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Promouvoir l'art d'Ahidous en tant que patrimoine

La 13e édition du Festival national d'Ahidous sôest ouverte, samedi soir à Aïn Leuh, avec la participation de troupes de différentes régions.

Promouvoir l'art d'Ahidous en tant que patrimoine
«Nécessité d'accorder un plus grand intérêt aux troupes et groupes qui s'intéressent à l'art d'Ahidous», a souligné Mohamed Amine Sbihi. (Photo : MAP)

Placée sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, cette édition, organisée par le ministère de la Culture et l'Association Taymate pour les arts de l'Atlas, aspire à préserver et promouvoir l'art d'Ahidous en tant que patrimoine commun de tous les Marocains. Le festival offre également un espace de rencontre entre poètes, troupes d'Ahidous et chercheurs intéressés par cet art. 

Cette édition connaît la participation d'une trentaine de troupes d'Ahidous venues de différentes régions et provinces du Royaume, dont Khénifra, El Hajab, Khemisset, Mriret, Sefrou, Béni Mellal, Khénifra, Boulemane, Midelt et Ifrane. Plus d'une dizaine de soirées culturelles et de cérémonies d'hommage sont prévues dans le cadre du Festival, selon les organisateurs.

Au menu figurent également des conférences sur «La structure de la poésie Amazighe» et «Les sémantiques de la poésie amazighe», outre une fête de mariage amazighe chez les tribus d'Aït Boukachmir dans la région d'Oulmès.

S'exprimant à l'ouverture de cette 13e édition, à laquelle ont pris part, notamment, le ministre de la jeunesse et des sports, le wali de la région Méknès-Tafilalt et le gouverneur de la province d'Ifrane, le ministre de la Culture,  Mohamed Amine Sbihi a souligné la nécessité d'accorder un plus grand intérêt aux troupes et groupes qui s'intéressent à l'art d'Ahidous.

Cet intérêt, a-t-il expliqué, émane des profondes mutations que connait le Royaume dans tous les domaines, mais aussi de la constitutionnalisation de la langue amazighe en tant que langue officielle du pays à côté de l'arabe.

Le ministre a, également, indiqué que son département étudie la possibilité de classer ce Festival en tant que patrimoine de l'Humanité, en appelant tous les acteurs de l'art ahidouss à contribuer à la réalisation de cet objectif. De son côté, le président de l'association Taymate pour les Arts de l'Atlas, Hammou Ouhali, a mis en exergue l'importance de l'art Ahidous en tant qu'expression d'une culture Amazigh, qui risquait de tomber dans l'oubli. 

Ouhali a, en outre, souligné la nécessité de promouvoir la culture amazighe et d'enseigner ce patrimoine au niveau des instituts et des académies 

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