En attendant l'entrée en lice mercredi des grands fauves, dont Novak Djokovic qui a confirmé sa participation, les deux joueurs français du Top 10 ont tenu leur rang, malgré une préparation vraiment pas idéale.
Tsonga, N.8 mondial, a écarté le Russe Nikolay Davydenko (7-6, 6-2) avec plus d'autorité que prévu après une semaine sans toucher la raquette et à se «ressourcer en famille» suite à la déception argentine en Coupe Davis.
Gasquet, N.9 mondial, a dominé le duel 100% français face à Benoît Paire 6-1, 3-6, 6-1 malgré «un gros coup de mou au deuxième set» pour son premier match depuis sa demi-finale à Miami et son entorse à la cheville droite.
Del Potro, difficile vainqueur 1-6, 6-4, 6-3 de l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov, n'a pas brillé non plus, mais l'Argentin a arraché la première victoire de sa carrière sur le Rocher, où il était invité cette année.
C'est en revanche déjà fini pour Tipsarevic, N.10, mondial, battu 7-6, 6-1 par Grigor Dimitrov, le «Federer bulgare», très spectaculaire.
Battu d'entrée à Montpellier, Marseille, Dubaï et Indian Wells avant un huitième de finale à Miami, le Serbe n'avance plus.
De 7e à 105e
«Je fais une pause, ceci n'a plus rien à voir avec des coups droits et des revers», a-t-il tweeté avant de préciser qu'il allait prendre quelques jours de repos pour s'éclaircir les idées.
Ancien N.7 mondial, retombé au 105e rang après une année 2012 minée par les blessures, le Français Gaël Monfils ne va pas fort non plus.
«Ah oui là, c'est vraiment super dur», a réagi «la Monf» en conférence de presse où il a longuement fait part de sa détresse et de ses doutes après sa défaite 6-2, 2-6, 6-4 face à l'Espagnol Albert Montanes.
«Je m'étais pourtant bien préparé. J'étais prêt et au final c'est encore une défaite», a-t-il balbutié, répétant à plusieurs reprises: «c'est dur».
Depuis son troisième tour à Melbourne, il n'a gagné que deux matches sur sept, contre Ruben Bemelmans, 118e mondial, et le vétéran James Blake, 91e.
«D'autres reviennent de blessure et gagnent tout de suite, moi je suis dans le dur», a déploré le Parisien en référence à Rafael Nadal.
Mais l'ancien demi-finaliste de Roland-Garros, en 2008, assure qu'il ne se «décourage pas» pour autant. «Je suis quand-même un guerrier, ça ne me dérange pas de travailler, mais c'est dur.»
