Menu
Search
Jeudi 25 Décembre 2025
S'abonner
close
Jeudi 25 Décembre 2025
Menu
Search

Pas de calendrier fixé pour «Genève II»

Aucune date n'est encore fixée pour la conférence de paix sur la Syrie «Genève II», a affirmé au terme d'une journée de discussions le représentant spécial de l'Onu, Lakhdar Brahimi.

Pas de calendrier fixé pour «Genève II»
La conférence de paix internationale sur la Syrie dite «Genève-2», initialement prévue en novembre n'aura pas lieu avant le mois suivant. Ph : AFP

L'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a indiqué que «malheureusement» les discussions mardi à Genève avec représentants russes et américains n'ont pas permis de fixer une date pour la Conférence de paix dite «Genève II».

Il a exprimé «l'espoir» qu'une date puisse être fixée «pour avant la fin de l'année» et a annoncé qu'une nouvelle réunion tripartite se tiendra à Genève le 25 novembre. «Un travail intensif a été accompli et nous espérons la conférence d'ici à la fin de l'année», a-t-il dit dans une conférence de presse.

Il a souligné qu'il est demandé à l'opposition syrienne «de venir avec une délégation crédible». «Les différentes composantes de l'opposition syrienne sont en contact les unes avec les autres , c'est une des choses qu'ils doivent décider», a-t-il en référence à leur participation et au choix d'une délégation pour cette conférence visant à trouver une issue politique au conflit.

«La conférence doit avoir lieu sans condition préalable», a encore souligné le diplomate. Interrogé quant à une participation de l'Iran à cette conférence, Brahimi a affirmé que «les discussions ne sont pas terminées».  

Sergueï Lavrov : «L'Iran doit être invité à Genève II»

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré mardi que l'Iran devait être invité à la conférence «Genève II»  destinée à trouver une solution politique au conflit syrien.

«Tous ceux qui ont une influence sur la situation doivent absolument être invités à la conférence. Cela inclut tous les voisins de la Syrie, cela inclut presque tous les pays du Golfe persique, pas uniquement les pays arabes mais aussi l'Iran», a dit Lavrov lors d'une conférence de presse.

Il a souligné que «tous ceux qui avaient une influence sur tel ou tel groupe en Syrie devait être à la table des négociations».

Ensuite les Syriens se parleront «entre eux directement par l'intermédiation de l'émissaire spécial, Lakhdar Brahimi», a-t-il ajouté.

L'Iran entretient des relations étroites avec le président syrien Bachar Al-Assad et est soupçonné d'armer les milices du Hezbollah libanais qui combattent au côté des troupes du régime syrien.

Lavrov s'exprimait alors que Brahimi a ouvert mardi à Genève une réunion avec hauts responsables russe et américain pour tenter une nouvelle fois de fixer une date pour la conférence «Genève II», qui vise à mettre en œuvre un accord international sur une transition politique en Syrie, signé le 30 juin 2012 à Genève, mais jamais appliqué.

Lisez nos e-Papers