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Le CAC attendu en progréssion

«Après les déclarations du couple franco-allemand, la Bourse de Paris attendue en hausse»

Le CAC attendu en progréssion
La Bourse de Paris a terminé en nette hausse de de 1,87% au terme d'une séance très volatile, le marché espérant des avancées sur le dossier de la dette grecque et la mise en place future d'euro-obligations qui permettraient d'enrayer la crise de la
La Bourse de Paris devrait ouvrir en nette hausse jeudi, rassurée par les propos de Nicolas Sarkozy et d'Angela Merkel qui se sont dits «convaincus» que la Grèce resterait dans la zone euro, dans une séance très riche en actualité macroéconomique.

Le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 0,95% une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance.

Mercredi, l'indice parisien a terminé sur une progression de 1,87%. A Wall Street, le Dow Jones a gagné 1,27% et le Nasdaq 1,60%.

La France et l'Allemagne ont une fois de plus tenté de rassurer les marchés financiers, hantés par la possibilité d'une faillite de la Grèce et de sa sortie de la zone euro, mercredi au cours d'une téléconférence entre Paris, Berlin et Athènes.

«Le marché vit toujours dans la crainte de se réveiller lundi avec un défaut de la Grèce. Ce que nous avons eu -l'engagement de la Grèce à poursuivre son programme d'austérité, des déclarations de la France et de l'Allemagne disant qu'ils voient la Grèce dans la zone euro-, c'est ce que le marché espérait entendre», a commenté Ray Attrill de BNP Paribas.

«Je n'ai rien vu de très différent de ce qu'on nous a appris lors des dernières semaines», a tempéré Charles St-Arnaud, de Nomura, relevant cependant «une certaine stabilisation du risque en Europe».

La situation autour du dossier grec reste extrêmement tendue.

Le Fonds monétaire international a indiqué que sa direction avait fait le point avec le conseil d'administration sur la situation du pays. Cette réunion n'était pas destinée à prendre une quelconque décision, a indiqué un porte-parole du FMI, précisant que les négociations avec le gouvernement grec se poursuivaient quant aux conditions du versement du prêt accordé à Athènes en 2010.

Pour sa part, le Brésil s'est dit prêt à participer à un «effort international» contre la crise économique qui touche les pays riches, au lendemain de l'annonce d'une réunion des pays émergents des Brics (Brésil, la Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) pour discuter d'une aide à l'Europe.

Les statistiques macroéconomiques, délaissées depuis plusieurs jours par des investisseurs focalisés par la crise de la dette en zone euro, devraient se réinviter dans les salles de marché.

En zone euro, les chiffres de l'emploi au deuxième trimestre et la première estimation de l'inflation en août seront publiés dans la matinée.

De l'autre côté de l'Atlantique, sont attendus notamment les chiffres de l'inflation en août, l'activité dans les régions de New York et de Philadelphie en septembre et la production industrielle en août.

Enfin, les discours du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, et de la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, seront aussi très suivis, les investisseurs restant à l'affût de tout commentaire sur la crise actuelle.

Valeurs a suivre
LE SECTEUR BANCAIRE restera au cœur des préoccupations. Des dirigeants du lobby mondial des banques, l'Institut de la finance internationale (IIF), ont cherché à calmer la spéculation autour de la solidité des grands établissements français. Ils se sont dits surpris de l'abaissement par l'agence Moody's Investors Service de la note de Société Générale et de Crédit Agricole, alors que les deux établissements en question ont une exposition «notable» mais «très gérable» à la Grèce, selon eux.

LES VALEURS CYCLIQUES (LAFARGE, SAINT-GOBAIN, RENAULT, PEUGEOT...), très dépendantes de la conjoncture, vont connaître une séance riche en statistiques avec notamment de nombreux indicateurs sur l'activité industrielle américaine qui connaît un ralentissement depuis plusieurs mois.
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