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«Maroc : l'ère du changement»

Les pouvoirs publics marocains sont en passe de gagner leur pari de créer un Maroc «moderne, tolérant et ouvert» sur le monde, à la faveur des réformes profondes et des chantiers innombrables engagés depuis l'intronisation de S.M. le Roi Mohammed VI, souligne un rapport d'information du Sénat français, rendu public à Paris.

«Maroc : l'ère du changement»
Rapport d'information du Sénat français : «Le Maroc change, il change vite et en profondeur, tous les secteurs de la société et de l'économie sont concernés de même que les chantiers ouverts sont innombrables». (Photo : MAP-Saouri)
Dans ce rapport intitulé «Maroc : l'ère du changement», des sénateurs du groupe d'amitié France-Maroc consignent les conclusions de leur mission d'information en septembre 2010 sur le terrain, aussi bien à Rabat, Marrakech que dans les provinces sahariennes.

Après «l'avènement de Mohammed VI, le 23 juillet 1999, le Maroc s'est engagé dans une ère de réformes et de croissance». Résultat : en l'espace de dix ans, le Maroc a connu «un vaste mouvement de démocratisation, de développement de ses infrastructures, de croissance économique et sociale», estime le rapport.

A l'évidence, les pouvoirs publics marocains ont fait «le pari de créer un Maroc moderne, tolérant, ouvert sur le monde et en premier lieu vers l'Europe. Le pari est en train de réussir : la société marocaine se transforme et se modernise».

Ainsi en 2010, le Maroc a acquis une place «prépondérante» au Maghreb donnant l'image d'un pays moderne ancré dans son histoire et jouant un rôle au confluent du Nord et du Sud, de l'Orient et de l'Occident.

Pour les élus français, conduits lors de ce voyage d'études par le président du groupe d'amitié France-Maroc au Sénat, le Maroc «change, il change vite et en profondeur», tous les secteurs de la société et de l'économie sont concernés de même que les chantiers ouverts sont «innombrables».

Dans ce rapport documenté et chiffres à l'appui, les sénateurs retiennent notamment l'initiative de développement humain, la défense des droits de l'Homme, le nouveau code de la famille (Moudawana) qui sont, à leurs yeux, «autant de signes forts et profonds de cette évolution».

Dans la sphère politique, le «respect du calendrier électoral, l'alternance, les réformes institutionnelles ont marqué cette décennie». S'y est ajouté d'importantes réformes législatives (Code de la famille, du travail, de la justice...).

Sur le plan économique, ils relèvent que les initiatives se sont également «multipliées» tels la lutte contre la pauvreté et l'exclusion, l'accessibilité aux réseaux électriques et d'eau, les projets économiques et touristiques structurants.

Au niveau social, ajoute le rapport, le Maroc s'est lancé dans une» vaste politique de développement social» pour «agir plus sur les causes que sur les effets des difficultés sociales» à travers l'initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée par le souverain en 2005.

Le Maroc du XXIe siècle est «donc un pays économiquement et socialement transformé» où la dimension écologique est prise en compte également. Pour les élus de la haute assemblée française, Le Maroc conduit depuis dix ans une politique «volontariste de développement durable, conscient des défis environnementaux et des carences de ses infrastructures chargées de fournir un environnement de qualité à ses habitants».

Au-delà du Maroc, cette évolution est aussi «une chance pour le Maghreb» car elle contribue à la formation d'une «zone de stabilité économique, politique et sociale et donc de prospérité».

le rapport relève que «c'est aussi un élément important de «sécurisation de cette zone à un moment où les trafics et les menaces terroristes» se développent dans la région sahélo-saharienne.

Au terme de sa mission, la délégation du groupe d'amitié a découvert un pays «tourné vers l'avenir», «soucieux d'entrer dans le XXIe siècle avec les atouts politiques, économiques et sociaux qui lui permettront d'être au Maghreb, en Méditerranée et au-delà un partenaire qui compte dans le concert des nations».

Dans le même rapport, un chapitre est consacré au développement des provinces sahariennes, où les sénateurs français ont effectué des visites sur le terrain à Laâyoune et Dakhla en septembre dernier. Les autorités marocaines «soucieuses du développement de ce territoire ont engagé depuis 10 ans un effort considérable d'investissement qui coûte près de deux points de croissance».

Soulignant ces efforts «sans précédent d'investissement du Maroc», le rapport estime que la région de Laâyoune a bénéficié en dix ans de plus de 2 milliards de dirhams d'investissements publics essentiellement pour le réseau routier, les installations portuaires et les réseaux d'électricité et d'eau.

Ces investissements «massifs ont contribué au développement de la région et à l'élévation du niveau de vie de la population», note le rapport.

La délégation de sénateurs, conduite par Christian Cambon, président du groupe d'amitié était composée de Bariza Khiari, Sénatrice de Paris, Alain Gournac, vice-président du groupe, Catherine Morin-Desailly, sénatrice de Seine-Maritime, Jean-Pierre Chauveau, Sénateur de la Sarthe, Claude Jeannerot, sénateur du Doubs, Jackie Pierre, sénateur des Vosges, et Jean-Pierre Plancade, sénateur de la Haute-Garonne, membres du groupe.

Durant leur déplacement au Maroc, ils ont eu plusieurs entretiens au plus haut niveau, notamment avec le Premier ministre, Abbas El Fassi, le président de la chambre des Conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah à Rabat ainsi que des rencontres avec les autorités locales et les élus des provinces du Sud et des visites sur le terrain.
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