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Dimanche, au stade Santiago-Bernabeu, en match aller de la Supercoupe d'Espagne contre le Barça, Karim Benzema devrait ainsi être titulaire sur le front de l'attaque madrilène. Signe que les temps ont changé... Car l'année dernière, et à plus forte raison en 2009-2010, Benzema se serait sans aucun doute vu préférer Gonzalo Higuain, son éternel rival au sein du club madrilène, aujourd'hui passé en deuxième choix.
Désormais, c'est donc le Français qui tient la boutique devant. La conséquence de sa très bonne avant-saison : avec le Real, l'attaquant de 23 ans en est déjà à 8 buts en 7 matches de préparation. Et chez les Bleus, l'ancien Lyonnais a également réussi une rentrée probante, délivrant mercredi en match amical contre le Chili une passe décisive à Loïc Rémy.
Mais cette montée en grade est aussi le fruit de ses relations pacifiées avec José Mourinho. Autant l'entraîneur du Real Madrid paraissait avoir une dent contre le Français l'année dernière, autant ces deux-là filent cette saison le parfait amour.
«Karim a tout pour faire une très grande saison. Il voit enfin le football comme je le vois. Je crois que j'ai fini par le convaincre», l'a ainsi encensé Mourinho il y a quelques semaines.
Voilà qui change des commentaires acerbes qu'avait adressés le Portugais à l'ancien Lyonnais au début de la saison précédente. L'été dernier, le «Special One» avait en effet malmené à plusieurs reprises l'international, déclarant notamment devant ses partenaires : «Avec toi, il faudrait que je commence l'entraînement à midi. Car à dix heures, tu arrives endormi, et à onze heures, tu dors encore».
Si Mourinho a changé de refrain vis-à-vis du Français, c'est évidemment en raison des statistiques convaincantes du buteur tricolore la saison dernière: 21 buts toutes compétitions confondues, largement mieux que ses 9 réalisations lors de sa première année en blanc.
Mais «Mou» semble surtout apprécier un changement d'attitude chez le principal intéressé. Exit les virées en voiture de sport se terminant dans le décor, terminées les avant-saisons effectuées à la va-vite.
Impliqué, attentif aux remarques de son mentor, Benzema a effectué une préparation nettement plus sérieuse que les années précédentes. Le jeune homme, affûté comme jamais, a par exemple perdu sept kilos par rapport à l'année dernière en suivant un programme personnalisé à la clinique italienne de Merano, célèbre pour avoir aussi accueilli... Zidane durant ses années Juve, et tant d'autres.
Opiniâtre, Benzema présente aussi le mérite d'avoir fait le dos rond lorsque les critiques de Mourinho à son égard n'étaient pas forcément justifiées. Le Français a ainsi su oublier les fois où «Mou» s'est obstiné à le laisser sur le banc la saison dernière, alors qu'il donnait pourtant satisfaction sur le terrain. Pour preuve, le Français n'aura joué que 57 minutes sur les quatre clasicos de fin de saison, tout cela sans en prendre ombrage.
Par ailleurs, délesté de ses mésaventures extra-sportives -les méandres de l'affaire Zahia- Benzema paraît donc prêt à enfin faire la grande saison au Real qui le catapulterait dans la catégorie des attaquants de classe mondiale.
«Je veux réussir au Real et nulle part ailleurs», a, ainsi, assuré à plusieurs reprises l'ancien Gône. Maintenant, il n'y a plus qu'à....
Désormais, c'est donc le Français qui tient la boutique devant. La conséquence de sa très bonne avant-saison : avec le Real, l'attaquant de 23 ans en est déjà à 8 buts en 7 matches de préparation. Et chez les Bleus, l'ancien Lyonnais a également réussi une rentrée probante, délivrant mercredi en match amical contre le Chili une passe décisive à Loïc Rémy.
Mais cette montée en grade est aussi le fruit de ses relations pacifiées avec José Mourinho. Autant l'entraîneur du Real Madrid paraissait avoir une dent contre le Français l'année dernière, autant ces deux-là filent cette saison le parfait amour.
«Karim a tout pour faire une très grande saison. Il voit enfin le football comme je le vois. Je crois que j'ai fini par le convaincre», l'a ainsi encensé Mourinho il y a quelques semaines.
Voilà qui change des commentaires acerbes qu'avait adressés le Portugais à l'ancien Lyonnais au début de la saison précédente. L'été dernier, le «Special One» avait en effet malmené à plusieurs reprises l'international, déclarant notamment devant ses partenaires : «Avec toi, il faudrait que je commence l'entraînement à midi. Car à dix heures, tu arrives endormi, et à onze heures, tu dors encore».
Si Mourinho a changé de refrain vis-à-vis du Français, c'est évidemment en raison des statistiques convaincantes du buteur tricolore la saison dernière: 21 buts toutes compétitions confondues, largement mieux que ses 9 réalisations lors de sa première année en blanc.
Mais «Mou» semble surtout apprécier un changement d'attitude chez le principal intéressé. Exit les virées en voiture de sport se terminant dans le décor, terminées les avant-saisons effectuées à la va-vite.
Impliqué, attentif aux remarques de son mentor, Benzema a effectué une préparation nettement plus sérieuse que les années précédentes. Le jeune homme, affûté comme jamais, a par exemple perdu sept kilos par rapport à l'année dernière en suivant un programme personnalisé à la clinique italienne de Merano, célèbre pour avoir aussi accueilli... Zidane durant ses années Juve, et tant d'autres.
Opiniâtre, Benzema présente aussi le mérite d'avoir fait le dos rond lorsque les critiques de Mourinho à son égard n'étaient pas forcément justifiées. Le Français a ainsi su oublier les fois où «Mou» s'est obstiné à le laisser sur le banc la saison dernière, alors qu'il donnait pourtant satisfaction sur le terrain. Pour preuve, le Français n'aura joué que 57 minutes sur les quatre clasicos de fin de saison, tout cela sans en prendre ombrage.
Par ailleurs, délesté de ses mésaventures extra-sportives -les méandres de l'affaire Zahia- Benzema paraît donc prêt à enfin faire la grande saison au Real qui le catapulterait dans la catégorie des attaquants de classe mondiale.
«Je veux réussir au Real et nulle part ailleurs», a, ainsi, assuré à plusieurs reprises l'ancien Gône. Maintenant, il n'y a plus qu'à....
