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Le parquet de Tokyo a inculpé Peter Bethune pour plusieurs motifs dont «coups et blessures, entrée illégale sur une propriété privée et entrave à des activités commerciales», selon l'agence de presse Jiji.
M. Bethune, militant de l'association américaine de défense de l'environnement Sea Shepherd, est détenu depuis le 12 mars au Japon.
Le parquet l'accuse d'avoir blessé un marin japonais du baleinier Shonan Maru 2 en jetant une flasque d'acide butyrique le 12 février, dans le cadre d'une campagne de protestation contre la chasse aux cétacés dans l'Antarctique.
L'association assure qu'il s'agissait de beurre rance utilisé comme bombe puante, sans intention de blesser l'équipage.
Le parquet reproche en outre à M. Bethune d'être monté illégalement, trois jours plus tard, sur le Shonan Maru 2 pour protester contre contre le naufrage de son trimaran, l'Ady Gil, percuté le 6 janvier par le navire baleinier alors que les écologistes tentaient d'entraver les activités de pêche.
Sea Shepherd a affirmé sur son site internet que M. Bethune était un «prisonnier politique». A propos des chefs d'inculpation, l'association a mis en doute «la crédibilité du système judiciaire japonais qui répand de telles absurdités».
«Sea Shepherd s'attendait à ce que le capitaine Bethune soit inculpé d'entrée illégale, mais les autres accusations sont politiques et destinées à faire un exemple», a-t-elle précisé, ajoutant : «Honte aux autorités maritimes japonaises qui n'ont ouvert aucune enquête sur les actions criminelles du Shonan Maru 2 qui a volontairement éperonné l'Ady Gil».
Le délit de coups et blessures est passible au Japon de 15 ans de prison et de 500.000 yens d'amende (4.000 euros), celui d'entrée illégale sur une propriété privée de trois ans de prison et 100.000 yens d'amende (800 euros).
Le Japon pêche chaque année des centaines de baleines dans l'Antarctique au nom de la «recherche scientifique», une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale (CBI) qui proscrit la chasse commerciale.
Deux militants nippons de Greenpeace sont jugés depuis février pour vol de chair de baleine. Ils sont accusés d'avoir dérobé en avril 2008 une boîte de 23,5 kg de chair de baleine, d'une valeur de près de 2.000 euros.
Les militants disent avoir voulu prouver l'existence d'un trafic illégal organisé par des membres d'équipage du navire amiral de la flotte baleinière. Ils dénoncent «une affaire politique» et un trafic organisé sur le dos du contribuable japonais, qui finance largement une chasse peu rentable.
M. Bethune, militant de l'association américaine de défense de l'environnement Sea Shepherd, est détenu depuis le 12 mars au Japon.
Le parquet l'accuse d'avoir blessé un marin japonais du baleinier Shonan Maru 2 en jetant une flasque d'acide butyrique le 12 février, dans le cadre d'une campagne de protestation contre la chasse aux cétacés dans l'Antarctique.
L'association assure qu'il s'agissait de beurre rance utilisé comme bombe puante, sans intention de blesser l'équipage.
Le parquet reproche en outre à M. Bethune d'être monté illégalement, trois jours plus tard, sur le Shonan Maru 2 pour protester contre contre le naufrage de son trimaran, l'Ady Gil, percuté le 6 janvier par le navire baleinier alors que les écologistes tentaient d'entraver les activités de pêche.
Sea Shepherd a affirmé sur son site internet que M. Bethune était un «prisonnier politique». A propos des chefs d'inculpation, l'association a mis en doute «la crédibilité du système judiciaire japonais qui répand de telles absurdités».
«Sea Shepherd s'attendait à ce que le capitaine Bethune soit inculpé d'entrée illégale, mais les autres accusations sont politiques et destinées à faire un exemple», a-t-elle précisé, ajoutant : «Honte aux autorités maritimes japonaises qui n'ont ouvert aucune enquête sur les actions criminelles du Shonan Maru 2 qui a volontairement éperonné l'Ady Gil».
Le délit de coups et blessures est passible au Japon de 15 ans de prison et de 500.000 yens d'amende (4.000 euros), celui d'entrée illégale sur une propriété privée de trois ans de prison et 100.000 yens d'amende (800 euros).
Le Japon pêche chaque année des centaines de baleines dans l'Antarctique au nom de la «recherche scientifique», une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale (CBI) qui proscrit la chasse commerciale.
Deux militants nippons de Greenpeace sont jugés depuis février pour vol de chair de baleine. Ils sont accusés d'avoir dérobé en avril 2008 une boîte de 23,5 kg de chair de baleine, d'une valeur de près de 2.000 euros.
Les militants disent avoir voulu prouver l'existence d'un trafic illégal organisé par des membres d'équipage du navire amiral de la flotte baleinière. Ils dénoncent «une affaire politique» et un trafic organisé sur le dos du contribuable japonais, qui finance largement une chasse peu rentable.
