L'élimination de Wozniacki, N.1 mondiale, fait suite à celle la veille de la N.2, la Belge Kim Clijsters. C'est la première fois depuis 1971 que les têtes de série N.1 et N.2 ne passent pas le 3e tour à Roland-Garros. Un signe criant de l'absence de leadership dans le tennis féminin en l'absence des soeurs Williams.
Clijsters avait l'excuse d'être arrivée à Paris sans avoir joué depuis fin mars en raisons de multiples blessures, mais Wozniacki a peu d'arguments à présenter, hormis celui d'avoir beaucoup de mal à apprivoiser la terre battue.
La Danoise de 20 ans, au jeu monocorde, a cédé (6-1, 6-3) contre la Slovaque Daniela Hantuchova, tête de série N.28, sans à aucun moment montrer le caractère d'une championne.
Elle a encore donné du grain à moudre à ceux qui ne la jugent pas digne d'être N.1 mondiale, place qu'elle occupe depuis octobre 2010 (avec un intermède d'une semaine pour Clijsters en février).
Wozniacki n'a toujours remporté aucun tournoi du Grand Chelem. Son meilleur résultat est une finale à l'US Open 2009. Elle compte aussi deux demi-finales, à l'US Open 2010 et l'Open d'Australie 2011.
«Tout le monde a le droit d'avoir un avis. Ca m'importe peu», a-t-elle répondu à ses détracteurs. «Je sais de quoi je suis capable. Je suis une bonne joueuse. Je reviendrai encore plus forte».
Contre Hantuchova, ex-N.5 mondial en 2003, elle n'a montré aucun signe de rébellion. Empruntée dans ses déplacements, elle n'a pas su apporter la moindre variation à son jeu, s'inclinant après avoir réussi seulement huit coups gagnants!
Wozniacki est tout de même assurée de conserver sa place de N.1 mondiale après Roland-Garros.
Finaliste en 2010 et tête de série N.8, l'Australienne Samantha Stosur a elle aussi immensément déçu. Elle s'est laissé cueillir à froid (6-4, 1-6, 6-3) par l'Argentine Gisela Dulko, 51e mondiale, une habituée du circuit qui a déjà épinglé quelques joueuses de renom en Grand Chelem.
L'Italienne Francesca Schiavone, tenante du titre, est l'une des rares à tenir son rang. Grâce certes à l'abandon de la Chinoise Peng Shuai, elle a rendez-vous avec la Serbe Jelena Jankovic en huitièmes.
L'irrégularité chronique qui affecte les stars du tennis féminin est bien étrangère à Roger Federer. Le Suisse avait aligné d'affilée 23 demi-finales de tournois du Grands Chelem avant de perdre en quarts à Roland-Garros l'an passé.
Et sur ce qu'il a montré depuis le début de la semaine, il fait peu de doute qu'il faudra encore compter avec le N.3 mondial. Vendredi, il a dominé le Serbe Janko Tipsarevic (6-1, 6-4, 6-3), et son aisance a tranché avec les difficultés de Rafael Nadal.
Le match tant attendu entre Novak Djokovic, tête de série N.2, et Juan Martin Del Potro (N.25), a été arrêté à un set partout, à la tombée de la nuit.
Le Serbe, invaincu en 39 matches en 2011, a semblé nettement supérieur dans le premier set (6-3). Mais l'Argentin, tout juste remis d'une blessure à une hanche, a commencé à faire parler sa puissance et les débats se sont équilibrés.
Djokovic a montré quelques signes d'agacement inhabituels devant le manque de visibilité, et Del Potro en a profité pour arracher (6-3) le premier set de sa carrière au Serbe, qui mène 3-0 dans leurs face-à-face.
Clijsters avait l'excuse d'être arrivée à Paris sans avoir joué depuis fin mars en raisons de multiples blessures, mais Wozniacki a peu d'arguments à présenter, hormis celui d'avoir beaucoup de mal à apprivoiser la terre battue.
La Danoise de 20 ans, au jeu monocorde, a cédé (6-1, 6-3) contre la Slovaque Daniela Hantuchova, tête de série N.28, sans à aucun moment montrer le caractère d'une championne.
Elle a encore donné du grain à moudre à ceux qui ne la jugent pas digne d'être N.1 mondiale, place qu'elle occupe depuis octobre 2010 (avec un intermède d'une semaine pour Clijsters en février).
Wozniacki n'a toujours remporté aucun tournoi du Grand Chelem. Son meilleur résultat est une finale à l'US Open 2009. Elle compte aussi deux demi-finales, à l'US Open 2010 et l'Open d'Australie 2011.
«Tout le monde a le droit d'avoir un avis. Ca m'importe peu», a-t-elle répondu à ses détracteurs. «Je sais de quoi je suis capable. Je suis une bonne joueuse. Je reviendrai encore plus forte».
Contre Hantuchova, ex-N.5 mondial en 2003, elle n'a montré aucun signe de rébellion. Empruntée dans ses déplacements, elle n'a pas su apporter la moindre variation à son jeu, s'inclinant après avoir réussi seulement huit coups gagnants!
Wozniacki est tout de même assurée de conserver sa place de N.1 mondiale après Roland-Garros.
Finaliste en 2010 et tête de série N.8, l'Australienne Samantha Stosur a elle aussi immensément déçu. Elle s'est laissé cueillir à froid (6-4, 1-6, 6-3) par l'Argentine Gisela Dulko, 51e mondiale, une habituée du circuit qui a déjà épinglé quelques joueuses de renom en Grand Chelem.
L'Italienne Francesca Schiavone, tenante du titre, est l'une des rares à tenir son rang. Grâce certes à l'abandon de la Chinoise Peng Shuai, elle a rendez-vous avec la Serbe Jelena Jankovic en huitièmes.
L'irrégularité chronique qui affecte les stars du tennis féminin est bien étrangère à Roger Federer. Le Suisse avait aligné d'affilée 23 demi-finales de tournois du Grands Chelem avant de perdre en quarts à Roland-Garros l'an passé.
Et sur ce qu'il a montré depuis le début de la semaine, il fait peu de doute qu'il faudra encore compter avec le N.3 mondial. Vendredi, il a dominé le Serbe Janko Tipsarevic (6-1, 6-4, 6-3), et son aisance a tranché avec les difficultés de Rafael Nadal.
Le match tant attendu entre Novak Djokovic, tête de série N.2, et Juan Martin Del Potro (N.25), a été arrêté à un set partout, à la tombée de la nuit.
Le Serbe, invaincu en 39 matches en 2011, a semblé nettement supérieur dans le premier set (6-3). Mais l'Argentin, tout juste remis d'une blessure à une hanche, a commencé à faire parler sa puissance et les débats se sont équilibrés.
Djokovic a montré quelques signes d'agacement inhabituels devant le manque de visibilité, et Del Potro en a profité pour arracher (6-3) le premier set de sa carrière au Serbe, qui mène 3-0 dans leurs face-à-face.
