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La femme africaine joue un rôle «primordial»

Seynabou Ndoye : «La femme africaine joue un rôle «primordial» dans le développement de la pêche maritime».

La femme africaine joue un rôle «primordial»
«La femme africaine accomplit son rôle, à travers un ensemble d'activités quotidiennes lui permettant de créer des richesses et de lutter contre la pauvreté dans le Continent», a souligné Ndoye.
La femme africaine «joue un rôle primordial» dans le développement du secteur la pêche maritime, a indiqué, mardi à Rabat, la présidente du Réseau africain des femmes de la pêche (Rafep), Seynabou Ndoye.

Dans une déclaration à la MAP à l'occasion d'un atelier sur le renforcement des capacités des femmes africaines dans le réseautage, le lobbying et le plaidoyer, Ndoye a souligné que la femme africaine accomplit ce rôle, «à travers un ensemble d'activités quotidiennes lui permettant de créer des richesses et de lutter contre la pauvreté dans le Continent».

Créé en décembre 2010 à Saly Portudal (Sénégal), le Rafep constitue une plateforme d'échange d'expériences et d'expertises, en vue de contribuer davantage au développement du secteur de la pêche maritime en Afrique, a-t-elle ajouté.

S'exprimant à l'ouverture de cette rencontre, Hachim El Ayoubi, secrétaire exécutif de la Commission ministérielle pour la coopération halieutique entre les Etats riverains de l'Océan Atlantique (Comhafat) a indiqué que «le Rafep, qui n'a pas encore étrenné sa première année, se distingue déjà en s'imposant comme un partenaire incontournable dans le secteur halieutique».

La tenue de cet atelier au Maroc, avec la participation d'une douzaine de pays membres de la Comhafat (composée de 22 pays membres), «confirme la volonté des femmes du secteur de la pêche de jouer les premiers rôles dans la prise en charge de certaines filières et de contribuer à l'élaboration et la mise en ¿uvre des politiques de pêche dans la région», a affirmé El Ayoubi.

Et d'ajouter qu'«au moment où la redéfinition de la gouvernance des pêches en Afrique est d'actualité en vue d'en faire un levier stratégique de croissance pour les économies du Continent, la mobilisation et l'encadrement des femmes sont déterminants pour la réalisation de ces ambitions».

Cet atelier, initié par le Rafep, vise à examiner la structuration de ce réseau, créé par la Commission ministérielle pour la coopération halieutique entre les Etats riverains de l'Océan Atlantique (Comhafat), appuyer les femmes du secteur afin de rendre leurs actions plus visibles et promouvoir une meilleure participation à l'élaboration et à la mise en oeuvre des politiques publiques de pêche.

Cette 1re session de formation a pour objectifs de restituer le Diagnostic organisationnel participatif (Dop), pour discuter des forces et faiblesses dans la structuration du Rafep et des actions à entreprendre pour le rendre inclusif, démocratique et participatif.

Les travaux de cet atelier, de trois jours, vont porter notamment sur la structuration du Réseau et le renforcement des capacités dans le domaine du réseautage, du plaidoyer et du lobbying, afin de permettre aux membres de disposer des capacités techniques et politiques, leur permettant de participer aux cadres de concertation et de dialogue sur les politiques de pêche en Afrique.
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