Menu
Search
Samedi 27 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 27 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2004

«Le Maroc a opté pour un libéralisme décomplexé»

Chakib Benmoussa : «Le Maroc a opté pour un libéralisme décomplexé et assumé»

«Le Maroc a opté pour un libéralisme décomplexé»
Le président du CES, Chakib Benmoussa et le président de l’UIC, Antonio Macéda, assistent, à Casablanca, à la séance inaugurale de la 12e conférence de l’ISMD. (Photo : MAP)

«Le Maroc a fait le choix d'un libéralisme décomplexé, assumé et fondé sur la libre entreprise», a déclaré, mardi à Casablanca, le président du Conseil économique et sociale (CES), Chakib Benmoussa .

L'investissement privé est encouragé comme un moteur de la croissance, contribuant à créer des emplois, à stimuler les exportations, à accroître la productivité et à développer l'innovation, a-t-il indiqué lors de la séance inaugurale de la 12e conférence de l'International society for markets (ISMD), soulignant que l'ouverture sur le monde est considérée comme un levier du développement.

L'élargissement de l'accès aux marchés a été renforcé grâce à l'entrée en vigueur de nombreux accords internationaux et aux mesures de développement et de modernisation des infrastructures, comme soutien à la compétitivité globale du pays, a-t-il relevé.

Ce modèle de croissance pourrait profiter aux consommateurs en termes de prix et permettre d'accélérer le développement économique par une spécialisation accrue, en fonction des avantages comparatifs du Maroc, notamment par une diffusion plus large de la technologie et du savoir et par une stimulation de l'innovation à travers la concurrence et des gains de productivité, a-t-il poursuivi.

Il a, également, indiqué que la globalisation a favorisé le développement d'une conscience universelle qui transcende les frontières nationales et les classes sociales, ce qui crée les conditions d'une mobilisation mondiale et d'un partenariat autour des questions de développement, même si les moyens mobilisés restent largement insuffisants.

Elle (la globalisation) suscite de nombreuses craintes de par certains excès et de par le fait que les gains ne sont pas automatiques (dépendent fortement de la réussite de réformes), ne sont pas sur le court terme et sont inégalement répartis, a-t-il ajouté, mettant en avant le renforcement des mécanismes de régulation et de solidarité pour accompagner le développement de capacités nationales et de redistribution vers les pays les plus vulnérables.

Placée sous le thème «Le développement à l'ère des marchés», cette conférence bisannuelle (22-25 mai) organisée par l'ISMD et l'Université internationale de Casablanca (UIC), s'attache à trouver de nouvelles approches managériales de nature à accompagner le développement social, tout en offrant l'opportunité d'échange avec des chercheurs et consultants internationaux. 

Le Maroc a été choisi pour sa stabilité, son dynamisme et les nombreux changements économiques qu'il a connus, a fait savoir, de son côté, le président de l'ISMD, Samuel K. Bonsu.

Il n'y a aucun doute que le capitalisme et ses principes de marché constituent les idéologies dominantes des sociétés contemporaines, a-t-il estimé, notant que l'évolution, à travers le temps, de l'ISMD et des sujets d'intérêts de ses membres implique une nouvelle compréhension et donc une nouvelle définition du «développement». 

Cette rencontre est une opportunité pour la communauté académique pour échanger avec des chercheurs d'envergure internationale sur les problématiques de développement économique et social, au cœur des enjeux du Maroc, a indiqué, pour sa part, le président de l'UIC, Antonio Macéda.

Créée en 1986, l'ISMD est une association professionnelle à but non lucratif qui contribue aux échanges d'idées dans le monde. Elle a pour vocation de faire avancer la recherche et le partage d'idées relatives à l'interaction des marchés et des institutions avec le développement socio-économique dans le monde.  

Lisez nos e-Papers