L'ancien chef du bureau de la MAP à Nouakchott, Abdelhafid El Bakkali, expulsé jeudi de la capitale mauritanienne, a dit ignorer toujours les raisons de cette décision, appelant les autorités mauritaniennes à expliquer les véritables raisons qui étaient derrière décision prise par une partie sécuritaire, en violation flagrante du Code de la presse.
«Le décision, qui m'a été notifiée par une partie sécuritaire a constitué pour moi une grande surprise», a souligné le journaliste dans un point de presse tenu mardi à Rabat par le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM).
Il a ajouté que les autorités mauritaniennes lui ont intimé l'ordre de quitter la Mauritanie sous 24 heures en dépit du fait qu'il est chef de famille composée de sa femme et de ses trois enfants scolarisés à Nouakchott. «Je n'avais dès lors pas suffisamment de temps pour préparer notre retour et faire établir des certificats de scolarité pour mes enfants», a-t-il déploré.
El Bakkali a précisé avoir fait l'objet de fortes pressions en raison des communications téléphoniques répétitives qu'il a reçues d'une partie sécuritaire mauritanienne durant la journée où la décision de quitter Nouakchott dans l'immédiat lui a été notifiée.
Le journaliste a assuré que tout au long de sa mission en Mauritanie, il a exercé son métier dans le strict respect des principes et de la déontologie, ajoutant que s'il y avait des reproches sur son comportement professionnel, la coutume voulait que les dispositions normales soient appliquées et non un ordre de quitter le territoire sous 24 heures.
El Bakkali a exprimé sa fierté des liens qui l'ont uni notamment à ses confrères mauritaniens et salué le sens de solidarité exprimé en sa faveur notamment par la Ligue et le Syndicat des journalistes mauritaniens.
Pour sa part, le président du SNPM, Younes Moujahid, a réitéré sa condamnation de cette décision qu'il a qualifiée d'arbitraire et sans précédent. «Il faudra suivre les dispositions juridiques en vigueur qui permettent à tout journaliste de se défendre», a-t-il dit.
Il a assuré que le Syndicat poursuivra la coordination avec les instances internationales compétentes et avec l'Union des journalistes arabes et que le SNPM est prêt à entreprendre toute forme de protestation si cela s'avère nécessaire.
Le Syndicat des journalistes mauritaniens (SJM) s'était dit étonné, dans un communiqué, de la nouvelle d'expulsion par les autorités sécuritaires du journaliste marocain, exprimant sa conviction quant au principe du Syndicat rejetant toute restriction imposée au travail des journalistes.
Pour sa part, la Ligue des journalistes mauritaniens a dénoncé cette expulsion «arbitraire et absolument injustifiée» qu'elle a qualifiée de précédent dans les relations entre les autorités mauritaniennes et la presse.
L'agence MAP a, quant à elle, qualifié cette décision de regrettable considérant que cette mesure n'est justifiée ni sur le plan déontologique pour ce qui touche au libre exercice du métier de journaliste et ses exigences professionnelles ni ne traduit l'excellence des relations de fraternité et de coopération entre les agences de presse des deux pays.
La Fédération marocaine des médias (FMM) a dénoncé l'expulsion par les autorités mauritaniennes du journaliste Abdelhafid El Bakkali, Chef du bureau de l'Agence Maghreb Arabe Presse (MAP) à Nouakchott.
Dans un communiqué parvenu mardi à la MAP, la FMM indique que lors de la réunion du Conseil exécutif tenue vendredi à Casablanca, et qui a été consacrée à l'examen des questions saillantes ayant marqué la scène médiatique tant au niveau national que régional, a examiné en particulier l'affaire de l'expulsion «abusive» du journaliste Abdelhafid El Bakkali .
Cette mesure, a estimé le Bureau exécutif de la FMM, «est inacceptable et viole de manière flagrante les droits qui protègent la liberté d'exercice du métier de journaliste». «Et c'est d'autant plus injuste qu'Abdelhafid El Bakkali est installé à Nouakchott parfaitement accrédité et en totale régularité avec les lois qui régissent la profession journalistique dans ce pays», ajoute le communiqué.
«Tout en fustigeant ces pratiques malsaines et anti-déontologiques, la FMM exprime sa solidarité entière avec le journaliste El Bakkali et réaffirme sa volonté de poursuivre son action visant à préserver les médias et leurs hommes des manipulations politiques qui en font toujours les premiers bouc-émissaires».
Dans ce communiqué, la FMM «salue les confrères mauritaniens qui se sont élevés contre cette expulsion inique. En même temps, elle demande aux autorités mauritaniennes de revoir cette décision hâtive et contraire aux droits humains et aux conventions internationales qui garantissent la liberté des médias et la dignité des journalistes». «Elle réclame aussi que la victime de cette erreur de jugement soit admise de nouveau en terre mauritanienne pour exercer, en toute liberté, sa profession».
