● «La guerre civile constitue une menace pour le peuple syrien, la région et le monde entier», Lakhdar Brahimi
● «La crise est dangereuse, elle s'aggrave et elle représente une menace pour le peuple syrien, pour la région et pour le monde»
● «Ban-Brahimi invitent les dirigeants mondiaux à améliorer la situation humanitaire en Syrie»
● «Ban Ki-Moon et Lakhdar Brahimi espèrent une amélioration de la situation humanitaire en Syrie»
Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, et le représentant spécial Onu-Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, ont évoqué samedi à New York, l'impact de l'aggravation de la crise syrienne sur la paix et la sécurité dans la région.
Ban et Brahimi s'accordent sur «la menace croissante que représente l'aggravation de la crise syrienne sur la paix et la sécurité dans la région», indique un communiqué du bureau du Porte-parole de l'Onu.
Le représentant spécial a rendu compte au SG de l'Onu sur sa récente tournée dans la région qui l'a menée successivement au Caire, à Damas, et dans les camps de réfugiés syriens en Jordanie et en Turquie. Il s'adressera lundi au Conseil de sécurité.
Ban et Brahimi, ont, à cette occasion, discuté les moyens à mettre en œuvre pour faire face au «niveau effroyable de la violence» en Syrie et progresser vers une solution politique inclusive conforme aux aspirations du peuple syrien, souligne ce communiqué publié dans la soirée.
Le secrétaire général et Brahimi veulent également saisir l'opportunité de la présence, lors la 67e session de l'Assemblée générale de l'Onu la semaine prochaine, de nombreux dirigeants pour examiner les moyens d'améliorer la situation humanitaire dans ce pays et son impact sur les pays voisins.
Ban et Brahimi espèrent une amélioration
Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon et le médiateur international Lakhdar Brahimi espèrent que la présence à New York de nombreux dirigeants pour assister au début des travaux de l'Assemblée générale de l'Onu, sera une occasion pour trouver les moyens d'améliorer la situation humanitaire en Syrie.
Ce grand rassemblement diplomatique pourrait «susciter un soutien accru afin de traiter la grave crise humanitaire en Syrie et son impact sur les pays voisins», selon un communiqué de l'Onu publié après un entretien entre Ban et Brahimi samedi soir à New York.
Brahimi, médiateur de l'Onu et de la Ligue arabe, a rendu compte au secrétaire général de sa récente visite à Damas et s'adressera lundi matin au Conseil de sécurité de l'Onu.
Les deux hommes considèrent que «la crise qui s'aggrave en Syrie représente une menace toujours croissante pour la paix et la sécurité dans la région». Leur entretien a été centré sur «les moyens de répondre à la terrible violence en Syrie et de progresser vers une solution politique globale qui réponde aux demandes légitimes du peuple syrien», ajoute le communiqué.
