«Le succès de toute stratégie de développement arabe reste tributaire du respect de l'unité des Etats et de leurs constantes nationales, ainsi que du raffermissement du climat de confiance et l'élimination des entraves à la circulation organisée des personnes, des biens et des services entre les pays arabes», a indiqué S.M. le Roi dans un message au deuxième Sommet économique et social arabe qui s'est ouvert mercredi à Charm El-Cheikh, en Egypte, et dont lecture a été donnée par le Premier ministre, Abbas El Fassi.
«Il faut, en effet, écarter tout ostracisme et transcender toutes sortes de barrières artificielles, comme cela est le cas, hélas, dans la région du Maghreb arabe, notamment entre le Maroc et le pays frère, l'Algérie», a poursuivi le message Royal.
S.M. le Roi a estimé que «cet objectif ne saurait être atteint que par l'adoption d'une bonne gouvernance arabe collective, propre à résorber les disparités existantes, et la mise en œuvre d'un modèle de développement humain durable et solidaire, permettant d'accélérer la concrétisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement et de faire face aux périls qui guettent notre environnement naturel».
Le Souverain s'est dit «fermement convaincu que les intérêts arabes, tant en matière de développement que sur le plan stratégique, forment un tout indivisible. Aussi réaffirmons-Nous l'engagement de notre pays à défendre les causes salutaires de notre nation, et ce, en accord avec le Plan adopté récemment par le Sommet arabe ordinaire, tenu dans la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste».
S.M. le Roi a par ailleurs réaffirmé, en Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, Son soutien au peuple palestinien frère dans sa lutte pour la création de son Etat indépendant, avec Al-Qods Al-Charif pour capitale.
«Nous sommes tout autant attaché à poursuivre la réalisation de projets de développement destinés aux Palestiniens en général et à la population de la ville sainte en particulier, eu égard à l'impact concret de ces projets qui permettent, effectivement, de venir en aide à ces populations dans leur résistance face aux pratiques agressives inacceptables d'Israël», a dit le Souverain.
S.M. le Roi en enfin émis le souhait que «ce sommet, tenu dans ce pays cher à nos cœurs qu'est l'Egypte, débouche sur des décisions pratiques de nature à faire évoluer notre système en matière d'économie, de développement et de savoir, de sorte que nos peuples puissent vivre librement, dans la dignité, l'unité, la concorde, la stabilité et la paix».
Nécessité d'un développement réelles
S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a souligné l'impératif de «donner un contenu concret à l'Action arabe souhaitée en matière de développement», ce qui requiert impérativement «une coopération, une complémentarité et une intégration réelles, parallèlement au partage effectif des expériences, des compétences et du savoir-faire».
Dans un message adressé au deuxième Sommet économique et social arabe qui s'est ouvert mercredi à Charm El-Cheikh et dont lecture a été donnée par le Premier ministre, Abbas El Fassi, S.M. le Roi a affirmé que «la réalisation du développement, qui constitue une priorité pressante pour nos peuples, ainsi que la nécessité de relever les défis de la mondialisation et de surmonter la crise économique internationale, sont autant d'impératifs qui interpellent notre nation».
Le Souverain s'est demandé, à ce propos, s'il est possible pour un quelconque pays arabe de réaliser, à lui seul, les objectifs de développement global et jusqu'à quand «la fraternité arabe restera-t-elle réduite à ses dimensions sentimentales historiques, et circonscrite aux slogans ronflants et autres promesses aussi vaines que chimériques».
S.M. le Roi a ainsi souligné la nécessité d'inscrire les échanges «dans une vision globale apte à nous aider à développer nos programmes d'action nationaux, et à optimiser les ressources humaines et naturelles considérables dont nous disposons». «Il ne s'agit pas ici d'une simple ambition politique, mais d'un impératif stratégique inéluctable pour l'émergence d'un pôle économique régional» , a insisté S.M. le Roi, ajoutant que cette entité est «appelée à répondre aux aspirations de nos peuples et à renforcer notre résilience et notre capacité de développement face aux crises et aux aléas que connaît l'économie mondiale», comme elle doit «apporter son concours à la mise en place d'un ordre économique international équitable et équilibré».
