La première édition du Festival international de Madih et Samaâ de Tanger «Mawlidiyat Al-Boughaz» s'est clôturée en beauté, cette fin de semaine, avec un grand spectacle de l'artiste Maher Zain.
Un public nombreux a assisté à ce spectacle et applaudi longuement la performance de l'artiste suédois d'origine libanaise, qui a gagné une renommée internationale avec ses chansons à caractère spirituel, dédiées aux louanges à Dieu, aux éloges à son Prophète et aux valeurs universelles.
Chantant aussi bien en arabe qu'en anglais, l'artiste, dont les chansons ont d'abord fait sensation sur le net, est entré en parfaite symbiose avec un public connaisseur qui a chanté en cœur ses chansons les plus connues, comme «Inchaallah», «Ya Nabi» ou «Mawlaya».
La première partie de la soirée a été animée par l'artiste marocain, fils de la ville du Détroit, Marouane Lehna, qui a interprété ses nouvelles chansons ainsi que des bijoux du répertoire musical soufi du Maroc, notamment de la région du Nord.
La soirée de clôture s'est déroulée en présence notamment du ministre délégué auprès du ministre de l'Equipement, du Transport et de la Logistique, chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif, du maire de Tanger, Fouad El Omari et du président de la Fondation «Mawlidiyat Al-Boughaz», organisatrice de cet événement, Abdelhafid Chergui.
Ce Festival s'inscrit en continuité du Festival arabe du Madih et Samaâ «Mawlidiyat Tanja», dont la dernière édition s'est déroulée en 2012.
La soirée d'ouverture de cet événement, qui s'est déroulé à la salle omnisports de Ziaten, a gratifié le public d'un spectacle de l'artiste tunisien Lotfi Bouchnak, ainsi que de la participation du groupe régional de Madih et Samaâ, sous la direction de l'artiste tangérois Said Belkadi.
Vendredi, les mélomanes ont pu apprécier les prestations du groupe national de Madih et Samaâ, sous la direction d'Ali Rebbahi et comptant de grands «mounchidines» venus de Rabat, Fès, Salé, Meknès et d'autres villes du Maroc, ainsi que d'un ensemble maroco-turc sous la direction de l'artiste marocain Rafik El Maî et de Gulabi Kubat, l'un des plus célèbres mounchidines turcs.
