous les migrants et des membres de leurs familles a dénoncé, d'une manière claire, la position algérienne obstinée à l'encontre de ce dossier, appelant à le résoudre d'une manière définitive.

Toutes les initiatives et tentatives visant à résoudre ce dossier ont été vouées à l'échec en raison de la persistance de l'Algérie dans sa position de gel, de son refus de coopérer et de sa position hostile à la légitimé et la justesse de la question de l'intégrité territoriale du Royaume, faisant ainsi fi de ses responsabilités juridiques et éthiques, en tant que partie concernée directement par les répercussions de ce conflit régional artificiel, outre l'absence de toute normalisation des relations bilatérales, a-t-il souligné.

Les autorités marocaines ont évoqué ce dossier lors des rares rencontres avec la partie algérienne dans le cadre des tentatives visant à ouvrir un dialogue sur les différents problèmes consulaires, sociaux et humains en suspens, a ajouté M. Ouzzine, relevant que ce dialogue n'a pas pu aboutir en raison de la situation de crise entre les deux pays.

Le Maroc avait évoqué le problème des Marocains victimes d'expulsion d'Algérie en 1991 lors de la réunion de la Commission mixte maroco-algérienne chargée des biens et propriétés, a-t-il rappelé, soulignant qu'en 2003, les deux parties avaient convenu de dresser les listes des personnes victimes d'expulsion arbitraire.

En 2004, la commission mixte avait insisté, à l'occasion de sa deuxième réunion, sur la nécessité de trouver des solutions aux problèmes de ces personnes, a encore rappelé M. Ouzzine.

Le secrétaire d'Etat a, par ailleurs, fait savoir que l'Etat a œuvré à intégrer dans la vie publique un nombre important de victimes des expulsions de 1975.

Une délégation à Genève pour la 14e session du CDH
Une délégation de l'Association des Marocains victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie (Amveaa) prend part à Genève depuis le 31 mai dernier, jusqu'au 18 juin courant, aux travaux de la 14e session du Conseil des droits de l'homme de l'Onu.

La délégation marocaine,composée de Miloud Shaouch et Mohamed Hamzaoui, respectivement président et secrétaire général de l'Amveaa, s'est déplacée à Genève pour assister aux travaux de cette session afin de sensibiliser davantage la communauté internationale à la question des Marocains victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie, souligne lundi un communiqué de l'association.

A cette occasion, M. Shaouch fera une communication, au nom de l'association, dans laquelle il exposera les souffrances des Marocains victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie en 1975 et adressera un appel aux ONG des droits de l'Homme pour soutenir les recommandations émises par le comité international de protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Ces recommandations enjoignent à l'Algérie de prendre toutes les mesures nécessaires pour restituer les biens légitimes des travailleurs migrants expulsés, y compris pour ce qui est des travailleurs migrants marocains expulsés par le passé, et accorder à ces travailleurs une indemnisation adéquate. Elles exhortent en outre les autorités algériennes à ne pas appliquer l'article 42, intégré dans la loi de Finances 2010, une mesure qui vise l'expropriation des Marocains expulsés d'Algérie.

La délégation de l'Amveaa aura, en marge de cette session, plusieurs rencontres de communication et procédera à la remise de dossiers relatifs à la question des Marocains victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie aux membres du Conseil des droits de l' homme, aux comités internationaux relevant des Nations unies et aux ONG participant à cette session.
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