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La république de Maurice retire sa reconnaissance à la «rasd»

La république de Maurice retire sa reconnaissance de la pseudo-»rasd». Cette décision intervient dans le cadre d’une révision de la position de la république de Maurice sur un certain nombre de questions internationales.

La république de Maurice retire sa reconnaissance à la «rasd»
L'Ile Maurice retire sa reconnaissance de la prétendue «rasd», ce retrait réconforte les efforts consentis par le Royaume sur la scène africaine.

●  «Les déceptions se suivent et ne se ressemblent pas pour les séparatistes du polisario et leurs mentors algériens»
●  «Le retrait par la république de Maurice de sa reconnaissance de la pseudo-»rasd» traduit l'efficacité de la diplomatie marocaine», Abdelaziz Karaki, expert en sciences politiques à l'Université Mohammed V-Souissi Rabat.
●  «Les retraits en cascade de la reconnaissance de la pseudo-»rasd», la nouvelle diplomatie marocaine porte ses fruits», Mohamed Darif, politologue

Le gouvernement de la république de Maurice a annoncé le retrait de sa reconnaissance de la pseudo-»rasd», dans le cadre d'une révision de sa position sur un certain nombre de questions internationales.

La république de Maurice a décidé de retirer sa reconnaissance de la «rasd», indique un communiqué de la primature de ce pays africain.

Cette décision intervient dans le cadre d'une révision de la position de la république de Maurice sur un certain nombre de questions internationales, précise le communiqué.

Le gouvernement de Maurice a exprimé, à cette occasion, sa détermination de continuer à soutenir les efforts des Nations unies visant à trouver une solution juste, équitable et acceptable par toutes les partie au conflit autour du Sahara. 

Les séparatistes du polisario enchainent les déceptions

Les déceptions se suivent et ne se ressemblent pas pour les séparatistes du polisario et leurs mentors algériens, qui viennent d'essuyer un nouveau revers suite à la décision du gouvernement de la République de Maurice de retirer sa reconnaissance de la fantomatique «rasd».

Le récent appel depuis Tindouf des dirigeants du polisario à leur soi-disant «diplomatie» pour multiplier les efforts afin d'engranger un maximum de reconnaissance à la république fantoche en 2014 ne semble pas avoir eu d'écho auprès de nombreux pays ayant décidé de retirer leurs reconnaissances de l'entité imaginaire, donnant ainsi toutes leurs chances aux efforts sincères et initiatives sérieuses que le Maroc ne cesse d'entreprendre en vue de parvenir à un règlement durable au conflit crée de toutes pièces autour de son intégrité territoriale.

La république de Maurice vient ainsi s'ajouter à une longue liste d'Etats qui ne reconnaissent plus une entité qui n'existe en réalité que dans l'imaginaire des ennemis de l'intégrité territoriale dont le seul souci est de freiner la marche du Maroc vers davantage de progrès et de stopper les aspirations de la population de toute la région maghrébine à une intégration devenue une nécessité stratégique. 

Après tout récemment, le Panama et le Paraguay voilà qu'un autre pays tout aussi important sur l'échiquier international qu'est la République de Maurice se rend à l'évidence qu'il ne peut plus continuer à reconnaître une entité qui n'existe pas, ce qui représente un triple camouflet pour les séparatistes du polisario et leur soutien algérien en l'espace de moins de trois mois.

La décision de la république de Maurice, qui intervient, comme l'a souligné la primature de ce pays, dans le cadre d'une révision de la position de Port-Louis sur un certain nombre de questions internationales, vient ainsi conforter le Maroc dans ses positions légitimes face aux velléités des ennemis de son intégrité territoriale.

Les décisions successives de retrait de la reconnaissance de la pseudo-»rasd», ressenties durement à Alger comme dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie), dénotent un changement profond de la donne concernant le conflit artificiel autour du Sahara à la faveur de l'initiative marocaine d'octroyer une large autonomie aux provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté nationale.

Le conflit du «Sahara dit occidental», rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du polisario. 

Le polisario, soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la Communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.  

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