Depuis son arrivée au Maroc, pour sa deuxième apparition au Festival de Rabat, celle qu'on qualifie de meilleure chanteuse arabe, a eu droit un accueil des plus chaleureux de la part de son large public, qui voit en elle l'incarnation de la beauté sublime et le symbole du chant authentique du Mont-Liban.
Et Najwa Karam n'a pas été insensible à l'affection et à la sympathie exprimées par ses fans. Elle les a gratifiés d'un récital des plus agréables, chantant avec maestria ses plus belles mélodies. En toute fluidité, le courant est passé entre la charmante Najwa et le public, qui a répété en chœur les succès qui ont fait la célébrité de la diva libanaise dans toute la région arabe.
Accompagnée sur scène des percussions enchanteresses du tabla (tambour) et de la magie de la flûte orientale, Najwa Karam a offert une sensuelle dabké libanaise qui a déchaîné les foules, dans un élan de bonheur partagé et de liesse collective. Grand succès artistique et populaire pour la star incontestée de la chanson libanaise des dernières années.
Née à Zahlé en 1966, Najwa Karam a grandi dans un entourage musical, d'où sa passion prématurée pour le chant. Dès son plus jeune âge, Najwa Karam ne cesse de révéler son talent vocal en chantant entre amis et dans des fêtes conviviales.
Malgré les tentatives de son père de la dissuader, elle décida, en 1985, de mener une carrière artistique, au vu ses talents musicaux et ses capacités vocales. Au début, elle s'est produite dans plusieurs émissions sur la télévision libanaise.
Au terme de quatre ans d'études à l'école de musique arabe de Beyrouth pour perfectionner ses connaissances artistiques, Najwa Karam a lancé ses premiers albums qui vont remporter un franc succès comme «Ya Habeyb» (1989), «Ana Ma'akon» (1993), «Naghmit Hob» (1995), «Hazi Hilo» (1996), «Ma Hada La Hada» ou encore «Maghroumeh» (1998).
Najwa Karam va connaître la consécration avec les chansons «Rouh Rouhi» (mon âme antérieur) (1999), «Oyoun Albi» (yeux de mon cœur) (2000), «Nadmanah» (2001), «Tahamouni» (2002), et «Ewa'a Tkoun Zelt». Désormais, elle considérée comme une diva dans son pays et dans le monde arabe.