S.M. le Roi, a indiqué avoir donné Ses directives au gouvernement «pour qu'il veille à la mise en œuvre des différentes résolutions du Sommet de Koweït, en mettant l'accent sur les volets structurels du développement humain, et ce, en accord avec l'Initiative nationale que Nous avons lancée en la matière dès 2005, précisément pour affronter toutes les formes de déficit social».
«Cette Initiative prometteuse a déjà permis de réaliser une amélioration qualitative des conditions de vie de plus de cinq millions de citoyens. Elle a notamment favorisé la création d'emplois générateurs de revenus stables et l'accès aux services sociaux de base», a poursuivi le Souverain. «Parallèlement, le Maroc s'est attaché à mettre en œuvre des stratégies sectorielles dans les domaines de l'agriculture, de la pêche maritime, du tourisme, de l'industrie, du commerce, des services logistiques, des énergies renouvelables et propres, de l'eau et de l'environnement, et ce, au regard de leur rôle central dans le développement national et l'intégration arabe», a ajouté S.M. le Roi.
Rappelant la contribution du Maroc au Fonds de soutien et de financement des petits et moyens projets du secteur privé, le Souverain a fait part de la disposition du Royaume à «apporter un appui technique pour la réalisation des objectifs de cette structure, surtout en collaboration avec le Fonds arabe pour le développement économique, comme instrument de suivi et d'exécution» en vue d'en faire « un mécanisme utile et efficient pour faire émerger de nouvelles élites arabes productives, et contribuer à la mise à niveau de nos entreprises».
Le Souverain a de même souligné l'importance de «soutenir la dynamique des investissements, et d'accroître le volume des échanges commerciaux interarabes, en prélude à la mise en place, en 2015, d'une union douanière arabe, laquelle constitue un pas fondamental vers la création d'un marché arabe commun, à l'horizon 2020».
Partant du constat qu'il ne peut y avoir d'échanges sans réseau de communication, S.M. le Roi a insisté sur l'importance de «renforcer la coopération en matière de transport, toutes catégories confondues, surtout le transport maritime que Nous nous sommes attaché, du reste, à consolider par le biais du complexe Tanger-Med. En effet, cet ouvrage, a relevé le Souverain, «est devenu une plaque-tournante pour la navigation, les échanges commerciaux et la dynamisation des investissements entre les pays arabes et méditerranéens et le reste du monde».
«Il faut, en effet, écarter tout ostracisme et transcender toutes sortes de barrières artificielles, comme cela est le cas, hélas, dans la région du Maghreb arabe, notamment entre le Maroc et le pays frère, l'Algérie», a poursuivi le message Royal.
S.M. le Roi a estimé que «cet objectif ne saurait être atteint que par l'adoption d'une bonne gouvernance arabe collective, propre à résorber les disparités existantes, et la mise en œuvre d'un modèle de développement humain durable et solidaire, permettant d'accélérer la concrétisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement et de faire face aux périls qui guettent notre environnement naturel».
Le Souverain s'est dit «fermement convaincu que les intérêts arabes, tant en matière de développement que sur le plan stratégique, forment un tout indivisible. Aussi réaffirmons-Nous l'engagement de notre pays à défendre les causes salutaires de notre nation, et ce, en accord avec le Plan adopté récemment par le Sommet arabe ordinaire, tenu dans la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste».
S.M. le Roi a par ailleurs réaffirmé, en Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, Son soutien au peuple palestinien frère dans sa lutte pour la création de son Etat indépendant, avec Al-Qods Al-Charif pour capitale.
«Nous sommes tout autant attaché à poursuivre la réalisation de projets de développement destinés aux Palestiniens en général et à la population de la ville sainte en particulier, eu égard à l'impact concret de ces projets qui permettent, effectivement, de venir en aide à ces populations dans leur résistance face aux pratiques agressives inacceptables d'Israël», a dit le Souverain.
S.M. le Roi en enfin émis le souhait que «ce sommet, tenu dans ce pays cher à nos cœurs qu'est l'Egypte, débouche sur des décisions pratiques de nature à faire évoluer notre système en matière d'économie, de développement et de savoir, de sorte que nos peuples puissent vivre librement, dans la dignité, l'unité, la concorde, la stabilité et la paix».
