«Ils ont gardé leur portefeuille parce que nous avons besoin d'eux dans cette phase» de construction démocratique, avec la préparation d'élections dans les six mois, a affirmé le chef du gouvernement, soulignant le «grand enjeu de la sécurité» dans cette période de transition.
«Tous ont les mains propres, doublées d'une grande compétence. Ils ont du mérite. Grâce à leur dévouement, ils ont réussi à réduire la capacité de nuisance de certains. Ils ont manœuvré, tergiversé, gagné du temps pour préserver l'intérêt national», a-t-il insisté, répondant aux critiques d'une partie de l'opposition.
Lundi après-midi, Mohamed Ghannouchi, dernier Premier ministre du président déchu, a annoncé qu'il avait formé un gouvernement d'union nationale de 24 membres, dont trois chefs de l'opposition légale, huit ministres de l'ancien gouvernement et des représentants de la société civile.
Le président Zine El Abidine Ben Ali, qui avait régné d'une poigne de fer pendant 23 ans, a fui son pays vendredi après un mois de manifestations réprimées dans le sang et qui ont fait 78 morts, selon le dernier bilan officiel. «Tous ceux qui ont été à l'origine de ce massacre rendront des comptes à la justice», a promis le Premier ministre, assurant n'avoir lui-même jamais donné l'ordre de tirer à balles réelles sur les manifestants.
Evoquant le processus électoral, Mohamed Ghannouchi a assuré que «tous les partis politiques seront autorisés à participer aux élections, à égalité de chances».
Mais le chef du mouvement islamiste Ennahdha (interdit sous Ben Ali) Rached Ghannouchi, en exil à Londres, ne pourra retourner en Tunisie que «s'il y a une loi d'amnistie» effaçant sa lourde condamnation à la prison à vie datant de 1991, a-t-il précisé.
Enfin, interrogé sur le point de savoir si la rumeur désignant Leïla Trabelsi, la seconde épouse de Ben Ali, comme la véritable dirigeante du pays à la fin du règne chaotique du président, il a répondu : «on a l'impression».
«Tous ont les mains propres, doublées d'une grande compétence. Ils ont du mérite. Grâce à leur dévouement, ils ont réussi à réduire la capacité de nuisance de certains. Ils ont manœuvré, tergiversé, gagné du temps pour préserver l'intérêt national», a-t-il insisté, répondant aux critiques d'une partie de l'opposition.
Lundi après-midi, Mohamed Ghannouchi, dernier Premier ministre du président déchu, a annoncé qu'il avait formé un gouvernement d'union nationale de 24 membres, dont trois chefs de l'opposition légale, huit ministres de l'ancien gouvernement et des représentants de la société civile.
Le président Zine El Abidine Ben Ali, qui avait régné d'une poigne de fer pendant 23 ans, a fui son pays vendredi après un mois de manifestations réprimées dans le sang et qui ont fait 78 morts, selon le dernier bilan officiel. «Tous ceux qui ont été à l'origine de ce massacre rendront des comptes à la justice», a promis le Premier ministre, assurant n'avoir lui-même jamais donné l'ordre de tirer à balles réelles sur les manifestants.
Evoquant le processus électoral, Mohamed Ghannouchi a assuré que «tous les partis politiques seront autorisés à participer aux élections, à égalité de chances».
Mais le chef du mouvement islamiste Ennahdha (interdit sous Ben Ali) Rached Ghannouchi, en exil à Londres, ne pourra retourner en Tunisie que «s'il y a une loi d'amnistie» effaçant sa lourde condamnation à la prison à vie datant de 1991, a-t-il précisé.
Enfin, interrogé sur le point de savoir si la rumeur désignant Leïla Trabelsi, la seconde épouse de Ben Ali, comme la véritable dirigeante du pays à la fin du règne chaotique du président, il a répondu : «on a l'impression».
