Au nom de l'opposition, Hakim Benchemas (PAM) a estimé, lors de cette séance, la première de la session d'automne, que le gouvernement actuel n'a pas rempli l'exigence constitutionnelle puisqu'il n'a pas fait l'objet d'un remaniement mais a subi une restructuration ce qui l'oblige à présenter une nouvelle déclaration gouvernementale sur la base de laquelle il sera questionné. Il a annoncé que les groupes de l'opposition présenteront un mémorandum au Conseil constitutionnel pour avoir son avis concernant cette affaire.
De son côté, la majorité a considéré que les groupes de l'opposition se sont mis dans une situation d'impasse alors que le gouvernement «fonctionne normalement», soulignant qu'il s'agit d'un «remaniement du gouvernement et d'un réexamen de sa structure» dans le sillage du retrait du Parti de l'Istiqlal et l'entrée du Rassemblement national des indépendants au nouveau gouvernement.
Les groupes de la majorité estiment que le bureau de la Chambre des conseillers est «maître dans ces choix» de l'ordre du jour de cette séance, alors que l'opposition considère que le gouvernement n'a pas rempli les exigences légales pour son installation ce qui l'a mis en face d'un véritable test de capacité à respecter les dispositions de la Constitution.