La FMM a, par ailleurs, passé en revue au cours de cette réunion diverses questions relatives au domaine de la presse qu'elle entend soumettre au nouveau Chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane et à son futur ministre de la communication.
«Le décision, qui m'a été notifiée par une partie sécuritaire a constitué pour moi une grande surprise», a souligné le journaliste dans un point de presse tenu mardi à Rabat par le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM).
Il a ajouté que les autorités mauritaniennes lui ont intimé l'ordre de quitter la Mauritanie sous 24 heures en dépit du fait qu'il est chef de famille composée de sa femme et de ses trois enfants scolarisés à Nouakchott. «Je n'avais dès lors pas suffisamment de temps pour préparer notre retour et faire établir des certificats de scolarité pour mes enfants», a-t-il déploré.
El Bakkali a précisé avoir fait l'objet de fortes pressions en raison des communications téléphoniques répétitives qu'il a reçues d'une partie sécuritaire mauritanienne durant la journée où la décision de quitter Nouakchott dans l'immédiat lui a été notifiée.
Le journaliste a assuré que tout au long de sa mission en Mauritanie, il a exercé son métier dans le strict respect des principes et de la déontologie, ajoutant que s'il y avait des reproches sur son comportement professionnel, la coutume voulait que les dispositions normales soient appliquées et non un ordre de quitter le territoire sous 24 heures.
El Bakkali a exprimé sa fierté des liens qui l'ont uni notamment à ses confrères mauritaniens et salué le sens de solidarité exprimé en sa faveur notamment par la Ligue et le Syndicat des journalistes mauritaniens.
Pour sa part, le président du SNPM, Younes Moujahid, a réitéré sa condamnation de cette décision qu'il a qualifiée d'arbitraire et sans précédent. «Il faudra suivre les dispositions juridiques en vigueur qui permettent à tout journaliste de se défendre», a-t-il dit.
Il a assuré que le Syndicat poursuivra la coordination avec les instances internationales compétentes et avec l'Union des journalistes arabes et que le SNPM est prêt à entreprendre toute forme de protestation si cela s'avère nécessaire.
Le Syndicat des journalistes mauritaniens (SJM) s'était dit étonné, dans un communiqué, de la nouvelle d'expulsion par les autorités sécuritaires du journaliste marocain, exprimant sa conviction quant au principe du Syndicat rejetant toute restriction imposée au travail des journalistes.
Pour sa part, la Ligue des journalistes mauritaniens a dénoncé cette expulsion «arbitraire et absolument injustifiée» qu'elle a qualifiée de précédent dans les relations entre les autorités mauritaniennes et la presse.
L'agence MAP a, quant à elle, qualifié cette décision de regrettable considérant que cette mesure n'est justifiée ni sur le plan déontologique pour ce qui touche au libre exercice du métier de journaliste et ses exigences professionnelles ni ne traduit l'excellence des relations de fraternité et de coopération entre les agences de presse des deux pays.
«Dénonciation de l'expulsion abusive d'El Bakkali»
La Fédération marocaine des médias (FMM) a dénoncé l'expulsion par les autorités mauritaniennes du journaliste Abdelhafid El Bakkali, Chef du bureau de l'Agence Maghreb Arabe Presse (MAP) à Nouakchott.
Dans un communiqué parvenu mardi à la MAP, la FMM indique que lors de la réunion du Conseil exécutif tenue vendredi à Casablanca, et qui a été consacrée à l'examen des questions saillantes ayant marqué la scène médiatique tant au niveau national que régional, a examiné en particulier l'affaire de l'expulsion «abusive» du journaliste Abdelhafid El Bakkali .
Cette mesure, a estimé le Bureau exécutif de la FMM, «est inacceptable et viole de manière flagrante les droits qui protègent la liberté d'exercice du métier de journaliste». «Et c'est d'autant plus injuste qu'Abdelhafid El Bakkali est installé à Nouakchott parfaitement accrédité et en totale régularité avec les lois qui régissent la profession journalistique dans ce pays», ajoute le communiqué.
«Tout en fustigeant ces pratiques malsaines et anti-déontologiques, la FMM exprime sa solidarité entière avec le journaliste El Bakkali et réaffirme sa volonté de poursuivre son action visant à préserver les médias et leurs hommes des manipulations politiques qui en font toujours les premiers bouc-émissaires».
Dans ce communiqué, la FMM «salue les confrères mauritaniens qui se sont élevés contre cette expulsion inique. En même temps, elle demande aux autorités mauritaniennes de revoir cette décision hâtive et contraire aux droits humains et aux conventions internationales qui garantissent la liberté des médias et la dignité des journalistes». «Elle réclame aussi que la victime de cette erreur de jugement soit admise de nouveau en terre mauritanienne pour exercer, en toute liberté, sa profession».
La FMM a, par ailleurs, passé en revue au cours de cette réunion diverses questions relatives au domaine de la presse qu'elle entend soumettre au nouveau Chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane et à son futur ministre de la communication.
