Le «groupe de contact des amis de la Syrie», dont les consultations en vue de sa création se poursuivent entre les pays concernés, devra suivre le plan arabe pour le règlement de la crise en Syrie, a affirmé vendredi la porte-parole du Département d'Etat américain, Victoria Nuland.
Elle a fait savoir, à cet égard, que le sous-secrétaire d'Etat américain pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman, a eu la veille des entretiens à ce sujet avec ses homologues français et qu'il continuait les consultations vendredi avec des responsables arabes réunis à l'occasion d'une conférence à Bahreïn.
La Ligue Arabe avait proposé, en janvier dernier, un plan pour le règlement de la crise syrienne qui prévoit à terme le départ du président Bachar Al-Assad de «manière pacifique».
Nuland a, également, indiqué que les Etats-Unis cherchent parallèlement à augmenter la pression sur le régime de Damas, notamment à travers des sanctions économiques visant à le priver des sources de financement de l'offensive militaire lancée contre les populations civiles.
«Nous parlons actuellement aux pays arabes des mesures qu'ils peuvent prendre lors du prochain sommet arabe en vue de la mise en œuvre des sanctions économiques contre la Syrie», a-t-elle dit, ajoutant que les Européens considèrent également de leur côté de nouvelles sanctions contre Damas.
La porte-parole du Département d'Etat a estimé, à ce propos, que le régime de sanctions visant Damas commence à donner ses fruits, comme en témoigne la chute libre de la monnaie syrienne et les difficultés rencontrées par son gouvernement pour financer «sa machine de mort».