Grand spécialiste de Laoutar, artiste accompli de renommée, interprète fin et raffiné de chants amazigh et arabe, Mohamed Houari, alias Rouicha, un surnom qui veut dire ‘fusion', est né en 1950 à Khénifra où il n'a fait qu'un bref passage par l'école qu'il a quittée à l'âge de 11 ans.
L'homme, qui a marqué de son empreinte la musique populaire marocaine, n'allait pas tarder à céder au chant des sirènes : sa passion pour la chanson et Laoutar, avec ses airs festifs et son timbre pénétrant.
Le défunt a rendu l'âme auprès des siens, alors qu'il se rétablissait encore après une brève hospitalisation à l'hôpital Cheikh Zayed de Rabat, où il a été admis pour des soins intensifs.
Dans un entretien par téléphone à la MAP, il y a une semaine, cet artiste hors pair adressait encore ses remerciements et sa profonde reconnaissance à tous ses fans qui lui ont témoigné amour et soutien.
«Mes débuts avec l'art et la musique remontent aux années soixante (plus précisément l'année 1964). J'ai commencé comme amateur à la RTM dans la division amazigh et arabe. Il aura fallu attendre l'année 1979 pour être confirmé comme musicien professionnel. L'art, et la musique plus particulièrement, est un métier stressant. Mais c'est une responsabilité qu'il faut assumer», disait-il dans un entretien à la presse.
L'année 1964 marque la date de l'enregistrement de sa première chanson, se souvient Driss El Kaïfi, un ami proche et spécialiste de la musique amazigh qui passe en revue les étapes marquantes du parcours artistique de Rouicha.
Son talent fut révélé très tôt alors qu'il était un élève brillant. Le doyen de la musique amazigh Hamou El Yazid, lui avait d'ailleurs prédit un avenir prometteur.
Et c'est donc à travers cette maîtrise de la fusion entre plusieurs répertoires que Rouicha parvient à asseoir sa propre école. Humble et ouvert, Mohamed Rouicha a réussi à explorer des œuvres de plusieurs chercheurs et intellectuels dans le patrimoine de musique et de poésie amazighes.
Rouicha a, visiblement, préféré tirer sa révérence ultime avant une soirée-hommage en son honneur et en celui du maestro incontesté de la danse populaire Ahidous Moha Oulhocine Achibane, un autre monstre de la culture amazighe, organisé par la Société nationale de radiodiffusion et e télévision et le Théâtre national Mohammed V.
Chanteur et parolier prolifique ayant alterné arabe et amazighe avec égal bonheur et qui s'est produit sur plusieurs scènes au Maroc comme à l'étranger, il laisse à la postérité quatre enfants (deux garçons et deux filles) et des dizaines de tubes.
Les mélomanes de différentes générations n'oublieront pas de sitôt les airs envoutants de ses chansons porteuses de la majesté du cèdre et de la grandeur du Moyen-Atlas, comme «Chhal men Lila», «Ya majmaa Al mouminine», «Qulou lammimti» ou encore sa dernière perle où il a déployé toute son maestria «Inas, Inas».
Ses funérailles auront lieu mercredi après la prière d'Addohr dans la ville qui l'a vu naître, grandir et mourir.
L'homme, qui a marqué de son empreinte la musique populaire marocaine, n'allait pas tarder à céder au chant des sirènes : sa passion pour la chanson et Laoutar, avec ses airs festifs et son timbre pénétrant.
Le défunt a rendu l'âme auprès des siens, alors qu'il se rétablissait encore après une brève hospitalisation à l'hôpital Cheikh Zayed de Rabat, où il a été admis pour des soins intensifs.
Dans un entretien par téléphone à la MAP, il y a une semaine, cet artiste hors pair adressait encore ses remerciements et sa profonde reconnaissance à tous ses fans qui lui ont témoigné amour et soutien.
«Mes débuts avec l'art et la musique remontent aux années soixante (plus précisément l'année 1964). J'ai commencé comme amateur à la RTM dans la division amazigh et arabe. Il aura fallu attendre l'année 1979 pour être confirmé comme musicien professionnel. L'art, et la musique plus particulièrement, est un métier stressant. Mais c'est une responsabilité qu'il faut assumer», disait-il dans un entretien à la presse.
L'année 1964 marque la date de l'enregistrement de sa première chanson, se souvient Driss El Kaïfi, un ami proche et spécialiste de la musique amazigh qui passe en revue les étapes marquantes du parcours artistique de Rouicha.
Son talent fut révélé très tôt alors qu'il était un élève brillant. Le doyen de la musique amazigh Hamou El Yazid, lui avait d'ailleurs prédit un avenir prometteur.
Et c'est donc à travers cette maîtrise de la fusion entre plusieurs répertoires que Rouicha parvient à asseoir sa propre école. Humble et ouvert, Mohamed Rouicha a réussi à explorer des œuvres de plusieurs chercheurs et intellectuels dans le patrimoine de musique et de poésie amazighes.
Rouicha a, visiblement, préféré tirer sa révérence ultime avant une soirée-hommage en son honneur et en celui du maestro incontesté de la danse populaire Ahidous Moha Oulhocine Achibane, un autre monstre de la culture amazighe, organisé par la Société nationale de radiodiffusion et e télévision et le Théâtre national Mohammed V.
Chanteur et parolier prolifique ayant alterné arabe et amazighe avec égal bonheur et qui s'est produit sur plusieurs scènes au Maroc comme à l'étranger, il laisse à la postérité quatre enfants (deux garçons et deux filles) et des dizaines de tubes.
Les mélomanes de différentes générations n'oublieront pas de sitôt les airs envoutants de ses chansons porteuses de la majesté du cèdre et de la grandeur du Moyen-Atlas, comme «Chhal men Lila», «Ya majmaa Al mouminine», «Qulou lammimti» ou encore sa dernière perle où il a déployé toute son maestria «Inas, Inas».
Ses funérailles auront lieu mercredi après la prière d'Addohr dans la ville qui l'a vu naître, grandir et mourir.
