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Martin Luther King lançait : «I have a dream»

Il y a 48 ans, le 28 août 1963, Martin Luther King, défenseur du droit des Noirs, prononçait son célèbre discours «I have a dream» (Je fais un rêve), à quelques centaines de mètres du Memorial qui, inauguré dimanche, lui est désormais dédié à Washington.

Martin Luther King lançait : «I have a dream»
Souvenons-nous qu'il y a 48 ans, la ségrégation était la loi, il y avait un Code noir» qui limitait les droits des Noirs, grâce à Martin Luther King, «notre pays a pris une bien meilleure direction. Beaucoup a été fait, mais beaucoup reste à fair
Le pasteur, Prix Nobel de la paix l'année suivante, avait prononcé au Lincoln Memorial, lors d'une marche des droits civiques réunissant 250.000 personnes, la fameuse litanie: «I have a dream».

«Je rêve qu'un jour, sur les rouges collines de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité».

«Je rêve que mes quatre petits enfants vivront un jour dans un pays où on ne les jugera pas sur la couleur de leur peau, mais sur la nature de leur caractère. J'ai fait un rêve aujourd'hui !».

Cette journée représente dans l'histoire américaine l'un des épisodes les plus importants du Mouvement des droits civiques pour obtenir l'égalité raciale, une bataille d'une dizaine d'années émaillées de manifestations, boycotts et violences.

Lui-même apôtre de la non-violence, Martin Luther King avait également déclaré : «Ne cherchons pas à étancher notre soif de liberté en buvant à la coupe de l'amertume et de la haine».

Faisant référence au président Lincoln, il avait poursuivi : «Il y a un siècle de cela, un grand Américain qui nous couvre aujourd'hui de son ombre symbolique signait notre acte d'émancipation. Cette proclamation historique faisait, comme un grand phare, briller la lumière de l'espérance aux yeux de millions d'esclaves noirs marqués au feu d'une brûlante injustice».

«Mais cent ans ont passé et le Noir n'est pas encore libre. Cent ans ont passé et l'existence du Noir est toujours tristement entravée par les liens de la ségrégation, les chaînes de la discrimination».

«Il n'y aura plus ni repos ni tranquillité en Amérique, tant que le Noir n'aura pas obtenu ses droits de citoyen».

Le discours s'était terminé par : «Quand nous ferons en sorte que la cloche de la liberté puisse sonner, quand nous la laisserons carillonner dans chaque village et chaque hameau, dans chaque Etat et dans chaque cité, nous pourrons hâter la venue du jour où tous les enfants du Bon Dieu, les Noirs et les Blancs, les juifs et les gentils, les catholiques et les protestants, pourront se tenir par la main et chanter les paroles du vieux «spiritual» noir : «Libres enfin. Libres enfin. Merci Dieu Tout-Puissant, nous voilà libres enfin!».
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