Les sociétés exploitant ces 17 matières premières disposeront de deux ou trois ans pour se conformer aux nouvelles normes, selon la directrice adjointe du Centre national de recherche sur les terres rares, Huang Xiaowei, citée par le journal de langue anglaise.
Ces normes prévoient notamment que les eaux usées utilisées pour l'extraction ne devront pas contenir plus de 15 milligrammes (mg) d'azote ammoniacal par litre, contre 25 mg actuellement.
Des seuils sont également prévus pour les substances radioactives et le phosphore, précise Huang.
La nouvelle réglementation, qui doit être publiée après le Nouvel an chinois (le 3 février) «affectera le coût de la production de terres rares et pourrait augmenter les prix des exportations», a estimé pour sa part Niu Jinglu, secrétaire général adjoint de la Société chinoise des terres rares, une organisation professionnelle, également citée par le China Daily.
Cette pression sur les prix viendra s'ajouter à celle due à la réduction de 35% pour les six premiers mois de 2011 des quotas d'exportation de ces éléments métalliques qui entrent dans la fabrication par exemple des écrans plats, des lasers ou des voitures hybrides.
Le gouvernement chinois a également annoncé fin décembre des quotas d'exportation sur les alliages contenant des terres rares.
La Chine ne dispose que d'un tiers des réserves mondiales de terres rares mais s'est réservée la quasi-exclusivité du commerce de ces ressources grâce à ses faibles coûts salariaux, qui ont rendu l'exploitation de ces matériaux non rentable partout ailleurs.
Le Japon s'est plaint à l'automne dernier d'un blocage de ses livraisons de terres rares chinoises, suite à une dispute territoriale autour d'îlots contestés en mer de Chine orientale.
De leur côté, les Etats-Unis ont demandé le mois dernier à Pékin de ne pas utiliser son quasi-monopole sur la production de ces métaux comme une «arme» à des fins politiques.
Ces normes prévoient notamment que les eaux usées utilisées pour l'extraction ne devront pas contenir plus de 15 milligrammes (mg) d'azote ammoniacal par litre, contre 25 mg actuellement.
Des seuils sont également prévus pour les substances radioactives et le phosphore, précise Huang.
La nouvelle réglementation, qui doit être publiée après le Nouvel an chinois (le 3 février) «affectera le coût de la production de terres rares et pourrait augmenter les prix des exportations», a estimé pour sa part Niu Jinglu, secrétaire général adjoint de la Société chinoise des terres rares, une organisation professionnelle, également citée par le China Daily.
Cette pression sur les prix viendra s'ajouter à celle due à la réduction de 35% pour les six premiers mois de 2011 des quotas d'exportation de ces éléments métalliques qui entrent dans la fabrication par exemple des écrans plats, des lasers ou des voitures hybrides.
Le gouvernement chinois a également annoncé fin décembre des quotas d'exportation sur les alliages contenant des terres rares.
La Chine ne dispose que d'un tiers des réserves mondiales de terres rares mais s'est réservée la quasi-exclusivité du commerce de ces ressources grâce à ses faibles coûts salariaux, qui ont rendu l'exploitation de ces matériaux non rentable partout ailleurs.
Le Japon s'est plaint à l'automne dernier d'un blocage de ses livraisons de terres rares chinoises, suite à une dispute territoriale autour d'îlots contestés en mer de Chine orientale.
De leur côté, les Etats-Unis ont demandé le mois dernier à Pékin de ne pas utiliser son quasi-monopole sur la production de ces métaux comme une «arme» à des fins politiques.
