L'absence d'un règlement au conflit du Sahara constitue une «entrave à une coopération antiterroriste approfondie» au niveau régional, souligne le Département d'Etat américain dans son rapport annuel sur le terrorisme dans le monde, rendu public jeudi soir à Washington.
Notant que le Maroc a forgé des relations «solides» de coopération en matière de lutte antiterroriste avec ses partenaires européens et africains à travers le partage d'informations et par le bais d'opérations et de manoeuvres conjointes, le Département d'Etat regrette cependant le «manque de progrès» au niveau de la coopération bilatérale entre le Maroc et l'Algérie en la matière, en raison justement de l'absence d'une solution à la question du Sahara.
Le document du Département d'Etat met en garde, à ce propos, que le «manque d'une coopération consistante entre les pays de la région constitue une faille potentielle qui risque d'être exploitée par des groupes terroristes comme Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)».
Le Département d'Etat a regretté, à cet égard, que le Maroc ait été «spécifiquement exclu» d'une Conférence régionale sur la coopération en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière dans la région sahélo-saharienne, tenue en mars 2010 en Algérie, alors que Rabat et Alger sont tous les deux membres du Partenariat transsaharien de lutte contre le terrorisme.
A rappeler que le Maroc avait alors déploré la réaction négative des autorités algériennes et regretté «cette attitude d'exclusion face à une menace pourtant commune et identifiée qui exige nécessairement une réponse concertée et collective au bénéfice de la consolidation de la paix et de la sécurité régionales et de la promotion du progrès et du développement dans toute la sous-région».
Notant que le Maroc a forgé des relations «solides» de coopération en matière de lutte antiterroriste avec ses partenaires européens et africains à travers le partage d'informations et par le bais d'opérations et de manoeuvres conjointes, le Département d'Etat regrette cependant le «manque de progrès» au niveau de la coopération bilatérale entre le Maroc et l'Algérie en la matière, en raison justement de l'absence d'une solution à la question du Sahara.
Le document du Département d'Etat met en garde, à ce propos, que le «manque d'une coopération consistante entre les pays de la région constitue une faille potentielle qui risque d'être exploitée par des groupes terroristes comme Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)».
Le Département d'Etat a regretté, à cet égard, que le Maroc ait été «spécifiquement exclu» d'une Conférence régionale sur la coopération en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière dans la région sahélo-saharienne, tenue en mars 2010 en Algérie, alors que Rabat et Alger sont tous les deux membres du Partenariat transsaharien de lutte contre le terrorisme.
A rappeler que le Maroc avait alors déploré la réaction négative des autorités algériennes et regretté «cette attitude d'exclusion face à une menace pourtant commune et identifiée qui exige nécessairement une réponse concertée et collective au bénéfice de la consolidation de la paix et de la sécurité régionales et de la promotion du progrès et du développement dans toute la sous-région».