M. Vimont sera le secrétaire général exécutif du «service européen d'action extérieure» (Seae), ce corps de près d'au moins 3.700 diplomates destiné à mieux représenter l'Europe à travers le monde et de faire davantage entendre sa voix.
Mme Ashton a par ailleurs décidé de nommer un Irlandais, David O'Sullivan, directeur général opérationnel de cet organisme, chargé de l'administration. «J'ai promis de nommer les plus brillants et les meilleurs, et c'est ce que j'ai fait», a estimé Mme Ashton dans un communiqué.
Pierre Vimont «bénéficie de la plus haute considération de la communauté diplomatique et apportera beaucoup de connaissance et d'expertise en matière d'affaires étrangères», a-t-elle souligné.
Pierre Vimont, diplomate français depuis une trentaine d'années, connaît très bien les affaires européennes. Il a effectué deux séjours à Bruxelles, le dernier en tant qu'ambassadeur de France auprès de l'UE de 1999 à 2002. Il a également été en poste à Londres.
Quant à David O'Sullivan, jusqu'ici directeur général chargé du Commerce à la Commission européenne, il est réputé comme étant un proche de Mme Ashton qui l'a connu lorsqu'elle était commissaire européenne au Commerce.
M. O'Sullivan avait commencé sa carrière au ministère irlandais des Affaires étrangères avant de rejoindre la Commission européenne, où il a été entre autres, directeur du cabinet du président de la Commission de l'époque, Romano Prodi.
Mme Ashton a fait part de ces décisions aux ministres des Affaires étrangères réunis à Luxembourg, qui ont par ailleurs entériné les derniers textes administratifs ouvrant la voie à la mise en place du Seae. Mme Ashton devrait faire part cette semaine encore de la nomination d'une Allemande, Helga Schmid, et d'un Polonais, Maciej Popowski, aux postes de secrétaires généraux adjoints, pour compléter la direction du service.
La semaine dernière, les eurodéputés avaient eux aussi levé les derniers obstacles à la création du SEAE en adoptant les dispositions financières et le statut du personnel qui permettront à ce service d'être opérationnel d'ici au 1er décembre, un an après l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne qui lui a donné le jour.
En termes budgétaires, le Seae sera traité comme une institution européenne, ce qui permettra au Parlement européen d'exercer pleinement ses droits de regard en matière budgétaire.
Les recrutements devront être faits en fonction du mérite et de l'intégrité des candidats, selon les textes, mais également sur la base géographique «la plus large possible» afin d'assurer une bonne représentation des fonctionnaires des nouveaux Etats membres, actuellement sous-représentés dans les institutions européennes.
Les nouveaux Etats membres de l'UE étaient restés les parents pauvres du partage du gâteau lors d'une première série de nominations d'ambassadeurs de l'UE en septembre.
Un diplomate allemand de haut vol, Markus Ederer, avait alors obtenu le poste très convoité d'ambassadeur de l'UE à Pékin et l'ambassadeur autrichien auprès de l'UE, Hans Dietmar Schweisgut, avait été nommé à Tokyo.
Mme Ashton a par ailleurs décidé de nommer un Irlandais, David O'Sullivan, directeur général opérationnel de cet organisme, chargé de l'administration. «J'ai promis de nommer les plus brillants et les meilleurs, et c'est ce que j'ai fait», a estimé Mme Ashton dans un communiqué.
Pierre Vimont «bénéficie de la plus haute considération de la communauté diplomatique et apportera beaucoup de connaissance et d'expertise en matière d'affaires étrangères», a-t-elle souligné.
Pierre Vimont, diplomate français depuis une trentaine d'années, connaît très bien les affaires européennes. Il a effectué deux séjours à Bruxelles, le dernier en tant qu'ambassadeur de France auprès de l'UE de 1999 à 2002. Il a également été en poste à Londres.
Quant à David O'Sullivan, jusqu'ici directeur général chargé du Commerce à la Commission européenne, il est réputé comme étant un proche de Mme Ashton qui l'a connu lorsqu'elle était commissaire européenne au Commerce.
M. O'Sullivan avait commencé sa carrière au ministère irlandais des Affaires étrangères avant de rejoindre la Commission européenne, où il a été entre autres, directeur du cabinet du président de la Commission de l'époque, Romano Prodi.
Mme Ashton a fait part de ces décisions aux ministres des Affaires étrangères réunis à Luxembourg, qui ont par ailleurs entériné les derniers textes administratifs ouvrant la voie à la mise en place du Seae. Mme Ashton devrait faire part cette semaine encore de la nomination d'une Allemande, Helga Schmid, et d'un Polonais, Maciej Popowski, aux postes de secrétaires généraux adjoints, pour compléter la direction du service.
La semaine dernière, les eurodéputés avaient eux aussi levé les derniers obstacles à la création du SEAE en adoptant les dispositions financières et le statut du personnel qui permettront à ce service d'être opérationnel d'ici au 1er décembre, un an après l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne qui lui a donné le jour.
En termes budgétaires, le Seae sera traité comme une institution européenne, ce qui permettra au Parlement européen d'exercer pleinement ses droits de regard en matière budgétaire.
Les recrutements devront être faits en fonction du mérite et de l'intégrité des candidats, selon les textes, mais également sur la base géographique «la plus large possible» afin d'assurer une bonne représentation des fonctionnaires des nouveaux Etats membres, actuellement sous-représentés dans les institutions européennes.
Les nouveaux Etats membres de l'UE étaient restés les parents pauvres du partage du gâteau lors d'une première série de nominations d'ambassadeurs de l'UE en septembre.
Un diplomate allemand de haut vol, Markus Ederer, avait alors obtenu le poste très convoité d'ambassadeur de l'UE à Pékin et l'ambassadeur autrichien auprès de l'UE, Hans Dietmar Schweisgut, avait été nommé à Tokyo.