La Commission européenne a appelé vendredi les pays de l'UE à faire des efforts supplémentaires pour assurer la numérisation d'un plus grand nombre d'objets culturels (livres, mais aussi tableaux, photos, films...), destinés à alimenter la Bibliothèque numérique Europeana.
La Commission a adressé une recommandation aux pays de l'UE pour faire en sorte que 30 millions d'objets soient répertoriés dans la bibliothèque numérique d'ici 2015, au lieu de 19 millions aujourd'hui, précisent dans un communiqué les services de la commissaire chargée des nouvelles technologies, Neelie Kroes.
Pour cela, elle les incite à investir dans la numérisation, si besoin par des partenariats public-privé pour en partager le coût.
Elle leur demande également de rendre disponibles en ligne un plus grand nombre d'œuvres protégées par un copyright mais que l'on ne trouve plus dans le commerce, et de s'assurer que le matériel numérisé soit préservé à long terme.
«Investir dans la numérisation créera de nouvelles entreprises et de nouveaux emplois», souligne Neelie Kroes, citée dans le communiqué, notamment dans les secteurs de l'éducation, du tourisme et des jeux.
«L'Europe a, probablement, le plus important patrimoine culturel au monde, elle ne peut pas se permettre de rater les occasions offertes par la numérisation et de risquer en conséquence le déclin culturel», selon elle.
La bibliothèque numérique Europeana avait été lancée en 2008 avec deux millions de documents (livres, mais aussi cartes, photographies, tableaux, journaux, films et clips musicaux) provenant d'institutions de toute l'Europe.
Les recommandations de la Commission, à titre indicatif, détaillent les objectifs pour chaque Etat membre. C'est à l'Allemagne et à la France que les plus gros efforts sont demandés, avec des objectifs respectifs de 5,5 et 4,3 millions de documents numérisés d'ici 2015.
Europeana, qui a vocation à refléter l'ensemble de la culture européenne, est accessible via le portail www.europeana.eu..
La Commission a adressé une recommandation aux pays de l'UE pour faire en sorte que 30 millions d'objets soient répertoriés dans la bibliothèque numérique d'ici 2015, au lieu de 19 millions aujourd'hui, précisent dans un communiqué les services de la commissaire chargée des nouvelles technologies, Neelie Kroes.
Pour cela, elle les incite à investir dans la numérisation, si besoin par des partenariats public-privé pour en partager le coût.
Elle leur demande également de rendre disponibles en ligne un plus grand nombre d'œuvres protégées par un copyright mais que l'on ne trouve plus dans le commerce, et de s'assurer que le matériel numérisé soit préservé à long terme.
«Investir dans la numérisation créera de nouvelles entreprises et de nouveaux emplois», souligne Neelie Kroes, citée dans le communiqué, notamment dans les secteurs de l'éducation, du tourisme et des jeux.
«L'Europe a, probablement, le plus important patrimoine culturel au monde, elle ne peut pas se permettre de rater les occasions offertes par la numérisation et de risquer en conséquence le déclin culturel», selon elle.
La bibliothèque numérique Europeana avait été lancée en 2008 avec deux millions de documents (livres, mais aussi cartes, photographies, tableaux, journaux, films et clips musicaux) provenant d'institutions de toute l'Europe.
Les recommandations de la Commission, à titre indicatif, détaillent les objectifs pour chaque Etat membre. C'est à l'Allemagne et à la France que les plus gros efforts sont demandés, avec des objectifs respectifs de 5,5 et 4,3 millions de documents numérisés d'ici 2015.
Europeana, qui a vocation à refléter l'ensemble de la culture européenne, est accessible via le portail www.europeana.eu..