Arrivé à Amman, le président russe, dont le pays est l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, s'est aussitôt rendu à Jéricho (Cisjordanie), où il a été accueilli en grande pompe vers 14h00 (12h00 GMT).
Les rues de la ville étaient pavoisées de drapeaux russes et palestiniens, ainsi que de portraits de Medvedev et Abbas. Une foule, parmi laquelle de nombreux écoliers, se pressait au passage du cortège.
«Les pourparlers à venir avec les dirigeants palestiniens s'inscrivent dans le cadre des engagements pris par la Russie pour relancer les efforts internationaux visant à stabiliser la situation, et établir la paix au Proche-Orient», a indiqué le Kremlin dans un communiqué avant la visite.
Ce déplacement dans les territoires palestiniens, le premier d'un président russe depuis celui de Vladimir Poutine, à présent Premier ministre, en 2005, intervient peu avant une rencontre du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et Onu) prévue le 5 février en marge de la conférence annuelle sur la sécurité à Munich (Allemagne).
Il coïncide en outre avec le dépôt par les représentants des pays arabes aux Nations unies au Conseil de sécurité un projet de résolution condamnant la colonisation israélienne.
Mais un vote n'est pas attendu avant plusieurs jours, le temps pour certains pays arabes d'essayer de persuader les Etats-Unis de ne pas opposer leur veto, ont souligné des diplomates arabes.
Le principal négociateur palestinien Saëb Erakat a salué «l'importance historique de cette visite compte tenu du soutien apporté à la position palestinienne sur les négociations bloquées par le refus israélien d'arrêter la colonisation».
Il a indiqué que Moscou avait déjà exprimé son soutien à la résolution sur la colonisation à l'Onu mais Abbas devrait s'en assurer lors de ses discussions avec le président russe, selon des sources officielles palestiniennes.
Medvedev, qui conduit une délégation de centaines d'hommes d'affaires, doit signer plusieurs accords et inaugurer un musée financé par la Russie.
Les négociations de paix directes, brièvement relancées le 2 septembre à Washington après 20 mois d'arrêt, sont à nouveau bloquées depuis l'expiration le 28 septembre d'un moratoire de dix mois sur la colonisation juive en Cisjordanie.
Les Palestiniens exigent pour les reprendre un nouveau moratoire sur la colonisation, auquel le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu s'est refusé, ainsi que des références politiques claires, en particulier l'objectif de mettre fin à l'occupation des territoires palestiniens occupés depuis 1967.
Face au blocage persistant de ces pourparlers, ils ont sollicité la reconnaissance de l'Etat palestinien à l'intérieur des frontières de juin 1967, avant la guerre des Six-Jours, une revendication déjà satisfaite par plusieurs pays latino-américains.
Abbas devrait exposer cette demande à Medvedev lors de leurs entretiens.
La visite de Medvedev prévoyait initialement aussi un déplacement en Israël, mais les autorités israéliennes lui ont demandé de le reporter en raison d'une grève du personnel diplomatique dans ce pays.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et le président russe se sont accordés sur une rencontre en marge du Forum économique de Davos, en Suisse, prévu du 26 au 30 janvier, avait indiqué le Kremlin le 5 janvier.
Medvedev doit retourner dans la soirée en Jordanie pour y rencontrer mercredi à Amman le roi Abdallah II.
Les rues de la ville étaient pavoisées de drapeaux russes et palestiniens, ainsi que de portraits de Medvedev et Abbas. Une foule, parmi laquelle de nombreux écoliers, se pressait au passage du cortège.
«Les pourparlers à venir avec les dirigeants palestiniens s'inscrivent dans le cadre des engagements pris par la Russie pour relancer les efforts internationaux visant à stabiliser la situation, et établir la paix au Proche-Orient», a indiqué le Kremlin dans un communiqué avant la visite.
Ce déplacement dans les territoires palestiniens, le premier d'un président russe depuis celui de Vladimir Poutine, à présent Premier ministre, en 2005, intervient peu avant une rencontre du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et Onu) prévue le 5 février en marge de la conférence annuelle sur la sécurité à Munich (Allemagne).
Il coïncide en outre avec le dépôt par les représentants des pays arabes aux Nations unies au Conseil de sécurité un projet de résolution condamnant la colonisation israélienne.
Mais un vote n'est pas attendu avant plusieurs jours, le temps pour certains pays arabes d'essayer de persuader les Etats-Unis de ne pas opposer leur veto, ont souligné des diplomates arabes.
Le principal négociateur palestinien Saëb Erakat a salué «l'importance historique de cette visite compte tenu du soutien apporté à la position palestinienne sur les négociations bloquées par le refus israélien d'arrêter la colonisation».
Il a indiqué que Moscou avait déjà exprimé son soutien à la résolution sur la colonisation à l'Onu mais Abbas devrait s'en assurer lors de ses discussions avec le président russe, selon des sources officielles palestiniennes.
Medvedev, qui conduit une délégation de centaines d'hommes d'affaires, doit signer plusieurs accords et inaugurer un musée financé par la Russie.
Les négociations de paix directes, brièvement relancées le 2 septembre à Washington après 20 mois d'arrêt, sont à nouveau bloquées depuis l'expiration le 28 septembre d'un moratoire de dix mois sur la colonisation juive en Cisjordanie.
Les Palestiniens exigent pour les reprendre un nouveau moratoire sur la colonisation, auquel le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu s'est refusé, ainsi que des références politiques claires, en particulier l'objectif de mettre fin à l'occupation des territoires palestiniens occupés depuis 1967.
Face au blocage persistant de ces pourparlers, ils ont sollicité la reconnaissance de l'Etat palestinien à l'intérieur des frontières de juin 1967, avant la guerre des Six-Jours, une revendication déjà satisfaite par plusieurs pays latino-américains.
Abbas devrait exposer cette demande à Medvedev lors de leurs entretiens.
La visite de Medvedev prévoyait initialement aussi un déplacement en Israël, mais les autorités israéliennes lui ont demandé de le reporter en raison d'une grève du personnel diplomatique dans ce pays.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et le président russe se sont accordés sur une rencontre en marge du Forum économique de Davos, en Suisse, prévu du 26 au 30 janvier, avait indiqué le Kremlin le 5 janvier.
Medvedev doit retourner dans la soirée en Jordanie pour y rencontrer mercredi à Amman le roi Abdallah II.
