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Nadal favori de la finale contre Djokovic

«Rafael Nadal et Novak Djokovic ont rendez-vous lors d'une finale de Roland-Garros chargée d'histoire après avoir séché Roger Federer et David Ferrer en trois sets secs».

Nadal favori de la finale contre Djokovic
De l'avis de tous les observateurs et experts, Rafael Nadal est le grand favori pour un septième titre à Roland-Garros. (Photo: sportchalk.com)

De l'avis de tous les observateurs et experts, Rafael Nadal est le grand favori pour un septième titre à Roland-Garros dimanche mais s'il y a un homme pour le battre c'est bien Novak Djokovic.

Grand Chelem ou Sept d'or? Ce sont deux projets historiques qui seront en concurrence dimanche, si la météo le permet, pour l'une des finales les plus importantes de l'histoire du tennis moderne.

Djokovic postule pour un exploit quasi anachronique, celui de détenir en même temps les quatre trophée majeurs, un Grand Chelem seulement réussi par deux hommes, Donald Budge en 1938 et Rod Laver en 1962 et 1969. Depuis, trois hommes ont été en position de répéter le chef d'œuvre : Pete Sampras, Rafael Nadal et Roger Federer. Ils ont tous échoué et leur exemple n'a rien d'encourageant pour Djokovic, surtout celui de Federer qui a vu son élan brisé à deux reprises par Nadal en finale de Roland-Garros, en 2006 et 2007.

L'Espagnol, qui avait calé à l'Open d'Australie 2011, s'y connaît donc pour ce qui est de stopper une série de 27 victoires de suite en Grand Chelem sur laquelle «surfait» Federer et aujourd'hui Djokovic, son nouveau rival. Lui aussi peut entrer dans l'histoire avec un septième titre qui lui permettrait de s'emparer seul du record de victoires à Paris qu'il partage avec Björn Borg. Le Majorquin égalerait aussi le record féminin de Chris Evert à Roland-Garros et les sept titres de Pete Sampras à Wimbledon. Il deviendrait définitivement le meilleur joueur de tous les temps sur terre battue. «Cette finale est un match unique dans l'histoire du jeu. Je paierais pour voir ça», résume Cédric Pioline, demi-finaliste à Paris en 1998. Voilà pour les enjeux. En ce qui concerne le rapport de force entre le N.1 et le N.2 mondial, la donne est moins équilibrée.

Sur papier rouge, il n'y a même pas photo. Nadal a gagné six finales à Paris, ce ne sera que la première pour Djokovic. L'Espagnol n'a pas perdu un set de la quinzaine. Le Serbe a défendu quatre balles de match contre Tsonga et a dû remonter un déficit de deux sets à zéro face à Seppi. Il a galéré. Nadal a plané.

Djokovic : «Battre Nadal ici représente le défi ultime»

«Que dire sur 'Rafa' ? Il est tellement fort, tellement bien préparé que ça va être incroyablement difficile de battre ce mec ici», estime John McEnroe. «La seule fois qu'il a perdu ici (en 2009 face à Robin Soderling), il avait les deux genoux dans un mauvais état et des problèmes personnels dans sa vie (divorce de ses parents)», rappelle Martina Navratilova. «C'est le favori indiscutable. En plus il aura moins de pression que Novak car il sait que s'il perd il aura une autre chance alors que Novak ne sait pas s'il aura de nouveau un jour une telle opportunité», souligne Roger Federer.

Nadal : «Pression? Quelle pression?»

Reste que Djokovic possède un avantage sur Nadal que Federer par exemple n'a jamais eu : l'ascendant psychologique né de sept victoires de suite en finale sur le Majorquin entre Indian Wells 2011 et l'Open d'Australie 2012. Sur cette période, le Serbe, dont l'excellence en revers annihile en partie le pouvoir de Nadal en coup droit, en a fait voir de toutes les couleurs à l'Espagnol, y compris sur terre battue, à Madrid et à Rome. Leur dernière rencontre au sommet, en finale de l'Open d'Australie, a encore basculé dans son camp après 5h53 minutes de pure folie. Depuis, Nadal a stoppé l'hémarogie en battant Djokovic en finale de Monte Carlo et de Rome. Mais le doute est permis, dans la tête de Nadal et dans celle de Djokovic qui, s'il désigne lui-aussi son adversaire comme le favori de leur finale, croit très fort en ses chances de victoire. Et c'est à ce stade tout ce qui compte.

Samedi, la Russe Maria Sharapova , tête de série N.2, n'a pas tremblé à l'instant de remporter son premier titre à Roland-Garros, et un Grand Chelem en carrière, en dominant (6-3, 6-2) en finale l'Italienne Sara Errani (N.21), laquelle n'a pas démérité. Maria Sharapova, qui redeviendra officiellement lundi N.1 mondiale, est la dixième joueuse de l'histoire à gagner les quatre tournois du Grand Chelem, après ses victoires à Wimbledon en 2004, à l'US Open en 2006 et à l'Open d'Australie en 2008. 

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