Nécessité d'un développement réelles
S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a souligné l'impératif de «donner un contenu concret à l'Action arabe souhaitée en matière de développement», ce qui requiert impérativement «une coopération, une complémentarité et une intégration réelles, parallèlement au partage effectif des expériences, des compétences et du savoir-faire».
Dans un message adressé au deuxième Sommet économique et social arabe qui s'est ouvert mercredi à Charm El-Cheikh et dont lecture a été donnée par le Premier ministre, Abbas El Fassi, S.M. le Roi a affirmé que «la réalisation du développement, qui constitue une priorité pressante pour nos peuples, ainsi que la nécessité de relever les défis de la mondialisation et de surmonter la crise économique internationale, sont autant d'impératifs qui interpellent notre nation».
Le Souverain s'est demandé, à ce propos, s'il est possible pour un quelconque pays arabe de réaliser, à lui seul, les objectifs de développement global et jusqu'à quand «la fraternité arabe restera-t-elle réduite à ses dimensions sentimentales historiques, et circonscrite aux slogans ronflants et autres promesses aussi vaines que chimériques».
S.M. le Roi a ainsi souligné la nécessité d'inscrire les échanges «dans une vision globale apte à nous aider à développer nos programmes d'action nationaux, et à optimiser les ressources humaines et naturelles considérables dont nous disposons». «Il ne s'agit pas ici d'une simple ambition politique, mais d'un impératif stratégique inéluctable pour l'émergence d'un pôle économique régional» , a insisté S.M. le Roi, ajoutant que cette entité est «appelée à répondre aux aspirations de nos peuples et à renforcer notre résilience et notre capacité de développement face aux crises et aux aléas que connaît l'économie mondiale», comme elle doit «apporter son concours à la mise en place d'un ordre économique international équitable et équilibré».
S.M. le Roi, a indiqué avoir donné Ses directives au gouvernement «pour qu'il veille à la mise en œuvre des différentes résolutions du Sommet de Koweït, en mettant l'accent sur les volets structurels du développement humain, et ce, en accord avec l'Initiative nationale que Nous avons lancée en la matière dès 2005, précisément pour affronter toutes les formes de déficit social».
«Cette Initiative prometteuse a déjà permis de réaliser une amélioration qualitative des conditions de vie de plus de cinq millions de citoyens. Elle a notamment favorisé la création d'emplois générateurs de revenus stables et l'accès aux services sociaux de base», a poursuivi le Souverain. «Parallèlement, le Maroc s'est attaché à mettre en œuvre des stratégies sectorielles dans les domaines de l'agriculture, de la pêche maritime, du tourisme, de l'industrie, du commerce, des services logistiques, des énergies renouvelables et propres, de l'eau et de l'environnement, et ce, au regard de leur rôle central dans le développement national et l'intégration arabe», a ajouté S.M. le Roi.
Rappelant la contribution du Maroc au Fonds de soutien et de financement des petits et moyens projets du secteur privé, le Souverain a fait part de la disposition du Royaume à «apporter un appui technique pour la réalisation des objectifs de cette structure, surtout en collaboration avec le Fonds arabe pour le développement économique, comme instrument de suivi et d'exécution» en vue d'en faire « un mécanisme utile et efficient pour faire émerger de nouvelles élites arabes productives, et contribuer à la mise à niveau de nos entreprises».
Le Souverain a de même souligné l'importance de «soutenir la dynamique des investissements, et d'accroître le volume des échanges commerciaux interarabes, en prélude à la mise en place, en 2015, d'une union douanière arabe, laquelle constitue un pas fondamental vers la création d'un marché arabe commun, à l'horizon 2020».
Partant du constat qu'il ne peut y avoir d'échanges sans réseau de communication, S.M. le Roi a insisté sur l'importance de «renforcer la coopération en matière de transport, toutes catégories confondues, surtout le transport maritime que Nous nous sommes attaché, du reste, à consolider par le biais du complexe Tanger-Med. En effet, cet ouvrage, a relevé le Souverain, «est devenu une plaque-tournante pour la navigation, les échanges commerciaux et la dynamisation des investissements entre les pays arabes et méditerranéens et le reste du monde».
